Catégorie : santé

 

Un virus Nipah se propage en Asie

Faut-il s’inquiéter du virus Nipah qui se propage en Asie ?

Le virus Nipah est surveillé de près par les autorités sanitaires indiennes.
Le virus Nipah est surveillé de près par les autorités sanitaires indiennes. © Getty

Un virus circule en ce moment en Asie, avec des symptômes inquiétants. Deux personnes sont mortes en Inde. Les autorités sanitaires surveillent de près cette épidémie. Des vaccins sont en cours d’évaluation.

De nombreuses questions circulent sur Instagram et Tiktok depuis quelques jours. Faut-il s’inquiéter du virus Nipah ?L’Inde, où une épidémie est en cours (avec déjà deux décès), a pris des mesures drastiques pour limiter la diffusion du virus. Des écoles ont ainsi été fermées. Le pays n’est pas le seul à être touché puisque d’autres cas sont aussi apparus en Malaisie et au Bangladesh.

Des symptômes préoccupants

A l’origine, le virus Nipah se transmet par les chauves-souris. Ces animaux diffusent le virus aux fruits dont elles se nourrissent. Les humains mangent ensuite ces fruits, et se retrouvent contaminés. Ensuite, ils peuvent se transmettre le virus entre eux, en cas de contact.

Les symptômes de ce virus sont variés. « Fièvre, maux de tête, altération de l’état mental, vertiges avec de la toux, vomissements » décrit le Docteur Fromenty, de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève. Et dans les cas les plus graves, ce virus peut provoquer des inflammations du cerveau. « Cette inflammation peut être fatale », insiste le scientifique auprès de Mouv’.

Un virus surveillé de près par les scientifiques

Mais ce virus n’est pas nouveau. Il est apparu il y a 25 ans, en Malaisie, dans le Sud-est de l’Asie. A l’époque, plus de trois cents personnes ont été touchées par la maladie. 200 sont décédées. Depuis, tous les ans, quelques cas apparaissent en Asie.

L’OMS a classé ce virus comme « capable de déclencher une pandémie mondiale », comme le Covid-19 ou Ebola. Pour le moment, il n’existe pas de médicament capable de soigner la maladie. Une vingtaine de vaccins sont en cours d’évaluation pour tenter de stopper la propagation de Nipah.

Eau, électricité : Patrick et Brigitte ne paient plus de factures d’énergie depuis plus de 40 ans

Ne plus payer de factures d’eau ou d’électricité, le rêve pour de nombreux Français, notamment en cette période de flambée des prix de l’énergie.Une réalité depuis de nombreuses années pour un couple de Châteaubriant qui a fait de sa demeure une maison autonome.

Patrick et Brigitte ont élu résidence depuis 1976 dans une maison dans la région de Châteaubriant, en Loire-Atlantique. Depuis l’achat de leur logement, ce couple, maintenant à la retraite, vit en quasi-totale autonomie énergétique. Un chauffe-eau solaire et des photopiles sont installés sur le toit de la demeure. « Les photopiles nous permettent d’être autonomes en électricité, avec l’éolienne en hiver » explique Patrick qui ajoute que « les capteurs solaires permettent d’avoir de l’eau chaude neuf mois dans l’année ».

Transmettre ce mode de vie

Autre atout de la maison autonome de Patrick et Brigitte, l’eau de pluie est récupérée pour se doucher, s’hydrater ou encore arroser le jardin. Résultat, une économie supplémentaire et des factures liées à l’habitation en moins.

Patrick raconte que pour le couple, c’est une question d’éthique et de conscience : « Quand on voit qu’il y a du soleil qui chauffe tout l’année et qu’on ne l’utilise pas, c’est absolument aberrant ». Brigitte abonde : « Faire ce qu’on fait, ça a du sens avec nos valeurs profondes, c’est-à-dire respecter la terre, l’agrader plutôt que la dégrader et la transmettre à nos enfants au mieux de ce qu’on peut ».

Objectif à présent de ces deux professeurs à la retraite, transmettre leur mode de vie. Ils ont déjà accueilli 80 000 curieux désireux de connaître les astuces de leur maison autonome.


le générateur d’eau atmosphérique et solaire

Selon l’ONU, plus de 2 milliards d’êtres humains ne disposent toujours pas d’un accès pérenne à l’eau potable. 90% de ces personnes qui résident en zone rurale et isolée sont victimes de stress hydrique en raison du réchauffement climatique. Et afin de répondre aux pénuries d’eau de plus en plus fréquentes, des ingénieurs tunisiens ont mis au point un petit générateur atmosphérique transportable permettant de capter l’humidité de l’air pour produire 20 à 30 litres d’eau potable par jour. 

