Catégorie : AGRICULTURE
Le groupe Avril, présidé par le patron de laFNSEA, s’enrichit sur le dos de l’État
L’entreprise d’Arnaud Rousseau est devenue leader sur le marché des « biocarburants ». Son
or jaune, c’est le colza. La société a prospéré grâce à une réglementation sur mesure et à un
important rabais fiscal.
Arnaud Rousseau ne dirige pas seulement la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), il est aussi le patron d’un mastodonte de l’industrie agroalimentaire, le groupe Avril, géant français des huiles et protéines végétales. Opérant dans 19 pays, ce groupe, peu connu du grand public, pèse tout de même 9 milliards d’euros en chiffre d’affaires en 2022, compte 7 300 salariés, et a réalisé 218 millions d’euros de profit la même année, un résultat net en hausse de 45 % !
Le 30 mars 2022, à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, la
Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) organise un « grand
oral » des candidats à la fonction suprême à l’occasion de son congrès annuel qui se tient à
Angers (Maine-et-Loire). Emmanuel Macron intervient, en vidéo, depuis son QG de
campagne. Et il fait cette promesse : « Je voulais ici vous le dire très clairement. Le Crit’Air 1
sera attribué aux véhicules qui roulent en permanence au B100. C’était, je le sais, attendu. »
Le B100 ? C’est un carburant fait d’huile de colza. Les poids lourds roulant exclusivement
avec ce produit vont donc obtenir la vignette qui autorise à circuler dans les « zones à faibles
émissions » (ZFE) mises en place dans les grandes agglomérations pour limiter la pollution
locale. Deux semaines plus tard, le 16 avril, l’arrêté paraît au Journal officiel. On est entre les
deux tours de la présidentielle, il n’y a eu aucune consultation publique.
La décision ne tombe pas du ciel. Elle est particulièrement favorable à une société étroitement
liée à la FNSEA : Avril, quatrième groupe agroalimentaire français, qui a lancé trois ans et
demi plus tôt l’Oleo100, un carburant B100. De la graine de colza qu’il achète auprès des
coopératives de producteurs comme sur les marchés mondiaux, et qu’il fait passer dans ses
usines de trituration, le groupe Avril tire à la fois un produit sec – ce qu’on appelle les
tourteaux, destinés à l’alimentation animale – et une huile végétale. C’est cette huile qui fait
tourner des moteurs Diesel.
Arnaud Rousseau, président du groupe Avril lors de la présentation de Oleo100, une énergie
végétale issue de l’agriculture française en 2018. © Photo Romuald Meigneux / Sipa
L’entreprise est présidée par Arnaud Rousseau, alors premier vice-président de la FNSEA et
dans les starting-blocks pour succéder à sa présidente, Christiane Lambert – il prendra la tête
du syndicat un an plus tard. L’attribution de la vignette vient compléter un arsenal
règlementaire qui contribue directement aux bénéfices mirobolants du groupe : grâce à un
important rabais fiscal et à la vente, en plus de son propre carburant, de « certificats » censés
aider à la décarbonation des transports, le groupe Avril, via sa filiale Saipol, dégage des
dizaines de millions d’euros de bénéfices sur un produit à la rentabilité hors normes. Loin, très
loin, de ce que touchent réellement agricultrices et agriculteurs. Et sans que l’écologie y
gagne.
Un « biocarburant » polluant
L’an dernier, le député (MoDem) Mohamed Laqhila posait une question similaire à
l’Assemblée nationale, s’interrogeant sur la différence de « traitement » entre le B100 et le
HVO, alors même que ce dernier « est homologué dans de nombreux pays européens depuis
plusieurs années ».Le HVO est un autre carburant alternatif qui peut être composé, celui-là, à partir d’huiles usagées, de graisses animales et de déchets. Autrement dit, sans recourir aux terres agricoles.
Mais les véhicules roulant au HVO, eux, ne sont pas autorisés dans les centres-villes classés
ZFE.
Le jour même de l’intervention d’Emmanuel Macron au congrès de la FNSEA, Arnaud
Rousseau se réjouit de la nouvelle dans un communiqué de la FOP (Fédération française des
producteurs d’oléagineux et de protéagineux), qu’il préside également à ce moment-là :
« L’ensemble des acteurs de la filière française des huiles et protéines végétales se félicite de
l’obtention de la vignette Crit’Air 1 pour le B100, carburant 100 % végétal », écrit-il.
La mesure était, de fait, attendue. Une présentation commerciale de l’Oleo100 auprès de
potentiels clients évoquait déjà, début 2021, la future vignette en indiquant « actions en cours
pour Crit’Air 1 et classification “véhicule propre” ».
