Catégorie : environnement
Tout neufs, les bus électriques ne roulent plus…
Achetés et mis en service en 2020, sept bus électriques devaient contribuer à décarboner le réseau de transports en commun. Après avoir connu de nombreuses avaries techniques il y a deux ans, les voilà désormais à l’arrêt pour d’autres raisons…
C’était un étendard de la transition dont les élus s’étaient enorgueillis en février 2020, quelques semaines avant les élections municipales. Pensez donc, la métropole grenobloise devenait l’un des rares territoires de l’Hexagone à se doter de bus électriques. « Pour des motifs d’affichage politique, les élus (du précédent mandat métropolitain, NDLR) ont confondu vitesse et précipitation lorsqu’ils les ont achetés », soupire un chauffeur de bus du réseau.
Ils ont coûté 3 millions d’euros et promettaient d’être révolutionnaires… mais sept bus électriques achetés par la ville de Grenoble ne roulent finalement pas ou très peu.Un gâchis qui fait beaucoup réagir les habitants.Alors que le constructeur Alstom s’est engagé ce jeudi à les reprendre et à rembourser une grande partie de l’argent investi, une équipe de TF1 s’est rendue sur place.
Grenoble pensait dire adieu au ronflement des moteurs thermiques grâce à de nouveaux bus électriques. Mais les habitants de la ville les ont-ils seulement aperçus ? « Je ne me rappelle pas, non« , répond une jeune femme interrogée par TF1 dans le reportage ci-dessus. « J’en voyais à une période, maintenant, c’est vrai que je ne les vois plus« , constate un autre.
La métropole de Grenoble en fait la promotion dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux : « Ils ne sont pas trop stylés nos bus !?« , vante-t-elle. Mais ces bus nouvelle génération ne circulent quasiment plus depuis des mois. Les sept véhicules tout neufs sont stockés dans un entrepôt, comme le montrent les images que notre équipe s’est procurées. « Je trouve ça bizarre d’avoir des bus au garage qui ne tournent pas, j’imagine que dans le futur, ils vont bien finir par aller dans les rues de Grenoble« , réagit un passant. « Grenoble est une ville verte, mais bon, si c’est pour ne pas utiliser son matériel, ce n’est pas la peine… c’est l’argent des contribuables« , pointe une autre. Une troisième s’interroge : « Je me dis qu’ils vont les faire réparer. Ils ne fonctionnent pas bien pourquoi ?«
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La réponse tient en trois points : une autonomie des batteries insuffisante, des pièces qui se détachent du véhicule, et une conduite inconfortable pour les chauffeurs. « Les conducteurs rencontraient des soucis physiques en fait, des problèmes de dos avec la dureté de la direction, explique à TF1 Pierre Cousin, représentant du Syndicat du transport M’TAG. Faire des services de 7 heures avec ces véhicules, ça devenait compliqué. Il aurait été préférable d’améliorer nos conditions de travail plutôt que mettre des millions dans des bus qui ne circulent pas…«
Compte tenu des défaillances constatées, le constructeur Alstom a arrêté aujourd’hui de produire le modèle. Pourtant, en 2019, trois millions d’euros ont été investis pour l’achat de ces bus, alors qu’ils étaient encore au stade de prototype à l’époque. La société de transport grenobloise reconnaît avoir pris un risque. « Je pense que c’était un risque industriel, estime Michaël Guthmuller, le directeur du réseau des transports en commun grenoblois M’TAG. Mais dans toute innovation, à un moment, un risque est pris et nécessaire« , fait-il valoir.
Ce jeudi matin, l’entreprise Alstom s’est engagée à reprendre la flotte de bus et à rembourser une grande partie de l’argent investi. Une bonne nouvelle qui va permettre l’achat de nouveaux bus électriques. Peut-être plus performants cette fois-ci.
Eau, électricité : Patrick et Brigitte ne paient plus de factures d’énergie depuis plus de 40 ans
Ne plus payer de factures d’eau ou d’électricité, le rêve pour de nombreux Français, notamment en cette période de flambée des prix de l’énergie.Une réalité depuis de nombreuses années pour un couple de Châteaubriant qui a fait de sa demeure une maison autonome.
Patrick et Brigitte ont élu résidence depuis 1976 dans une maison dans la région de Châteaubriant, en Loire-Atlantique. Depuis l’achat de leur logement, ce couple, maintenant à la retraite, vit en quasi-totale autonomie énergétique. Un chauffe-eau solaire et des photopiles sont installés sur le toit de la demeure. « Les photopiles nous permettent d’être autonomes en électricité, avec l’éolienne en hiver » explique Patrick qui ajoute que « les capteurs solaires permettent d’avoir de l’eau chaude neuf mois dans l’année ».
Transmettre ce mode de vie
Autre atout de la maison autonome de Patrick et Brigitte, l’eau de pluie est récupérée pour se doucher, s’hydrater ou encore arroser le jardin. Résultat, une économie supplémentaire et des factures liées à l’habitation en moins.
