Mois : décembre 2023
Pourquoi Ils Abandonnent ?
Mazda, Ford, Audi… : pourquoi de plus en plus de constructeurs freinent sur l’électrification ?
Choc Électrique dans l’Industrie Automobile : Mazda, Ford, Audi sur la Voie de la Résistance ? Doutes sur la rentabilité, plafonnement du marché et changements de cap stratégiques : les géants de l’automobile ralentissent l’électrification. Une révolution en pause ? Découvrez les défis qui remettent en question l’avenir électrique des constructeurs.
L’industrie de l’automobile se tourne de plus en plus vers l’électrique. Il ne s’agit ici pas d’une envie passagère mais bien d’une nécessité pour le futur de ce secteur d’activité.
Et même si les autorités ne cessent de louer les bénéfices de cette technologie, certains constructeurs commencent à freiner sur l’électrification de leur catalogue. Pourquoi ?
Le PDG de Mazda pas convaincu
Mazda fait partie des constructeurs à lever le pied sur l’électrification des voitures. Le PDG, Masahiro Moro, a fait part de ses doutes concernant cette tendance.
Selon lui, la voiture électrique ne représente pas suffisamment de pourcentage dans le marché de l’automobile pour être rentable.
“La voiture électrique représente 6% du marché américain en 2022 et 8 % en 2023, dont plus de la moitié vaut pour Tesla”.
Dans le même temps, la Commission européenne a dévoilé Euro 7: accord sur de nouvelles règles pour réduire les émissions du transport routier
Subvention VE, le conseil constitutionnel dit STOP
Stupeur : depuis lundi, l’État n’octroie plus aucun bonus pour l’achat d’une voiture électrique. En cause, une rigueur budgétaire inconnue chez nous, mais aussi une affaire qui met en lumière les difficultés des VE Outre-Rhin et partout dans le monde.
La France n’est pas l’Allemagne et si chez nous la rigueur budgétaire est une vue de l’esprit, Outre-Rhin, le moindre dépassement, c’est nein. Et c’est précisément ce qu’a dit le conseil constitutionnel local il y a un mois. Contrairement à la France, c’est lui qui décide in fine de ce qu’il convient de ce que l’État peut dépenser ou pas. Et le conseil en question a découvert une entourloupe dans les comptes du gouvernement Sholz. Ce qui serait une peccadille à Paris devient un coup de massue à Berlin.
Le bonus sacrifié pour éviter un déficit budgétaire
Car les comptes prévoyaient que 60 milliards du budget devaient être provisionnés pour les suites du Covid. La pandémie étant malgré tout beaucoup moins foudroyante que les années précédentes, le premier ministre a décidé d’affecter cette somme à la lutte contre le réchauffement climatique, histoire d’équilibrer ses comptes. Rien de grave a priori, mais a priori seulement puisque le conseil a tout simplement accusé le gouvernement de triche. Conséquence, les 60 milliards constituent un déficit budgétaire qu’il faut combler.
Le chancelier et ses ministres ont donc rogné sur tous les budgets possibles, et après tergiversations et tractations avec Karlsruhe, siège du conseil constitutionnel, il restait néanmoins 17 milliards à trouver. Or, depuis 2016, et la mise en place du bonus écologique local (qui peut atteindre jusqu’à 4 500 euros pour l’achat d’une voiture électrique) Berlin a dépensé plus de 10 milliards d’euros, soit 60 % de la somme manquante en bonus. Banco, en lissant ces investissements en moins sur quelques années, le trou est partiellement comblé et le budget est adopté. Résultat : le bonus est tout simplement supprimé.
Une décision d’autant plus brutale qu’elle a été annoncée samedi dernier, le 16 décembre au soir, et mise en application dès ce lundi 18, histoire de ne pas laisser les acheteurs se précipiter vers leur concessionnaire pour s’offrir une Volkswagen ID3 avant la date butoir. En conséquence, les voitures électriques neuves ont, en deux jours, subi une hausse des prix de 10 à 15 % selon les modèles.
les acheteurs n’ont donc pas eu le temps de paniquer, mais cette dernière s’est bel et bien installée dans les bureaux de Volfsburg (chez VW), à Stuttgart, (chez Mercedes), et à Munich (chez BMW). Car tous ont massivement investi dans la bascule vers l’électrique. Selon le Wall Street Journal, le seul groupe Volkswagen pourrait dépenser 180 milliards sur plusieurs années pour électrifier l’ensemble de ses modèles. BMW, et Mercedes, déposent eux aussi des dizaines de milliards sur la table de l’électrique. Autant dire que la bûche de Noël va avoir un petit goût amer pour les marques allemandes.