Elle ne fait certes pas grand bruit mais certains s’en émeuvent. Le sénateur (Europe Écologie-
Les verts) Jacques Fernique s’est étonné de cette décision discrétionnaire, prise au profit d’un
seul produit. « Cette évolution réglementaire soudaine interpelle […] au sortir d’un premier
quinquennat marqué par la tenue de la convention citoyenne pour le climat et à l’orée d’un
second, placé, selon le président de la République, sous le signe d’une “méthode nouvelle”
associant l’ensemble des acteurs et dont l’écologie serait “la politique des politiques” », dit-
il dans une question adressée au Sénat le 14 juillet 2022.
Répondant à nos questions, le service communication d’Avril le reconnaît : « La demande de
classification Crit’Air 1 a été portée par les différentes associations professionnelles
représentatives des industriels producteurs de B100, des constructeurs et des transporteurs ».
On peut d’ailleurs relever sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie
publique (HATVP) que le groupe déclare avoir mené des actions de lobbying auprès de
décideurs sur le sujet.
Côté producteurs de B100, ces associations, précise-t-il, ce sont « Estérifrance, le syndicat
français des producteurs de biocarburants de type Ester méthylique d’acide gras [type dont
fait partie l’huile de colza – ndlr] », et « l’European Biodiesel Board, une association
européenne visant à promouvoir l’utilisation des biocarburants dans l’UE ». La filiale Saipol
d’Avril fait partie de l’une et de l’autre.
Usine Saipol de Grand-Couronne en Normandie qui produit du biogazole Diester. © Photo
Antoine Devouard / REA
Pourquoi une telle distinction ? Au regard de ce que dit la science, elle n’a pas lieu d’être.
« Dans un moteur, la combustion du B100 se traduit par plus de NOx [oxydes d’azote – ndlr]
qu’un carburant fossile, explique le chercheur Louis-Pierre Geffray, de l’institut Mobilités en
transition. Ces NOx supplémentaires sont normalement traités par le système antipollution du
véhicule, mais il n’y a aucune raison objective qui explique pourquoi, en usage réel, ce
biocarburant est classé Crit’Air 1, à la différence du HVO et du diesel qui sont restés
en Crit’Air 2. »
AirParif, qui observe la qualité de l’air en Île-de-France, est arrivé aux mêmes conclusions en
comparant les émissions du diesel et des carburants alternatifs.
Interrogé sur le sujet, le ministère des finances – auquel est maintenant rattachée la Direction
générale de l’énergie et du climat qui avait signé l’arrêté en question – indique que le B100
permet des réductions d’autres émissions. Et que si le HVO est exclu, c’est qu’il n’y a pas de
moteur permettant de s’assurer qu’« il ne sera utilisé que du carburant HVO ».
Ce traitement favorable au carburant issu de l’huile de colza n’est pas anecdotique. Il fait
partie du « business model » d’Avril, mastodonte présent dans dix-neuf pays, au chiffre d’affaires, en 2022, de 9 milliards d’euros. Depuis longtemps, le groupe développe une
stratégie d’influence auprès de la puissance publique comme auprès des gros acteurs du
secteur, afin de s’assurer une position hégémonique sur le marché.
Comme Mediapart l’avait écrit, une importante niche fiscale était déjà favorable, au cours des
années 2000 et 2010, à un produit du groupe Avril …
Salon de l’agriculture : La débâcle
« Ça va crescendo »: l’alcool coule toujours à flot au Salon de l’agriculture malgré les mesures
« Plus l’heure avance, plus les gens ont picolé »: après les polémiques de 2023, l’alcool coule toujours à flot au Salon de l’agriculture
Malgré l’existence de points d’eau et les mises en garde des organisateurs, des scènes de surconsommation d’alcool sont constatées dans les allées du Salon de l’agriculture.
« On est entre copains, on boit un coup, on profite des bonnes choses ». Si le Salon de l’agriculture permet aux agriculteurs de partager leur travail, c’est aussi pour beaucoup de visiteurs l’occasion de boire un, ou plusieurs verres. Entre les cornemuses bretonnes et les chants basques, l’ambiance devient vite festive dans les allées du parc des expositions.
« On fait la fête on chante et tout, c’est extraordinaire, c’est des bons moments », confirme un visiteur au micro de BFMTV.
Si certains disent « savoir se gérer », réussir à « boire un coup, chanter une chanson, manger un bout sans forcément abuser », ça n’est pas le cas de tous. Après une édition 2023 du Salon de l’agriculture marquée par des scènes de surconsommation d’alcool, de nouveaux abus sont constatés cette année passée une certaine heure de la journée.
« Ça va crescendo, plus l’heure avance plus les gens ont picolé et plus l’ambiance est folle », commente un jeune homme.
l’essentiel Après une édition 2023 marquée par les débordements liés à la surconsommation d’alcool, on aurait pu croire que le Salon de l’Agriculture 2024 allait être un peu plus « soft ». Pourtant, à la nuit tombée, ce ne sont pas les scènes de beuverie qui manquent…
18h44, au Salon de l’Agriculture. Tandis que les derniers visiteurs quittent les halls du parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, où se tient depuis samedi 24 février la grande fête du monde agricole, d’autres s’engouffrent dans le pavillon 3 dédié aux produits et saveurs de France. D’ici une poignée de minutes, à 19 heures, le public doit quitter les lieux. Seuls les exposants, la sécurité, la presse, et bien sûr l’organisation du Salon sont autorisés à rester.