Patrick raconte que pour le couple, c’est une question d’éthique et de conscience : « Quand on voit qu’il y a du soleil qui chauffe tout l’année et qu’on ne l’utilise pas, c’est absolument aberrant ». Brigitte abonde : « Faire ce qu’on fait, ça a du sens avec nos valeurs profondes, c’est-à-dire respecter la terre, l’agrader plutôt que la dégrader et la transmettre à nos enfants au mieux de ce qu’on peut ».
Objectif à présent de ces deux professeurs à la retraite, transmettre leur mode de vie. Ils ont déjà accueilli 80 000 curieux désireux de connaître les astuces de leur maison autonome.
un rêve pour beaucoup d’entre nous
UNE SERRE CONNECTÉE ET AUTONOME: C’EST QUOI ?
De nos jours, tout ou presque est « connecté », « automatisé », « intelligent ». La domotique a progressivement envahi tous les aspects de notre quotidien pour nous en faciliter la vie… jusqu’au potager !
Jardin Couvert vous propose aujourd’hui de découvrir le principe d’une serre connectée.
Cultiver ses légumes sous serre : un jeu d’enfant, vraiment ?
Être autonome dans sa production de fruits et légumes : un rêve pour beaucoup d’entre nous. Oui mais voilà, les jardiniers les plus aguerris seront les premiers à vous le dire. Jardiner à la maison est quelque chose de merveilleux, sauf que cela demande énormément de temps et d’attention. Cela nécessite tout d’abord d’avoir quelques connaissances en matière de jardinage, mais également, de savoir bien gérer sa serre de jardin, si toutefois on cultive sous serre. Orientation de la serre, arrosage, aération, isolation, gérer sa serre en hiver, entretien des plants… il y a de quoi en perdre son latin. Il ne faudra pas compter ses heures si l’on veut espérer avoir un rendement correct.
Myfood : la société qui veut révolutionner la culture sous serre
Myfood est une start-up créée en 2016 qui propose des serres connectées clés en main, une véritable technologie de pointe. Le principe de ce projet : optimiser la production sur de petites surfaces. L’objectif : produire entre 300 et 400 kg de végétaux et entre 30 et 40 kg de poisson par an. Rien que ça. Les serres connectées de l’entreprise Myfood combinent la permaculture et l’aquaponie. De quoi subvenir à l’alimentation d’une famille de 4 personnes à l’année, tout en consacrant moins d’une heure par semaine au jardinage. Une révolution en matière d’agriculture. Mais alors, comment est-ce possible ?
Une serre de jardin connectée : à quoi ça ressemble au juste ?
La serre de jardin connectée vous permettra donc de cultiver des fruits et légumes, mais aussi d’élever des poissons. Elle repose sur les principes de la permaculture et de l’aquaponie, mais nous y reviendrons ensuite. La production promise par cette serre devrait permettre d’atteindre une grande autonomie alimentaire. Vous retrouverez ainsi des serres connectées pouvant aller de 5 à 25 m², selon vos besoins, la constitution de votre foyer, le niveau d’autonomie que vous souhaitez atteindre ou encore la place dont vous disposez. Il faut compter entre 5000€ et 8000€ environ pour une serre de jardin connectée. Elle vient se fixer au sol, comme n’importe quelle autre serre, et est constituée de 4 petites lucarnes, pour réguler la température et l’humidité.
Comment fonctionne la serre de jardin connectée ?
La serre connectée est pilotée grâce à une application Internet que l’on viendra installer sur son smartphone. Cela vous permettra de connaître en temps réel des informations précieuses sur vos végétaux. Par exemple, l’état de vos fruits et légumes, ou encore les données de production. Il sera même possible d’automatiser l’arrosage goutte à goutte de vos plantes. Outre la programmation de module, vous pourrez aussi y installer des panneaux solaires pour devenir parfaitement autonome en énergie. La serre est en fait équipée de capteurs reliés à votre application. Ceux-ci deviennent alors de véritables outils d’assistance au pilotage de vos cultures.
→ Prochainement l’entreprise Myfood devrait proposer des modèles à monter soi-même, façon installation de meubles Ikéa.
La serre connectée : une innovation basée sur le biomimétisme
Les serres connectées s’appuient avant tout sur le biomimétisme. Autrement dit, la capacité à s’inspirer d’organismes vivants, et plus généralement de la nature, pour créer des systèmes artificiels et des solutions compatibles avec la biosphère. Ceci en vue de mieux répondre aux exigences du développement durable. Mais également de concilier les activités de l’industrie et le développement économique avec la protection de l’environnement, des ressources et de la biodiversité. MyFood a donc mis au point cette serre du futur, bio-inspirée, reposant sur deux techniques de culture éco-responsables : la permaculture et l’aquaponie.