En partenariat avec Enda interarabe, et grâce aux dons de Sanofi, quatre machines Kumulus ont été déployées dans l'école primaire de Bazma - Kebili (Sud de la Tunisie)
En partenariat avec Enda interarabe, et grâce aux dons de Sanofi, quatre machines Kumulus ont été déployées dans l’école primaire de Bazma – Kebili (Sud de la Tunisie)  © KumulusWater

Alors que la crise climatique s’intensifie et que les ressources en eau potable et buvable s’amenuisent, de nombreux gouvernements se retrouvent dans l’obligation d’imposer aux populations des restrictions d’accès à cette ressource pourtant vitale. Selon les experts du climat de l’Organisation des Nations unies, cette crise de l’eau qui sévit depuis longtemps dans les pays du Sud, risque au cours des prochaines décennies de s’étendre à de nombreuses régions du monde.

Une réponse au stress hydrique qui affecte les pays du Sud 

Pour répondre au stress hydrique qui menace de nombreux habitants sur la planète, des ingénieurs tunisiens ont récemment inventé un générateur d’eau atmosphérique dénommé par ses concepteurs le Kumulus-one. Le prototype qui a été testé dans les déserts de l’Afrique du Nord, passe bientôt en phase d’industrialisation. L’appareil déjà en précommande serait déployé dans des régions particulièrement touchées par le manque d’eau comme la Tunisie, l’Espagne, l’Italie et le sud de la France, nous précise Iheb Triki, ingénieur et cofondateur de la jeune pousse Kumulus Water : « Il existe 6 fois plus d’eau circulant sous forme de vapeur dans l’air que celle que renferme sous forme liquide toutes les rivières du monde. C’est en partant de ce constat que nous avons décidé de créer notre machine, et mis au point un processus pour extraire cette eau de l’atmosphère. Le principe à l’œuvre dans notre générateur consiste à réduire la température de l’air qui a été aspirée par l’appareil pour voir apparaître des gouttes d’eau. »

Un générateur de rosée artificielle

Le Kumulus reproduit le phénomène naturel de la rosée, explique l’ingénieur : « Cette condensation, que l’on observe chaque matin dans toutes les régions du monde, y compris dans des déserts considérés comme particulièrement arides, est depuis longtemps reproductible en laboratoire. La limite de température pour générer des gouttelettes d’eau à partir de la vapeur se nomme, par ailleurs, une température de rosée. Mais l’autre complexité de notre générateur a été de transformer une eau extrêmement pure et distillée, qui est au passage impropre à la consommation humaine, en une eau potable et surtout buvable.» Iheb Triki explique comment rendre l’eau du générateur potable : « Nous avons dû rajouter plusieurs filtres, certains pour éliminer des impuretés comme la présence éventuelle de métaux lourds et de résidus de pesticides qui seraient nuisibles à la santé humaine et d’autres pour reminéraliser le liquide obtenu. Ces filtres sont tous constitués de matériaux naturels, par exemple, en employant différents extraits de pierres qui délivreront les minéraux essentiels pour rendre cette eau buvable. »

20 à 30 litres d’eau potable par jour

Le Kumulus fait la taille d’un mini-réfrigérateur, et produit environ une trentaine de litres d’eau par jour, précise Iheb Triki : « Le prix de revient au litre généré par l’appareil est estimé à une quinzaine de centimes d’euros, c’est-à-dire 30 à 50 % moins cher que l’eau qui est vendue en bouteille. Entre un quart et un tiers de ce prix concerne la consommation électrique du générateur. » Et Iheb Triki de conclure : « Pour abaisser encore les coûts de fonctionnement, le courant peut provenir de systèmes d’énergies renouvelables comme des panneaux photovoltaïques ou des éoliennes avec l’avantage de réduire le bilan carbone de l’utilisation de notre machine. Selon les expertises effectuées par des laboratoires indépendants, notre générateur d’eau atmosphérique permet ainsi d’économiser deux à trois mille tonnes de CO2 par an, comparativement aux autres dispositifs de condensation capables de produire une eau potable. »

UnE HEURE de vélo pour alimenter votre maison en électricité

Un vélo stationnaire pour alimenter votre maison en électricité

Une heure à pédaler modérément suffirait pour alimenter une demeure pendant toute une journée.