Surtout qu’un cataclysme ne venant jamais seul, les ventes d’électriques sont plutôt à la ramasse ces derniers mois. Au mois de novembre, elles ont baissé en Allemagne de 22,5 % au point ou VW a mis quelques-unes de ces unités de production d’électriques à l’arrêt plusieurs jours. Du coup, l’objectif, ambitieux, de vendre 5 millions de VE d’ici 2030 n’est plus qu’une utopie.
Ce syndrome de l’électrique qui a le hoquet n’est d’ailleurs pas exclusivement allemand. Les États-Unis en sont eux aussi victimes. L’administration Biden a beau infuser 314 milliards de dollars dans l’économie verte, les ventes d’électriques ne décollent pas. Ford ralentit la production de son pick-up F150 Lightning, pour cause de stocks qui se mesurent aujourd’hui en mois et en a fait autant de sa Mustang Mach-e pour les mêmes raisons.
En France aussi, les effets du bonus se réduisent, et il ne concernera plus que 41 % du marché, contre 80 % auparavant. Au nom d’un protectionnisme bienvenu, certes, mais aussi au détriment du déploiement de la fée électricité sur les routes.
Son téléphone qui se recharge sans électricité
Tesla fait plus fort que Apple avec son téléphone qui se recharge sans électricité
Découvrez en exclusivité les dernières informations sur le téléphone Tesla d’Elon Musk et les rumeurs sur le Tesla Model Pi 5G 2023.
C’est officiel ! Le futur téléphone Tesla créé par Elon Musk va bientôt voir le jour. Alors que son nom et sa date de sortie circulent déjà, de nouvelles rumeurs circulent autour de son design, de ses options techniques et de son prix !
Tout savoir sur le nouveau téléphone Tesla
Depuis un certain temps, le monde de la technologie est en effervescence. Et pour cause… Elon Musk a annoncé la sortie d’un mystérieux téléphone Tesla.
Baptisé Tesla Model Pi 5G 2023, ce smartphone suscite autant de fascination que de questions. Sans surprise.
Le téléphone Tesla se positionne comme un produit qui va révolutionner le marché. Il se pourrait même qu’il fasse concurrence aux iPhones de chez Apple ! Ce n’est donc pas rien.
Malheureusement, Elon Musk en a très peu dit sur le sujet. À ce jour, peu d’informations ont été données sur ce nouveau téléphone Tesla.
La question que tous les fans se posent ? Celle du design du téléphone Tesla. Les rumeurs vont bon train, mais aucune certitude n’émerge.
Les vidéos de 2022 déjà parues sont décryptées à la loupe. Certains fans évoquent alors une amélioration par rapport à l’iPhone.
Cependant, Elon Musk veut faire dans la créativité. Il ne souhaite pas emprunter les sentiers déjà foulés par Apple. La véritable nature du design du Tesla Model Pi 5G 2023 reste donc, pour le moment, un secret bien gardé.
On sait tout de même déjà que l’écran aura une taille de 6,7 pouces avec une résolution de 1284 x 2778 pixels. Il promet ainsi une expérience visuelle ultra immersive.
La batterie, quant à elle, sera de 4700 mAh. Entièrement solaire, elle ajoute une dimension écologique en permettant le rechargement à la lumière du jour.
Des rumeurs évoquent également une connexion au réseau mobile distribué de Starlink et des capacités de commande par la pensée grâce à un implant. Ce n’est donc pas rien.
Ces options doivent toutefois être confirmer par les équipes d’Elon Musk. Affaire à suivre donc…
Disponible avant la fin de l’année 2023 ?
Le smartphone Tesla N’EN plus de faire le buzz sur la Toile. Tous les fans comptent les jours et ont hâte de découvrir cette nouvelle pépite.
Une révolution : UNE BATTERIE POUR VOTRE MAISON
Cette batterie révolutionnaire dure 50 ans et fait fonctionner votre maison pendant 7 jours
La société néerlandaise Borg Energy Storage se prépare à lancer sa batterie domestique. Elle sera livrée à partir de l’année prochaine aux premiers clients.