La technique de permaculture de la serre de jardin connectée
La permaculture est une nouvelle approche du jardinage, où tous les êtres vivants – animaux, végétaux et humains – peuvent vivre harmonieusement dans un environnement sain et auto-suffisant. Comme le précise l’un des créateurs de Myfood, Mickaël Gandecki : « Il s’agit d’imiter ce qui se passe en forêt, de reproduire un environnement riche et résiliant ». Pour optimiser les rendements de la serre connectée, les fondateurs proposent de fournir de la terre mi-argileuse mi-sableuse recouverte d’un paillis. « Ainsi la terre ne sèche pas, et la vie s’installe : champignons, vers de terre, bactéries. Tous ces auxiliaires aident à maintenir un sol productif, en bonne santé », précise Mickaël Gandecki. Ensuite, les fondateurs livrent la serre avec des graines biologiques, non hybrides et certifiées sans OGM. L’idée étant de faire pousser des plantes qui « matchent » bien ensemble et se rendent mutuellement service. Par exemple, des œillets d’inde pour repousser les pucerons de la serre, entre autres.
La technique d’aquaponie de la serre de jardin connectée
Vient ensuite l’aquaponie : l’élevage de poissons dont les bacs sont reliés à ceux des plantes. Les déjections des poissons vont servir d’engrais naturels aux plantes. Les plantes vont alors filtrer cette eau et la renvoyer dans le bac des poissons parfaitement propre. L’eau circule en circuit fermé et est donc 100 % recyclée. Proche d’un éco-système auto-géré, cette symbiose entre plantes et poissons permet de cultiver de manière plus responsable, tout en subvenant à ses besoins en légumes et en poissons. Les créateurs de la serre connectée vous proposent des carpes, des tilapias ou des poissons d’ornement. Un système qui permet, selon MyFood, de faire pousser les fruits et légumes deux fois plus rapidement.
Quel est l’intérêt d’automatiser une serre ?
Vous l’aurez compris, l’intérêt de la serre de jardin connectée est de pouvoir devenir presque autosuffisant d’un point de vue alimentaire, sans expérience particulière en jardinage. Mais également d’optimiser au maximum ses rendements à l’aide des capteurs et de l’application, tout en gagnant un temps considérable. D’après Mickaël Gandecki, une heure d’entretien par semaine est suffisant. Il faudra tout de même prévoir de remplacer les filtres des bassins et s’assurer que les plantes ne bouchent pas les buses d’irrigation. Ce système serait très vite rentabilisé et il permet bien évidemment de cultiver de manière raisonnée.
→ Si nous, en tant qu’occidentaux, voyons surtout ces serres nouvelle génération comme l’occasion d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, il faut aussi y voir l’opportunité de nourrir des populations entières situées dans des régions aux climats extrêmes.
Une éolienne génératrice d’électricité et d’eau !
Eole Water, une entreprise implantée dans le sud de la France est devenue le leader mondial dans le domaine des systèmes éoliens de production d’eau par condensation.
Après dix années de recherche, les ingénieurs ont mis au point un système breveté composé d’une éolienne capable de produire de l’eau à partir de la condensation de l’air.
Le principe en apparence simple consiste à aspirer l’air ambiant, puis à le laisser se condenser par un procédé de refroidissement alimenté par de l’électricité produite par l’éolienne. L’agrégat de condensation forme au final de l’eau qui sera stockée dans le mat avant d’être filtrée dans une dernière opération.
Selon les données communiquées par la société, le modèle éolien mobile « WMS 500 » haut de 14 mètres et muni d’une turbine de 8,5 mètres serait en mesure de produire 514 litres d’eau en 24 heures, dans des « conditions dites normales ».
La proportion d’eau obtenue va varier en fonction de la typologie de l’endroit géographique sélectionné :
- 610 litres d’eau dans une zone côtière avec une température de l’air de 30°C pour un taux d’humidité de l’ordre de 70% ;
- 263 litres d’eau dans une zone aride, montagneuse (25°C / 40° HR) ;
- 132 litres d’eau dans une zone désertique (35°C / 30° HR)
Fabriquer son frigo sans électrécitè
Introduction
Dans les pays où la température monte fréquemment au-dessus de 20°C, la nourriture ne reste pas fraîche longtemps. Une tomate, par exemple, s’abime en seulement 2 jours. Aussi, compte tenu du prix et de la consommation énergétique d’un frigo, la conservation des aliments est un problème récurant dans les pays en voie de développement. Ainsi, sans moyens de conservation, même si une famille touchée par la pauvreté produit suffisamment de nourriture pour pouvoir s’alimenter, elle a peu de moyens de lutter contre la faim.
Un système permettant la préservation des aliments peut ainsi grandement améliorer la vie quotidienne de nombreuses familles. Il ouvre notamment des opportunités économiques : conserver ses aliments c’est aussi pouvoir les vendre.
En dehors de tout soucis financiers, une famille peut également rechercher à consommer moins d’énergie en privilégiant des moyens de réfrigération naturels et ainsi diminuer son impact environnemental.
Le Zeer Pot – frigo du désert – peut s’avérer une solution viable au problème. C’est un dispositif de réfrigération qui maintient les aliments au frais, sans électricité, grâce au principe de refroidissement par évaporation. Cette technologie peu coûteuse et facile à fabriquer peut être utilisée pour refroidir des substances telles que l’eau, les aliments ou les médicaments sensibles aux hautes températures. Elle permet d’éviter les mouches ou autres insectes. De plus, disposés dans un Zeer Pot la plupart des aliments se conservent 15 à 20 jours de plus que laissés à l’air libre et les légumes gardent mieux leurs vitamines. En effet, dans de bonnes conditions (explicitées plus loin dans ce tutoriel), la température à l’intérieur du système peut atteindre 10°C de moins que la température extérieur.