Le fameux vélo.

Alimenter sa télévision en pédalant

Le principe est tout simple : le fait de pédaler entraîne une génératrice qui produit du courant. C’est ce que font les vélos installés dans de nombreuses gares et qui permettent de recharger son portable. Mais cette fois, le courant serait injecté via la prise dans le réseau électrique du logement.

De quoi alimenter une partie des appareils électriques de la maison, du réfrigérateur à la télévision, en direct pendant la séance de sport.

Mais quelle quantité d’électricité peut-on espérer produire ? « Cela dépend du nombre de vélos installés, de leur taux d’utilisation et de la forme du cycliste. Par exemple, quand je pédale je produis une puissance de 200 watts, de quoi alimenter 20 lampes Leds », explique Fabrice Vernay. Forcément, l’efficacité sera plus grande dans une salle de sport privée ou d’entreprise que dans votre salon, sauf si vous télétravaillez en pédalant et mettez à contribution toute votre famille. Voilà pour le volet environnemental.


Manoj Bhargava, l’inventeur de la boisson énergisante 5-Hour Energy, se tourne vers la philanthropie et finance actuellement la construction de vélos stationnaires qui peuvent alimenter des demeures en électricité.

Selon Bhargava, une heure à pédaler modérément sur l’engin suffirait pour charger une batterie qui, à son tour, pourrait alimenter l’éclairage et les appareils électroménagers typiques d’une demeure pendant toute une journée.

Après avoir pédalé quelques minutes, Manoj Bhargava alimente un ventilateur, le chargement d’un iPad ainsi que 24 ampoules. 

Cette électricité autoproduite et autoconsommée à chaque séance de vélo permettrait de faire des économies. Cyclo Power Factory propose de ne pas déduire cette somme de sa facture d’électricité, mais plutôt de la reverser à des associations qui luttent contre la précarité énergétique, et même de doubler cette somme. « Si notre communauté produit l’équivalent de 100 euros d’électricité, on double la somme et on reverse 200 euros aux associations », ajoute Fabrice Vernay. Et voilà pour le volet sociétal.

30 minutes de vélo = le droit de prendre l’ascenseur

Ces vélos devraient aussi permettre de sensibiliser leurs utilisateurs et utilisatrices à l’enjeu de la sobriété énergétique. Ils sont connectés à une application qui permet de se lancer des défis. Cyclo Power a utilisé des données de l’Ademe, l’Agence de Transition Ecologique, pour les élaborer.

Par exemple, vous avez pris l’ascenseur ce matin ? Ce sera une demi-heure de vélo pour compenser l’électricité nécessaire à vous faire grimper quelques étages. Vous avez mangé une cuisse de poulet ? Trois heures de vélo (et pas pour les calories, vous l’aurez compris). Vous prévoyez un aller-retour Paris-Marseille en avion ? Il faudra faire pédaler 1500 cyclistes pendant une heure.

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Quand les rois Arrosent leurs invités avec des Mets somptueux, le peuple crève de Faim… Sur le Dos des Misérables, l’histoire se répète…

Anne-Sophie Pic : homard, melon, amande… Son entrée pour le roi Charles III à Versailles

Si le plat principal et le dessert ont fuité ces derniers jours, il manquait le nom de l’entrée. La cheffe nous le révèle : « Tourteau de casier et homard bleu, voile d’amandes fraîches. Un intitulé volontairement succinct. C’est moi qui ai proposé cette recette, validée après des allers-retours entre Buckingham et l’Élysée.  » Dans le détail, le voile d’amande dissimulera une panna cotta à l’amande et au saké surmontée d’un crémeux de tourteau et d’un salpicon de homard.

Le tout sera assaisonné d’un trait de gel de menthe chartreuse, une variété au goût légèrement poivré, et d’une sauce froide façon beurre blanc, elle aussi aromatisée au saké et à l’alcool d’amande. Sur le voile seront déposés une brunoise de melon et un médaillon de homard.

Après la réception du roi Charles III à Versailles, le député LFI Antoine Léaument dénonce « l’indécence » de ce dîner dans « Charles Matin » ce jeudi sur RMC.

