Vente à perte pour les distributeurs, mais pas pour l’état.
LE Gouvernement ne se Mouille pas malgré toutes les taxes qu’il prélève sur le carburant ; Il se fout de nous, quel distributeur veut revendre à perte ? Quid des pompistes ?
« Si je vends à perte, je travaille pour rien »
Beaucoup de grandes enseignes vendent déjà le carburant à prix coûtant, c’est-à-dire sans réaliser de bénéfice : elles s’en servent comme produit d’appel pour attirer les clients dans leurs rayons, où les bénéfices sont réalisés. Mais les petites stations-service, dont le gros du bénéfice est tiré du carburant, ne peuvent pas se permettre d’en faire autant.
Revente à perte du carburant : « On ne dit pas que l’essence va tomber à 1,40 euro dans toutes les stations pendant six mois », prévient Olivier Véran
- Il faut une loi pour déroger à l’interdiction de vente à perte. DDM – Laurent Dard
Carburants, Economie, France – Monde
Le projet de loi qui va permettre aux distributeurs de vendre du carburant « à perte » pendant quelques mois « va arriver très vite » devant le Parlement, a indiqué ce dimanche 17 septembre le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.
« Il y a une loi qui va arriver très vite (…), c’est imminent », a déclaré Olivier Véran, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-M6, ce dimanche 17 septembre. Le porte-parole du gouvernement évoque le projet de loi qui va permettre aux distributeurs de vendre du carburant « à perte » pendant quelques mois. « La levée de l’interdiction de revente à perte pour les distributeurs de carburant sera incluse dans le projet de loi » sur les négociations commerciales entre producteurs et distributeurs « présenté début octobre », a précisé le cabinet du ministre. « On ne dit pas que l’essence va tomber à 1,40 euro dans toutes les stations pendant six mois. On dit qu’il peut y avoir des opérations commerciales », a ajouté le porte-parole du gouvernement.
De nombreux distributeurs ont procédé ces derniers mois à des opérations de vente de carburant à prix coûtant, mais la revente à perte est interdite en France depuis 1963. Élisabeth Borne a annoncé ce samedi que le gouvernement souhaite l’autoriser à titre exceptionnel afin de « baisser davantage les prix » et de lutter contre l’inflation.
LFI appelle à bloquer les prix du carburant
Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a dénoncé sur France 3 des « plaisanteries » et des « amuse-gueules » mis en place par l’exécutif. Il a appelé à « sortir des logiques d’incantation » et à « bloquer les prix des carburants à, à peu près, 1,50 euro ».
Les prix des carburants en France sont remontés régulièrement cet été. Début septembre en moyenne, le SP95-E10 se vendait à 1,93 euro le litre (+0,9 centime par rapport à la semaine précédente), le gazole à 1,88 euro (+2,3 centimes) et le SP-98 à 2 euros (stable) : des tarifs qui n’avaient pas été aussi élevés depuis avril pour l’essence et février pour le gazole, selon les statistiques du ministère de la Transition écologique.
Outre cette question du carburant, le projet de loi qui sera présenté au Parlement vise à accélérer le calendrier des négociations annuelles entre les producteurs et les distributeurs, pour tenter de faire baisser les prix dans les rayons.
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