Video d’introduction
Matériaux
• 1 pot en terre cuite (ou argile) de 50 x 46 cm, de préférence rond (50cm de diamètre)
• 1 pot en terre cuite (ou argile) de 30 x 40 cm, de préférence rond (30cm de diamètre)
• Environ 45 kg de sable fin
• Environ 15 litres d’eau potable*
• 1 tissu respirant ou couvercle
Adaptabilité :
Les dimensions des deux pots varient selon la quantité d’aliments que vous souhaitez pouvoir conserver. Ici nous proposons de construire un Zeer Pot pouvant contenir 12 kg d’aliments. Pour cela il faudra un pot externe de 50 cm de diamètre et un pot interne de 30 cm de diamètre. La taille peut être adaptée en fonction des besoins à condition de respecter les proportions.
Précautions sanitaires :
Attention : *utiliser une eau souillée risquerait de contaminer les aliments déposés dans le pot interne. Il en sera de même si le sable contient des éléments nocifs comme des hydrocarbures.
Outils
Aucun outil n’est nécessaire pour fabriquer un Zeer Pot
Étape 1 – Fonctionnement
Le Zeer Pot c’est : 2 poteries en terre cuite (ou en argile) imbriquées l’une dans l’autre avec une couche de sable humide d’environ 4 cm entre les deux. Le pot interne contient les aliments à garder au frais. Le sable permet la réfrigération du système. Le pot externe contient le tout.
L’eau contenue dans le sable a besoin d’énergie pour se transformer en vapeur, c’est le principe d’évaporation. Dans le cas présent c’est notamment la chaleur contenue dans le pot interne qui va fournir cette énergie et permettre à l’eau de s’évaporer. Cette réaction thermique permet ainsi de faire descendre la température du pot interne et de conserver les aliments au frais.
Étape 2 – Pot externe
Dans le fond du pot externe disposer une couche de sable suffisamment épaisse pour que le haut du pot interne soit à la même hauteur que le haut du pot externe. Puis humidifier.
Étape 3 – Pot Interne
Placer le pot interne à l’intérieur du pot externe.
Attention : le pot doit être bien stabilisé sur la première couche de sable et disposé au centre du pot externe.
Étape 4 – Sable
Combler le vide entre les deux pots par plusieurs couches de sable successives…
Étape 5 – Eau
… sans oublier d’humecter le sable à chacune des couches.
Étape 6 – Utilisation
• Placer le système dans une zone sèche, à l’abri du soleil et dans un courant d’air.
• Remplir le Zeer Pot avec les aliments.
• Humecter le tissu respirant et le placer à la surface du système en guise de couvercle.
• Ré-humidifier le sable dès qu’il commence à sécher, soit deux fois par jour environ.
Étape 7 – Se servir au mieux du Zeer Pot
Que mettre dans un Zeer Pot ?
• Tous les légumes frais qui sont susceptibles de pourrir rapidement
• De l’eau, afin qu’elle reste fraiche
• Des médicaments supportant mal la chaleur
Attention : le sable doit rester bien humide et le système doit bénéficier d’un flux d’air continu, qui puisse passer tout autour du pot. Il est vivement conseillé de surélever le pot (sur un trépier par exemple) afin que l’air puisse circuler au mieux.
Attention : Certains légumes dégagent un gaz (l’étylène) en murissant. Cependant d’autres aliments peuvent pourrir au contact de ce gaz. Il est donc conseillé d’éviter le mélange des cucurbitacés avec des pommes, tomates, poivrons… Pour plus de précisions à ce sujet, le document en lien contient un tableau récapitulatif de la conservation d’aliments du quotidien :http://horizonalimentaire.fr/sites/horizonalimentaire.fr/files/fichiers/guide_conservation_fetl_comite_conso_aprifel.pdf
un Landais produit son électricité verte… sur son balcon
A 86 ans, un Landais produit son électricité verte… sur son balcon, avec de l’eau
Lecture 2 min
Accueil Politique Ségolène Royal
Par Cyril Champ
Publié le 18/11/2016 à 8h42. Mis à jour le 21/11/2016 à 12h05
Originaire de Saint-Paul-lès-Dax, mais résidant à Albi (dans le Tarn) Marcel Mothes a conçu de ses mains un prototype qui produit de l’énergie avec de l’eau.
La faconde inarrêtable et la conviction du progrès collée au corps, Marcel Mothes vit sa retraite intensément. Cet Albigeois, né à Saint-Paul-lès-Dax en 1930, s’est fixé un objectif : développer et faire connaître son invention, une centrale hydroélectrique domestique . L’appareil, monté sur le balcon de son appartement, est un système d’une simplicité trompeuse.