C’est une batterie révolutionnaire qui a été conçue par l’entreprise néerlandaise Borg Energy Storage. Ce n’est pas une batterie traditionnelle. C’est une batterie thermique. Une batterie thermique est un dispositif de stockage d’énergie qui utilise la chaleur pour stocker et libérer de l’énergie. Contrairement aux batteries traditionnelles qui stockent de l’énergie chimique, une batterie thermique accumule de l’énergie sous forme de chaleur, souvent en chauffant un matériau comme le sel fondu. Lorsqu’il est nécessaire de libérer de l’énergie, la chaleur stockée est convertie en électricité, généralement via un moteur thermodynamique.
Si bien que la batterie de Borg Energy Storage est en fait un réservoir thermique d’un volume de quatre mètres cubes, que vous enterrez sous terre. La batterie a une capacité de stockage d’environ 200 kilowattheures. Une maison moyenne consomme environ 30 kWh par jour, donc 200 kWh pourraient la faire fonctionner pendant environ 6 à 7 jours. Une machine à laver utilise environ 0,3 à 1 kWh par charge donc avec 200 kWh, vous pourriez faire entre 200 et 600 lessives.
Vous chargez la batterie avec de l’énergie thermique provenant de panneaux solaires, de pompes à chaleur ou d’autres sources d’énergie. Selon Borg, la batterie ne perd que 1 pour cent de sa charge par jour lorsqu’elle n’est pas utilisée. La batterie ‘durera au moins 50 ans’, a déclaré le co-fondateur Joost Spanjer à Solar Magazine. « Le stockage thermique est beaucoup plus efficace que le stockage électrique. C’est pourquoi nous avons développé une batterie thermique, suffisante pour fournir des jours d’eau chaude aux maisons. »
Plus de 100 000 euros car ses tracteurs « polluent la vue » d’un gîte de luxe
Un agriculteur installé au cœur du vignoble de Vaison-la-Romaine est poursuivi en justice par un voisin. Propriétaire de gîtes haut de gamme, à 2 km de la ferme de Vincent Blanc, il estime que la présence « d’engins agricoles engendre une pollution visuelle ».
À vol d’oiseau, sa ferme est à deux kilomètres des luxueux gîtes plantés en haut d’un vallon, avec vue plongeante sur le vignoble de la plaine vaisonnaise (dans le Nord Vaucluse). Une véritable image de carte postale quand l’automne teinte les feuilles d’ocre.
Dans le creux de la vallée, se dessine l’exploitation agricole de Vincent Blanc installée depuis 1996. Vigneron et prestataire de services, il entrepose sur son terrain, à l’arrière de sa ferme, une moissonneuse-batteuse, de gros tracteurs, des camions, des machines à vendanger… Des engins indispensables à l’exercice de son activité.
Il y laisse également les gravats issus des travaux de restauration de sa ferme. Autant d’objets qui ne sont pas du goût de son voisin. Et les ennuis ont commencé en 2020, quatre ans après l’achat du vieux mas de pierre…
le bruit et l’odeur de ses vaches gênaient
Conflit de voisinage : le bruit et l’odeur de ses vaches gênaient, la condamnation d’un éleveur confirmée
Cette décision de justice pour un éleveur de l’Oise intervient trois jours après que les députés ont adopté une proposition de loi transpartisane limitant les recours pour conflits de voisinage.
La Cour de cassation a rejeté ce jeudi 7 décembre le pourvoi d’un agriculteur de l’Oise condamné à verser plus de 100 000 euros de dommages et intérêts à des riverains se plaignant du bruit et de l’odeur de ses vaches. La Cour de cassation a jugé dans son arrêt, que les nuisances « excédaient, par leur nature, leur récurrence et leur intensité, les inconvénients normaux du voisinage ».
Condamnation confirmée pour Vincent Verschuere
011
La Cour de cassation a rejeté, ce jeudi 7 décembre, le pourvoi en cassation de Vincent Verschuere. Cet éleveur laitier de l’Oise a été condamné en mars 2022, par la Cour d’appel d’Amiens, à verser plus de 100 000 € de dommages et intérêts à des voisins pour « troubles anormaux de voisinage ». (Article mis à jour le 7/12/23 à 16 h 00)
« Je savais que les chances étaient minces, mais j’avais quand même un petit espoir, là tous mes espoirs sont anéantis. C’est un gros coup au moral », nous confie Vincent Verschuere, éleveur laitier dans l’Oise. La Cour de cassation, réunie le 24 octobre, a en effet confirmé, ce jeudi 7 décembre 2023, la condamnation de l’EARL Verschuere, en mars 2022 par la Cour d’appel d’Amiens. L’exploitation doit verser 106 000 € de dommages et intérêts à un collectif de riverains le poursuivant pour « troubles anormaux de voisinage ».