Un décor somptueux, des étoiles autour des tables et dans les assiettes… Comme sa mère, la reine Elizabeth II, le roi Charles III a été reçu en grande pompe au château de Versailles ce mercredi soir, avecun dîner et des invités de prestige. Une soirée qui est jugée « indécente » ce jeudi matin par le député LFI Antoine Léaument. « Ce n’est pas indécent de recevoir le roi, c’est indécent sur la forme, juge l’élu de l’Essonne dans ‘Charles Matin’ sur RMC et RMC Story. C’est une réunion qui se fait à Versailles, sur un jour symbolique, avec hier la date anniversaire de la bataille de Valmy et aujourd’hui celle de la Première République, issue de la Révolution française, née avec le drapeau tricolore et la Marseillaise. Cette Première République, elle se construit contre la monarchie française. »

« Il y a aussi une partie indécence quand on apprend qu’ils ouvrent des bouteilles à 2.772 euros, ce qui représente deux Smic, ajoute Antoine Léaument. Dans un moment où les gens galèrent à remplir le caddie, où les gens ont faim, où les Restos du Cœur n’ont pas les moyens de faire face aux besoins des gens, qu’on apprend en même temps que les riches et les puissants, l’aristocratie de ce pays, sont en train de se réunir à Versailles, de manger du homard et de boire des bouteilles à 2.700 euros pièce, ça a quelque chose d’indécent. »

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Comment fallait-il alors recevoir Charles III? « Il y a bien sûr une question d’image, admet le député LFI. Mais pour une personne comme moi, tous les signaux qui sont envoyés par cette fiesta de l’aristocratie sont des mauvais signaux. Le peuple britannique choisit le mode de souveraineté qu’il veut. Nous, les Français, on a un petit problème avec les têtes couronnées dans notre pays et on en a dégagé un certain nombre au cours de notre histoire. Oui, on doit recevoir le roi Charles III, ce n’est pas ça le souci. Mais on n’est pas obligé d’inviter Bernard Arnault au repas. On envoie le signal qu’on ouvre des bouteilles payées par le peuple français, à 2.700 euros, et que la personne la plus riche de France va en profiter. »Play Video

Voici des astuces simples et Gratuites pour …

Voici des astuces simples, faciles à appliquer qui, multipliées par le nombre de pleins annuels permettent de faire de grandes économies. De plus, cela minimisera les pertes et contribuera, à petite échelle, à réduire la pollution.

Astuce 1

Faites le plein de votre auto tôt le matin, quand la température de la terre est plus froide.
Toutes les stations d’essences ont leurs cuves enfouies dans le sol. La terre étant plus froide, la densité de l’essence ou du gazole est moins grande. Par contre, durant la journée, la terre se réchauffe, donc les carburants se dilatent.
Si vous faites le plein l’après-midi ou en soirée, votre litre n’équivaut donc pas à un litre exact.
Dans l’industrie du pétrole, la masse spécifique (densité volumique) et la température jouent un rôle très important.

Astuce 2

Lorsque vous faites le plein, n’engagez pas la manette de pistolet au mode maximum.
La manette ayant trois positions de vitesses (lente, moyenne et rapide), toujours choisir le mode le plus lent, vous en aurez plus pour votre argent. Si nous appliquons cette règle lorsque l’on fait le plein, nous minimisons les vapeurs créées pendant le remplissage.
Tous les tuyaux de raccordement aux pompes ont un retour de vapeur dans la cuve enterrée. Si vous faites le plein et que la manette soit à sa plus haute vitesse, un certain pourcentage du précieux liquide qui entre dans le réservoir de l’auto se vaporisera : les vapeurs ainsi formées retourneront vers la cuve enterrée, avec comme conséquence que vous en aurez moins pour votre argent.

Astuce 3

Un truc très important, c’est de faire le plein de votre réservoir lorsqu’il est encore à moitié plein.
Explication : plus le réservoir est plein, moins il reste d’air. Le carburant s’évapore plus vite que vous ne le pensez. Les grands réservoirs des citernes en raffinerie ont des plafonds flottants à l’intérieur. Il n’y a donc pas d’air entre le carburant et l’atmosphère.
L’évaporation est ainsi minimisée.
Là où je travaille, chaque chargement d’essence dans les camions est soigneusement contrôlé en température de façon que chaque gallon chargé à bord du camion soit exact.

stuce 4

Si vous arrivez à la station pour faire le plein et qu’il y ait un camion-citerne en train de remplir les réservoirs du poste d’essence, ne faites pas le plein à cette station car l’action de remplir les gros réservoirs provoque un brassage dans ceux-ci : si vous le faites, vous risquez de ramasser des saletés dans le carburant !