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Un réservoir d’eau, un piston pour faire circuler le liquide qui, sous pression, actionne une turbine raccordée à un générateur. Puis l’eau se réinjecte dans un circuit fermé à l’aide d’une motopompe. À la sortie, un courant de 220 volts alternatif qui alimente radiateurs, réfrigérateur, ventilateur, télévision et ses éclairages, sans produire une quelconque pollution. Sportif et hyperactif, Marcel Mothes a mis près de trois ans à faire aboutir son ambition.
« Tout au long de ma vie, j’ai touché un petit peu à tout. À la menuiserie, la plomberie, l’électricité… Tout cela réuni m’a apporté des connaissances nécessaires », explique-t-il, enthousiaste. Après avoir connecté son foyer, ce « pur Landais » souhaite à présent remplacer par sa création le moteur de son voilier « Osycroire », à quai dans la marina du Cap d’Agde.
À la recherche de soutiens
Trois brevets ont déjà été déposés à l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi) pour protéger la « Marc Moths Eternel Ecolo », imaginée à plusieurs échelles. Place maintenant à la recherche d’investisseurs mais aussid’ingénieurs pour valider le projet et la faire entrer dans les foyers français.
« Plus vous mettez de quantité d’eau, plus il y a de pression. Mais vu sa taille,mon appareil manque de puissance. C’est pour cela que je recherche des industriels. » Proactif, cet ancien chauffeur routier a également alerté son député, Jacques Valax (2e circonscription du Tarn).
Ce dernier l’a mis en contact avec l’école des Mines Albi-Carmaux, qui aurait depuis entrepris des recherches. Une prise en main dont Marcel Mothes peine à voir les avancées : « Ils sont en train de faire des essais mais je n’en sais pas grand-chose. J’ai également écrit à Ségolène Royal (ministre de l’Ecologie). Mais tout cela me donne l’impression qu’il va falloir que je ne compte que sur moi-même. »
Conscience environnementale
À la base de ce projet, une forte conscience des problèmes environnementaux liés aux énergies fossiles. S’il peste contre le nucléaire, « un danger pour tous », il trouve également à redire des actuelles sources d’énergie renouvelable. Et notamment l’éolien et le photovoltaïque, coupables à ses yeux de n’être source d’électricité que par intermittence. « Tandis que l’appareil que j’ai conçu peut produire éternellement ! »
Rugbyman chez les juniors de l’US Dax, puis joueur au sein de l’équipe première d’Albi durant six saisons dans les années 1950, Marcel Mothes continue de vouloir animer les foules. Prenant l’exemple de la mobilisation contre le barrage de Sivens (Tarn), à quelques kilomètres de chez lui, il espère une prise de conscience de la population : « Les gens devraient se rassembler, encore plus nombreux, pour défendre le genre d’appareil que je propose. C’est essentiel pour l’avenir de nos enfants. »
le générateur d’eau atmosphérique et solaire
Selon l’ONU, plus de 2 milliards d’êtres humains ne disposent toujours pas d’un accès pérenne à l’eau potable. 90% de ces personnes qui résident en zone rurale et isolée sont victimes de stress hydrique en raison du réchauffement climatique. Et afin de répondre aux pénuries d’eau de plus en plus fréquentes, des ingénieurs tunisiens ont mis au point un petit générateur atmosphérique transportable permettant de capter l’humidité de l’air pour produire 20 à 30 litres d’eau potable par jour.
Alors que la crise climatique s’intensifie et que les ressources en eau potable et buvable s’amenuisent, de nombreux gouvernements se retrouvent dans l’obligation d’imposer aux populations des restrictions d’accès à cette ressource pourtant vitale. Selon les experts du climat de l’Organisation des Nations unies, cette crise de l’eau qui sévit depuis longtemps dans les pays du Sud, risque au cours des prochaines décennies de s’étendre à de nombreuses régions du monde.
