Echanger de l’eau douce des Alpes contre des hydrocarbures

Échanger de l’eau douce des Alpes contre des hydrocarbures du Moyen-Orient ou d’Afrique. Le projet, dévoilé par les journalistes Vanessa Ratignier et Emmanuel Lévy, a été présenté à l’Élysée en mars dernier. 

En mars dernier à l’Élysée, une dizaine de personnes sont reçues par Alexis Zajdenweber pour discuter d’un projet qui peut paraître invraisemblable : exporter de l’eau douce issue de rivières françaises, contre des hydrocarbures du Moyen-Orient ou d’Afrique.

Cette idée, portée par le négociant pétrolier Xavier Houzel, a mûri dans l’esprit de Claude Rouy, un ancien directeur d‘hôpital qui s’est reconverti comme consultant. Elle part d’un postulat simple : dans les Alpes du Sud, l’eau de la Durance et du Verdon alimentent une centrale hydroélectrique dans la ville de Saint-Chamas avant de se jeter dans l’étang salé de Berre. Problème, explique la journaliste Vanessa Ratignier qui a enquêté pour le journal Marianne : cette eau douce bouleverse totalement l’écosystème de l’étang. Les écologistes ont bataillé pendant plusieurs décennies pour que la centrale déverse moins d’eau dans le bassin.

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