J’espère que vous en aurez pour votre argent avec ces “trucs” bénéfiques également pour la Terre.

Astuce 5 Roulez à L’eau

Hybridez Votre Moteur à l’eau, comme Plus de 20 000 de nos clients

Prix du carburant : le moteur hybride à eau de cette société cartonne

Un Breton commercialise depuis 2012 un kit hybride à vapeur d’eau (en vente ici : https://hybrido.store/categorie-produit/kit-eco-leau/), qui permet d’améliorer le rendement de n’importe quel moteur thermique. Son carnet de commandes a explosé depuis la hausse des prix à la pompe et l’inventeur compte recruter une dizaine de salariés pour poursuivre le développement de son entreprise.

Par Noah Sdiri

Publié le 01/07/2022 à 14h22 & mis à jour le 01/07/2022 à 16h57

Alors que les prix des carburants flambent, les consommateurs sont en quête de solutions ingénieuses pour réduire leur consommation. C’est le cas du moteur hybride à eau qui, relate France 3 Bretagne le 28 juin, utilise de l’eau pour améliorer le rendement d’un moteur à combustion.

La technologie se présente sous la forme d’un réservoir résistant au gel placé sous le capot, ainsi qu’un petit catalyseur posé sur la ligne d’échappement de moteur. L’échange thermique transforme l’eau en vapeur, qui vient dans les durites d’admission d’air. Selon Laurent Balthazar, l’inventeur du procédé, l’installation du kit qui se dénomme « Eco l’eau » permet de baisser de « 20 % le rendement moteur en moyenne ». « C’est autant d’économie à la pompe et c’est écologique « , souligne-t-il. Selon un client récent, un camping-car équipé du kit en question consommerait « Moins de 10L Avec HYBRIDO contre 12,2 litres pour 100 km auparavant ».

La technologie repose sur le principe du « dopage à l’eau », c’est-à-dire booster le moteur grâce à un réservoir d’eau qui va s’évaporer avec la combustion thermique, et réinjecter de la vapeur dans l’admission d’air. Cela entraînerait un meilleur rendement, et réduirait l’émission de particules polluantes.

Laurent Balthazar, qui a développé son kit en autodidacte « après avoir lu un article de Science et Vie« , affirme que le kit Eco l’Eau permet également de prolonger la durée de vie des moteurs. Face à de telles performances dans un contexte de flambée des prix à la pompe, le carnet de commandes de l’entrepreneur breton affiche complet. Les Témoignages Positifs se comptent par centaines sur tout type de Moteur, SCOOTER, Voiture, Camion, Utilitaire, Camping Car, Bateau, engin de chantier, Tracteur, aéronef… :

Cent installations par semaine

Depuis le mois de mars, on s’arrache le kit Eco l’eau. « J’ai réalisé au mois de mars l’équivalent d’un an de chiffre d’affaires », constate Laurent Balthazar, « et on distribue 100 kits par semaine ». Le succès est tel que la petite PME de 5 salariés, basée à Saint-Sève dans le Finistère, ne peut pas suivre. Le kit est maintenant commercialisé et posé par un réseau d’une vingtaine de garagistes franchisés qui pourrait passer à « 25 ou 30 d’ici septembre, car il y a pas mal de dossiers en cours de signature ».

« Nous sommes débordés », affirme Laurent Balthazar. « Nous sommes 5, et nous devrions passer à 10, mais ce n’est pas facile [de recruter]. » Ce dernier prévoit d’ailleurs de prochainement ouvrir un show-room à Sainte-Sève afin que la technologie puisse acquérir « plus de visibilité ».

L’autodidacte, qui était informaticien de gestion, tient en tout cas sa revanche sur les sceptiques qui doutaient de la viabilité de la technologie. « Cela prend du temps, admet-il, mais on tend vers la crédibilité. »


Les pressions du lobby du vin

Alcool : deux campagnes de prévention enterrées par le ministère de la Santé

Par Géraldine Hallot, Cellule investigation de Radio France

Santé publique France avait travaillé sur deux campagnes de prévention concernant l'alcool [photo d'illustration].
Santé publique France avait travaillé sur deux campagnes de prévention concernant l’alcool [photo d’illustration]. © Getty – Finn Winkler/picture alliance

Le ministère de la santé a annulé deux campagnes élaborées par Santé Publique France, dont l’une avait pourtant été commandée par la direction générale de la Santé. Les associations dénoncent le poids du lobby de la filière viticole.