Une réponse au stress hydrique qui affecte les pays du Sud
Pour répondre au stress hydrique qui menace de nombreux habitants sur la planète, des ingénieurs tunisiens ont récemment inventé un générateur d’eau atmosphérique dénommé par ses concepteurs le Kumulus-one. Le prototype qui a été testé dans les déserts de l’Afrique du Nord, passe bientôt en phase d’industrialisation. L’appareil déjà en précommande serait déployé dans des régions particulièrement touchées par le manque d’eau comme la Tunisie, l’Espagne, l’Italie et le sud de la France, nous précise Iheb Triki, ingénieur et cofondateur de la jeune pousse Kumulus Water : « Il existe 6 fois plus d’eau circulant sous forme de vapeur dans l’air que celle que renferme sous forme liquide toutes les rivières du monde. C’est en partant de ce constat que nous avons décidé de créer notre machine, et mis au point un processus pour extraire cette eau de l’atmosphère. Le principe à l’œuvre dans notre générateur consiste à réduire la température de l’air qui a été aspirée par l’appareil pour voir apparaître des gouttes d’eau. »
Un générateur de rosée artificielle
Le Kumulus reproduit le phénomène naturel de la rosée, explique l’ingénieur : « Cette condensation, que l’on observe chaque matin dans toutes les régions du monde, y compris dans des déserts considérés comme particulièrement arides, est depuis longtemps reproductible en laboratoire. La limite de température pour générer des gouttelettes d’eau à partir de la vapeur se nomme, par ailleurs, une température de rosée. Mais l’autre complexité de notre générateur a été de transformer une eau extrêmement pure et distillée, qui est au passage impropre à la consommation humaine, en une eau potable et surtout buvable.» Iheb Triki explique comment rendre l’eau du générateur potable : « Nous avons dû rajouter plusieurs filtres, certains pour éliminer des impuretés comme la présence éventuelle de métaux lourds et de résidus de pesticides qui seraient nuisibles à la santé humaine et d’autres pour reminéraliser le liquide obtenu. Ces filtres sont tous constitués de matériaux naturels, par exemple, en employant différents extraits de pierres qui délivreront les minéraux essentiels pour rendre cette eau buvable. »
20 à 30 litres d’eau potable par jour
Le Kumulus fait la taille d’un mini-réfrigérateur, et produit environ une trentaine de litres d’eau par jour, précise Iheb Triki : « Le prix de revient au litre généré par l’appareil est estimé à une quinzaine de centimes d’euros, c’est-à-dire 30 à 50 % moins cher que l’eau qui est vendue en bouteille. Entre un quart et un tiers de ce prix concerne la consommation électrique du générateur. » Et Iheb Triki de conclure : « Pour abaisser encore les coûts de fonctionnement, le courant peut provenir de systèmes d’énergies renouvelables comme des panneaux photovoltaïques ou des éoliennes avec l’avantage de réduire le bilan carbone de l’utilisation de notre machine. Selon les expertises effectuées par des laboratoires indépendants, notre générateur d’eau atmosphérique permet ainsi d’économiser deux à trois mille tonnes de CO2 par an, comparativement aux autres dispositifs de condensation capables de produire une eau potable. »
L’eau du robinet produit de l’électricité
Quand l’eau du robinet produit de l’électricité
Jean Christophe Magnenet
Publié le 22/04/11 à 00h00 — Mis à jour le 12/09/14 à 17h40
A Nice, avenue Brancolar, un léger vrombissement passe au travers d’une grande porte blanche. Derrière, une drôle de machine bleue. « C’est une micro-turbine », explique Benoît Le Falher, directeur d’exploitation de Veolia Eau. D’un côté de l’eau potable, traitée en amont à l’usine de Super-Rimiez, arrive par un gros tuyau. Elle en ressort intacte, dans une autre canalisation, mais après avoir fait tourner cette turbine qui produit de l’électricité. « L’usine d’eau potable est située à 220 m d’altitude », détaille le dirigeant. « L’eau descend en ville : la gravité entraîne forcément une pression dans les tuyaux, raconte-t-il. A partir de 1999, nous avons tenté de trouver un moyen d’utiliser cette énergie naturelle ». Et après 9 ans de démarches administratives, cette turbine en inox inédite a pu être implantée sur le réseau d’eau potable niçois. « Une première en France ! sourit Benoît le Falher. Deux autres turbines ont depuis été installées, dont la dernière route de Turin, en décembre dernier ». Un investissement total qui dépasse 1,5 million d’euros. De quoi produire au total 5 millions de KW/h par an, revendus à EDF. « Une fois amorties, dans environ 5 ans, ces installations, qui génèrent plus de 400 000 € de revenus annuels, reviendront à Nice Côte d’Azur », précise le directeur.
De son côté, la communauté urbaine compterait faire tourner une quatrième turbine avec l’eau brute évacuée du trop-plein de Super Rimiez, selon Benoît Le Falher. De quoi au total produire l’équivalent de la consommation électrique annuelle de l’usine d’eau potable de Nice, « tout de même l’une des plus grosses structures de ce type dans tout le Sud-Est ».
Voici les panneaux pluvio-voltaïques
Après les panneaux solaires, voici les panneaux pluvio-voltaïques
14 septembre 2023 à 11:05
Des chercheurs chinois ont mis au point des panneaux capables de convertir l’énergie des gouttes de pluie en électricité. Cette innovation, baptisée panneaux pluvio-voltaïques, se rapproche des panneaux solaires classiques, avec un fonctionnement un peu différent.
Un panneau solaire hybride qui fonctionne grâce à la pluie
Nous connaissons déjà bien l’énergie photovoltaïque. Le principe est simple, le panneau produit de l’électricité grâce aux rayons solaires. Le souci c’est qu’il ne fait pas beau tous les jours. Alors bien sûr, par temps nuageux un capteur solaire produit quand même de l’énergie, mais il en produit moins.
Aujourd’hui ce n’est plus un problème. Un nouveau panneau solaire hybride a vu le jour, un capteur qui produit de l’énergie grâce à la pluie. Ça veut dire que même quand il pleut, vous pouvez compter sur votre installation solaire pour produire une énergie gratuite.
C’est une équipe de chercheurs chinois qui a récemment développé ce prototype (je vous en reparle un peu plus bas). Doté d’un nanogénérateur transparent, il produit de l’énergie par friction des gouttes d’eau. En fait c’est l’effet triboélectrique qui est utilisé. Ça peut paraître un peu compliqué comme ça, mais vous allez voir que c’est super simple à comprendre.