En octobre 2022, l’éleveur avait déposé un pourvoi en cassation pour demander l’annulation de la décision judiciaire. Il espérait « une cassation pour défaut de base légale », selon son avocat Me Timothée Dufour, puisque la Cour d’appel n’a pas pris en compte la loi de 2021 qui fait entrer les sons et les odeurs dans le patrimoine sensoriel des campagnes. Sachant que lundi justement, les députés ont adopté une proposition de loi destinée à limiter les conflits de voisinage et les dépôts de plaintes de néo-ruraux à l’encontre des agriculteurs.
Le producteur nous dit « devoir repartir devant le tribunal de grande instance de Beauvais, afin que celui-ci statue sur les aménagements proposés » en plus de ceux déjà effectués. Autrement dit : « l’isolation du bâtiment côté riverains et l’installation d’un nouveau système de ventilation », précise-t-il. « Cela représenterait encore un investissement de 100 000 à 150 000 €. »
« Soit ils seront suffisants, soit le juge imposera un changement de destination ou la démolition du bâtiment, auquel cas on ne pourra plus accueillir de cheptel, explique Vincent Verschuere, qui ne voit pas quoi faire de plus. Mon activité, basée sur la production laitière, serait totalement remise en cause. Je n’ai pas de terrain ailleurs. De toute façon, on ne déplace pas stabulation, salle de traite et fosse comme ça ! Et je ne pourrais pas refinancer une construction. »
En mars 2022, quelques jours après le jugement de la Cour d’appel d’Amiens, la rédaction était allée à la rencontre de l’éleveur, sur son exploitation, Vincent Verschuere nous confiait alors son incompréhension, son désarroi, sa colère :
UNE ÉTUDE révéle Une supériorité de fiabilité des voitures thermiques
Choquant ! Les voitures électriques et hybrides moins fiables que les thermiques
© Envato Voir le sommaire
Dans un contexte où les véhicules électriques et hybrides gagnent en popularité, une récente étude vient remettre en question leur fiabilité comparée aux voitures thermiques. Alors que la transition vers une mobilité plus écologique s’accélère, cette étude soulève des interrogations importantes sur la durabilité de ces technologies émergentes.
La fiabilité des véhicules thermiques sérieusement remise en question
Une étude récente de Consumer Reports, relayée par Engadget, révèle une supériorité de fiabilité des voitures thermiques par rapport à leurs homologues électriques et hybrides. Ces véhicules, fruits de décennies de développement, affichent une robustesse supérieure, avec moins de problèmes de maintenance en moyenne.
Le rapport de TÜV-SÜD a particulièrement mis en évidence la Tesla Model 3 comme l’un des véhicules les moins fiables du marché. Cette tendance serait généralisée à l’ensemble des véhicules électriques, qui, selon Consumer Reports, connaissent en moyenne 79% de problèmes de maintenance supplémentaires par rapport aux véhicules thermiques. Les véhicules hybrides rechargeables ne sont pas en reste, avec un taux encore plus élevé de 146% de soucis supplémentaires.
L’exception étonnante des hybrides non rechargeables
Malgré ces constats, les voitures hybrides non rechargeables se distinguent favorablement. Elles présentent en effet 26% moins de problèmes de maintenance que les véhicules à essence ou diesel. Cette donnée, issue de l’analyse de quelque 330 000 véhicules produits majoritairement entre 2000 et 2023, apporte une nuance importante dans le débat sur la fiabilité des véhicules modernes.
Impact de cette étude sur la perception des consommateurs
Les résultats de cette étude peuvent-ils influencer la décision des consommateurs au moment de passer à l’électrique, en particulier avec la récente annonce d’une hausse des prix de l’électricité ? Cette question de fiabilité devient donc un facteur clé dans le choix du type de véhicule, surtout dans un contexte d’évolution rapide des technologies automobiles.