La Coupe du monde de rugby vient de débuter en France, et comme de coutume, des cortèges de supporters se regroupent dans des bars ou à domicile pour regarder les matchs. C’était une occasion rêvée pour les acteurs de la prévention de rappeler que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

En prévision de la compétition, en novembre 2022, la direction générale de la Santé (DGS, l’une des directions du ministère de la Santé) avait donc demandé à Santé Publique France (agence nationale de santé publique) de travailler sur une campagne de prévention sur le thème “alcool et rugby”. Elle aurait dû être diffusée en ce début septembre. Or, selon les informations de la cellule investigation de Radio France, elle a tout simplement été annulée. Tout était pourtant prêt. Le scénario : un “coach de supporters”, physique de costaud, devait rappeler aux spectateurs d’éviter “les abus d’alcool”. “Ne laissez pas l’alcool vous mettre KO”, disait le slogan resté dans les cartons.

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Deux campagnes retoquées

Une autre campagne a connu le même sort, comme le révélait cet été le Canard Enchaîné (édition du 12 juillet 2023). Intitulée “quand on boit des coups, notre santé prend des coups”, elle montrait des personnes en train de boire un verre, avec sur l’autre partie de l’image les messages de prévention suivants : “boire de l’alcool multiplie les risques de troubles du rythme cardiaque” ou encore “boire de l’alcool multiplie les risques d’AVC hémorragiques” (voir visuels ci-dessous).

Campagne de prévention retoquée par le ministère de la Santé.
Campagne de prévention retoquée par le ministère de la Santé. © Radio France

Cette campagne, qui a nécessité plus d’un an de travail, ne sera finalement pas diffusée sur les écrans de télévision, ni publiée sur les panneaux d’affichage, comme cela était pourtant prévu.

Selon nos informations, les visuels des deux campagnes ont été présentés par Santé Publique France, en présence et avec l’appui de la DGS, fin mai 2023, au cabinet du ministre de la Santé d’alors, François Braun. Quelques semaines plus tard, le couperet tombe. Ces deux campagnes sont annulées. Le ministère donne en revanche son aval pour une campagne de prévention à destination des jeunes. Intitulée “c’est la base”, elle reprend les principes d’une précédente campagne diffusée en 2019, à savoir : “faire attention à ses amis s’ils boivent trop”, “boire aussi de l’eau en soirée” et “ne pas oublier de manger”. Elle sera diffusée prochainement, notamment sur les réseaux sociaux. Ce que nous confirme le ministère de la Santé. “Dans le contexte d’un nombre important de campagnes portées par l’État et ses opérateurs dont SPF sur le deuxième semestre 2023, il a été décidé de revoir les priorités sur la thématique Alcool et de prioriser la cible « jeunes » », nous écrit un membre du cabinet.

Les pressions du lobby du vin

Ces arbitrages ne surprennent pas Myriam Savy, directrice du plaidoyer au sein de l’association Addictions France. “Les campagnes de prévention à destination des jeunes ou des femmes enceintes ne dérangent pas les alcooliers car elles sont ciblées”, explique-t-elle. En revanche, les deux campagnes censurées “visent la population générale qui consomme de manière régulière de l’alcool. On leur dit ‘l’alcool comporte un risque pour la santé. C’est un facteur de risque de cancer’. Et ça, la filière alcool n’aime pas.”

Myriam Savy dénonce “les pressions effectuées par les alcooliers sur les pouvoirs publics et en particulier l’Élysée”. Mais de quelles pressions parle-t-on ? D’après nos informations, Vin et Société (le principal lobby français du vin, qui regroupe 500.000 producteurs et acteurs de la filière) a envoyé un courrier incendiaire le 12 janvier dernier à Emmanuel Macron. La missive a été écrite en réaction à la campagne de prévention de Santé Publique France diffusée pendant les fêtes. Cette dernière pointait du doigt le paradoxe de “trinquer à la santé” de quelqu’un, alors que justement “l’alcool ce n’est pas la santé”. Cette formulation a fait bondir Vin et Société. Le lobby a dénoncé auprès d’Emmanuel Macron “un slogan inepte”. “Cette campagne ne montre aucune scène de consommation excessive d’alcool, simplement des familles et des amis qui se retrouvent, des moments de partage qui unissent plusieurs générations”, s’insurge Vin et Société, qui a toujours préféré communiquer sur le fait que c’est l’abus d’alcool qui est dangereux pour la santé, pas la consommation d’alcool en soi.

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