Je vous explique tout de suite comment ça fonctionne. Ensuite on verra quand est-ce que vous pourrez en poser chez vous si vous êtes intéressé(e) par cette technologie.
Comment un panneau solaire transforme des gouttes d’eau en électricité ?
Très concrètement, la triboélectricité c’est un phénomène électrostatique. Vous prenez deux matériaux de nature différente, vous les mettez en contact et ça créer une charge électrostatique. C’est ce qui arrive quand on se prend un petit coup de jus.
On est nous-mêmes chargés positivement et négativement. Si vous touchez une portière de voiture par exemple, il se peut que vos électrons (la charge négative) passent de votre corps à la voiture. C’est ce transfère d’électrons qui va créer un courant.
Eh bien c’est ce qu’on a reproduit à l’intérieur de notre module solaire. Il fonctionne avec la friction des gouttes d’eau.
Si vous voulez des explications un peu plus techniques, le module solaire est recouvert d’un polymère transparent. C’est un matériau issu du carbone.
La transparence garantit le passage de la lumière sur le capteur, le fonctionnement est inchangé par beau temps.
Et c’est précisément le contact de l’eau sur le polymère qui va exercer un courant. Ce principe porte le nom de nanogénérateur triboélectrique (TENG). Très vite nous allons donc pouvoir installer des centrales solaires dans les régions les plus pluvieuses.
Quand est-ce que sera commercialisé le panneau solaire qui fonctionne sous la pluie ?
Il reste encore quelques aspects à améliorer. Le principe de base fonctionne, mais il n’est pas encore très performant. Pour vous donner un ordre d’idée, la plupart des capteurs photovoltaïques qu’on installe ont un rendement de 19% en moyenne.
Pour le moment ce capteur hybride arrive à 13% avec la partie photovoltaïque. Ça veut dire que sur tous les rayons lumineux qu’il reçoit, il n’en convertit que 13% en électricité. Pour la partie “friction“ il est à 6,5%. La production d’énergie est donc moins importante.
Petit aparté, il existe des solutions pour améliorer le rendement d’un module photovoltaïque. J’en ai répertorié 7 ici.
Pour en revenir à la commercialisation, je ne peux pas vous donner de date de sortie pour le moment. Mais avec la forte demande d’énergie renouvelable, les améliorations vont être rapidement mises en place.
D’ailleurs ce capteur photovoltaïque a déjà été amélioré une première fois. Il ne reste plus beaucoup de chemin à faire pour le rendre plus efficace.
L’université de Soochow repense le panneau solaire hybride à friction
On entend parler de ce nouveau concept depuis un petit moment. Au début le rendement était encore bien plus bas. Je ne vais pas entrer dans des détails trop techniques, pour le dire simplement : il y avait trop de résistance à la lumière du soleil.
C’est une équipe de l’université de Soochow qui a créé une électrode transparente. Elle laisse mieux passer les rayons lumineux. Du coup, même si l’efficacité peut être améliorée, on sait que le plus gros du travail a été fait.
En attendant vous pouvez toujours compter sur les technologies hybrides qui sont au point.
Quel panneau solaire hybride peut-on acheter en 2023 ?
Les plus performants à ce jour sont les panneaux solaires hybrides à eau. Ils ont même un meilleur rendement que les modules photovoltaïques.
Eux aussi 2 en 1, ils captent à la fois la lumière et la chaleur.
Ils vous alimentent en électricité et fournissent de l’eau chaude sanitaire. Vous faites plus d’économie parce que vous réduisez deux postes de dépenses importants.
D’ailleurs si vous voulez en savoir un peu plus, j’ai écrit un mini-guide sur leur fonctionnement.
Vous pouvez cliquer ici pour le lire, comme ça, vous avez toutes les options en tête avant de choisir vos panneaux.
Sinon vous pouvez aussi attendre que les innovations soient plus poussées. Attention, les aides de l’État pour l’énergie solaire vont être de moins en moins importantes. Il ne faut donc pas trop tarder non plus.
Quoi qu’il en soit l’offre de capteur solaire va bientôt être complétée par ce capteur à friction. Je vous propose de faire un petit récapitulatif avant de se dire au revoir.
Duo panneau solaire et pluie, que faut-il en retenir ?
Le capteur photovoltaïque triboélectrique est sur le point d’être prêt pour les particuliers et professionnels. Il va nous permettre de produire plus d’énergie et d’être moins dépendant(e) du beau temps.
Sa performance doit encore être améliorée mais les avancées technologiques vont permettre de le faire rapidement. Notre besoin en énergies renouvelables joue aussi un rôle sur le développement de nouvelles solutions.
Aujourd’hui vous pouvez déjà bénéficier des panneaux 2 en 1 qui font électricité et chauffage. D’ailleurs ne tardez pas trop parce que les aides de l’État commencent à diminuer.
Si vous avez besoin d’une estimation pour votre projet solaire vous pouvez cliquer ici. Ce guide est terminé mais avant de partir, vous pouvez jeter un œil à la foire aux questions juste en dessous.
