Mois : novembre 2024
la centrale à charbon de Saint-Avold reprend du service
Énergie : la centrale à charbon de Saint-Avold reprend du service… pour nos voisins européens
La centrale thermique Émile Huchet de Saint-Avold (Moselle) redémarre mardi 12 novembre 2024. Cette information est confirmée ce mardi matin par GazelÉnergie.
Ce redémarrage fait suite à la demande du réseau de transport d’électricité (RTE). Le prix actuel du mégawattheure sur le marché rend la centrale compétitive. Émile Huchet dispose encore des compétences indispensables avec 90 salariés. Elle a déjà fait, à l’issue d’une période de maintenance, l’objet d’un test de fonctionnement concluant en septembre. Le redémarrage complet de l’installation est tout de même une opération délicate.
par V. F | Reportage : Pierre Gallacio et Julien Clouzeau
Publié hier à 18h15 Source : JT 20h WE
Pour la troisième année consécutive, la centrale de Saint-Avold (Moselle), l’un des deux sites à charbon de l’Hexagone, a repris du service.Mais si elle a repris la production, c’est parce que son électricité va être revendue à des prix très intéressants à nos voisins d’Europe du Nord.Notamment ceux qui ont fait le choix des éoliennes, et qui sont privés de vent depuis plusieurs jours.
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France Assureurs a organisé un essai pour mieux comprendre les incendies liés aux batteries lithium des voitures, vélos ou trottinettes, susceptibles de se multiplier dans les prochaines années.
Faut-il avoir peur des batteries lithium ? Présentes dans nos voitures, vélos ou trottinettes électriques, elles ont causé plusieurs incidents graves ces dernières années. En février, quelque 900 tonnes de batteries lithium sont ainsi parties en fumée dans l’incendie d’un entrepôt industriel de l’Aveyron. Six mois plus tard, une vingtaine de personnes ont péri dans l’incendie d’une usine coréenne où 35.000 batteries du même type étaient entreposées. Plus largement, les réseaux sociaux regorgent de vidéos sur lesquelles on peut apercevoir divers engins électriques du quotidien se muer en brasier dans des entrepôts, des halls d’immeuble ou des parkings souterrains.
Ces feux, rares mais ravageurs, n’étonnent guère les spécialistes : les batteries en lithium sont composées en partie de liquide électrolytique, un composé hautement inflammable qui fait office de conducteur d’énergie entre les différents éléments d’une batterie.
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Avez-vous un smartphone, un ordinateur portable, des air pods ou une cigarette électronique ? Peut-être disposez-vous d’une trottinette, d’un vélo ou d’une voiture électrique ? Il est fort à parier que tous ces objets contiennent des batteries lithium-ion. Une source d’énergie devenue incontournable, qui s’est implantée dans nos quotidiens en quelques années.
« Elles disposent d’une densité énergétique remarquable : à poids équivalent, aucune autre technologie de batterie ne réussit à enfermer autant d’énergie », explique Damien Roubineau, expert en nouvelles énergies au Centre national de prévention et de protection (CNPP). Au point que leurs inventeurs ont remporté le prix Nobel de chimie en 2019.
Une technologie qui a aussi promis de révolutionner nos mobilités. Résultat : les industries s’en emparent et des « gigafactories » de batteries au lithium poussent comme des champignons à travers l’Europe. Le problème est qu’avec le déferlement de cette technologie autour de nous, le nombre d’incendies devrait augmenter.
Un feu quasi-inextinguible
Scientifiquement, « le concept de risque est défini par la combinaison de la probabilité qu’un évènement dangereux survienne et de la gravité de ses conséquences », explique Damien Roubineau. Heureusement, la probabilité d’occurrence d’un emballement thermique responsable de l’embrasement des batteries reste très faible, dit-il d’emblée.
« Ce phénomène est essentiellement déclenché par un choc, dit le lieutenant-colonel des sapeurs-pompiers professionnels Alain Laratta. Mais, cela peut aussi être lié à une surcharge, à un défaut de fabrication ou à une agression thermique extérieure. » Une fois le processus lancé, il est impossible de l’arrêter. La chaleur produite va alors brûler la batterie elle-même, mais aussi son environnement : la poubelle, la table de nuit, le garage…
Il faudra alors le savoir-faire des pompiers pour limiter la propagation des flammes, à défaut de pouvoir éteindre la source. Ainsi, le risque incendie d’une voiture électrique sur une route isolée sera très différent de celui d’une voiture garée dans un parking souterrain dont l’embrasement pourra menacer de se propager à d’autres véhicules, de fragiliser le bâtiment et d’ensevelir les équipes de secours.
comment éviter l’arnaque ?
De faux QR codes placés sur les bornes de parking: comment éviter l’arnaque ?
C’est une nouvelle technique d’arnaque repérée à Bruges. De faux QR codes ont été placés sur plusieurs bornes de parking. Une fois scannés, ils vous redirigent vers un faux site web vous demandant les détails de votre carte bancaire. Alexandre Pluvinage, expert en cybersécurité, donne quelques conseils pour éviter l’arnaque.
Les arnaqueurs font preuve d’une grande créativité pour inventer de nouvelles techniques. Cette fois, une fraude a été repérée à Bruges : des faux QR codes ont été placés sur plusieurs bornes de parking. Une fois scannés, ces QR codes redirigent vers un faux site web demandant vos informations bancaires. « Ces QR codes vous transportent du monde réel au monde en ligne, où les fraudeurs nous attendent. Après avoir scanné, on arrive soit sur un faux site, soit sur un faux app-store pour télécharger une application malveillante« , explique Alexandre Pluvinage, expert en cybersécurité.
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Cette nouvelle arnaque est préoccupante, car les QR codes sont omniprésents. On se souvient notamment du « Covid Safe Ticket » sous forme de QR code pendant la crise sanitaire. « Les fraudeurs utilisent cette technique parce que beaucoup de gens ne sont pas encore bien informés ou habitués à l’idée que cela peut être une fraude« , ajoute l’expert.