Foire aux questions
De quoi se compose le module solaire qui fonctionne avec la pluie ?
Ce système hybride 2 en 1, se compose de 3 couches :
- une couche inférieure de polymère texturé qui se comporte comme une électrode commune au TENG et aux cellules photovoltaïques ;
- une couche intermédiaire (un mélange de deux polymères) ;
- une couche supérieure transparente, étanche et imperméable. Elle protège le silicium de la pluie et laisse pénétrer les rayons solaires.
Quels sont les autres types de panneaux solaires hybrides en développement ?
Des panneaux photovoltaïques qui produisent de l’énergie la nuit vont bientôt voir le jour. C’est avec la lumière infrarouge que ce capteur va produire de l’électricité. Ils sont toujours en phase de recherche et développement.
Quels sont les avantages d’un panneau sous la pluie hybride ?
Les panneaux à friction présenteraient de meilleures productions d’électricité que les installations dites classiques. Vous produisez du courant électrique aussi bien lorsque le soleil brille, que par temps de pluie. S’il pleut également la nuit, le dispositif se met en route grâce au nanogénérateur triboélectrique. Vous vous rapprochez de ce que l’on appelle l’indépendance énergétique.
Cette voiture n’aurait jamais besoin d’être rechargée
Jusqu’à 1000 miles
LA PREMIÈRE VOITURE ÉLECTRIQUE SOLAIRE SANS RECHARGE DÉVOILÉE PAR APTERA
La petite firme américaine Aptera, qui dispose d’une petite notoriété dans le milieu de la voiture électrique grâce à ses réalisations performantes en matière de rendement énergétique, tente de relancer l’intérêt du grand public avec son premier véhicule électrique solaire (sEV). Dotée de la technologie “Never Charge” maison, cette voiture à trois roues n’aurait jamais besoin d’être rechargée, en tous cas pour la plupart des trajets quotidiens.Zapping Autonews Green Le bioéthanol E85 en questions : 3e partie
L’aventure Aptera ne date pas d’hier puisque l’entreprise américaine avait dévoilé les premières esquisses de son véhicule à trois roues il y a déjà plus de 10 ans avant de rencontrer des difficultés financières. Depuis, la marque semble s’être remise sur pied et annonce le lancement de son véhicule électrique solaire sur le marché de manière plus concrète. Ce dernier offrirait une autonomie allant jusqu’à 1000 miles (1 600 km) sans avoir besoin d’être rechargé grâce à sa batterie de 100 kWh, sa légèreté et sa technologie de pointe. Loin de n’être qu’un simple prototype, ce “sEV” à trois roues est donc déjà une réalité, enfin presque, puisqu’il peut être pré-commandé sur le site de la marque contre un versement de 100 $, une somme entièrement remboursable.
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Jusqu’à 45 miles récupérés par jour
+62Credit Photo – Aptera
Le véhicule électrique solaire d’Aptera bénéficie d’un développement de longue date et d’une grande légèreté grâce à l’utilisation de matériaux composites. Ceci s’additionne à un coefficient de traînée (Cd) exceptionnel de 0,13 pour limiter au maximum la résistance à l’air. Autant de paramètres qui vont dans le sens d’une autonomie hors norme. Le génie réside aussi dans la simplicité de conception du véhicule, qui n’a besoin que de quatre pièces principales pour assembler sa structure.
Avec la technologie Never Charge, l’engin dispose de plus de 3 m2 de surface utile dédiés à la recharge solaire, avec 180 cellules solaires sur toute sa carrosserie. De quoi récupérer théoriquement jusqu’à 45 miles (72 km) d’autonomie par jour. Mais le sEV n’est pas totalement indépendant en énergie puisqu’il faudra le brancher si vous roulez trop longtemps. Il est cependant suffisamment performant pour ne jamais avoir besoin de recharger lors des trajets quotidiens. Il est en effet conçu pour pouvoir parcourir 11 000 miles (17 700 km) par an rien qu’avec la lumière du soleil.
Transport de deux personnes pendant 1 600 km
+62Credit Photo – Aptera
Une charge complète de la batterie de 100 kWh de l’Aptera permet de déplacer deux personnes, au maximum, pendant près de 1000 miles (1 600 km) sans autre source d’énergie extérieure. Seul bémol : le véhicule ne se recharge pas en roulant. Ses moteurs électriques intégrés dans les trois roues confèrent à ce véhicule inédit la transmission intégrale. Ils lui permettent d’accélérer de 0 à 60 mph (0 à 96 km/h) en seulement 3,5 secondes et d’atteindre une vitesse maximale de 177 km/h.
Réservables en finition Paradigm et Paradigm +, les premiers véhicules Aptera seront fabriqués dès 2021. Plusieurs niveaux d’autonomie sont proposés (250, 400, 600 ou 1 000 miles) en transmission intégrale ou en traction. Le prix de l’engin débute à 25 900 $ (21 350 €), ce qui n’est pas excessif si l’on mesure tout le travail accompli sur cet engin.https://www.youtube.com/embed/XOOY42xnSHU