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À l’intérieur du gigantesque hall, des groupes de fêtards se forment autour des stands régionaux. Des agents de sécurité commencent à bloquer les accès du pavillon, et somment ceux qui ne disposent pas d’un « pass » de quitter les lieux.
Passé 19 heures, c’est la règle, les exposants n’ont plus le droit de servir de boissons alcoolisées. Pourtant, rares sont ceux qui n’ont pas un verre à la main. Et à mesure que le temps passe et que la sécurité se fait plus insistante, des groupes se replient à l’intérieur des stands, qu’ils recouvrent d’une bâche pour s’abriter des regards. Ici, l’alcool coule à flots. Des fumeurs allument leur cigarette. « Il y a trois ans, j’ai vu des gens complètement bourrés vomir en plein milieu des allées, confie une habituée. Certains soirs, c’est vraiment du grand n’importe quoi. »
« On a de plus en plus de mal à les virer »
Si 2024 devait être l’année du retour au calme, après une édition 2023 marquée par les abus d’alcool, force est de constater qu’il n’en est rien. Un agent de sécurité, qui souhaite rester anonyme, s’en agace : « Tous les soirs c’est pareil, les fêtards sont raides et on a de plus en plus de mal à les virer. Hier, j’ai failli en venir aux mains avec un homme qui m’avait jeté un verre de bière au visage juste parce que je lui avais attrapé le bras pour le faire sortir… »
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Pour éviter la mauvaise publicité due aux excès, l’organisation du Salon avait pourtant mis les moyens : cette année, des « désoiffeurs » ont arpenté les allées pour offrir des verres d’eau, des spots audio invitant à la sobriété ont été diffusés, et une charte a même été imposée aux exposants, les invitant à ne plus servir de pinte le week-end, ni de vendre de bouteille ouverte.
Car en cas de consommation excessive, la punition peut être sévère. « Si les règles ne sont pas respectées, on prendra des sanctions qui pourront aller jusqu’à la fermeture du stand », menaçait en début de semaine, auprès de Ouest-France, Valérie Le Roy, directrice du Salon.
Reste désormais à espérer que le dernier week-end de l’événement, ces samedi 2 et dimanche 3 mars, ne vienne pas encore entacher l’image déjà sévèrement écornée par l’ouverture houleuse du Salon lors de la venue d’Emmanuel Macron, samedi 24 février.
Comment faire face à l’augmentation du gaz
Augmentation des prix du gaz en 2024 : s’en protéger
Le prix du gaz a augmenté en janvier 2024 du fait de la hausse de la taxe de l’accise sur les gaz naturels, représentant un surplus de 20.63 €/an à 220.67 €/an pour les consommateurs. Ceux-ci verront de nouveau leur facture augmenter en juillet 2024 avec l’augmentation du tarif de distribution du gaz. Aujourd’hui, 12 février 2024, le prix du gaz est à 0,0968€/kWh dans une ville comme Lyon. Le gaz a notamment connu sa plus grosse hausse au cours de la période 2021-2023, du fait de la crise énergétique.
Le prix du gaz va-t-il augmenter ?
Le prix du gaz va-t-il continuer de croitre en 2024 ?
Oui, le prix du gaz va augmenter en 2024 et à deux reprises, au moins, au cours de l’année :
- Janvier 2024 : augmentation de la taxe de l’accise sur les gaz naturels ;
- Juillet 2024 : vers une augmentation du tarif de distribution du gaz ?
Augmentation du prix du gaz au 1er janvier 2024
Au 1er janvier 2024, l’accise sur les gaz naturels a subi une forte augmentation en ayant presque doublé, passant de 8,37 €/MWh à 16,37 €/MWh.
À noter qu’avec cette hausse, la taxe va représenter 220.67 €/an pour un ménage utilisant le gaz pour son chauffageavec 13480 kWh/an de consommation. Pour les consommateurs de gaz pour l’eau et la cuisson ayant une consommation de 1260 kWh/an, l’accise sur les gaz naturels sera de 20.63 €/an sur la facture.
Augmentation du prix du gaz en juillet 2024
Le prix du gaz pourrait également être augmenté en juillet 2024. Cette hausse-ci serait cette fois liée à l’augmentation du tarif de distribution du gaz de 27,5 % et aurait comme impact l’élévation de la facture des consommateurs de 5,5 à 10,4 %. Plus précisément, la répartition de l’augmentation se fera comme suit :
À noter qu’aujourd’hui déjà, le tarif de distribution représente entre 15 et 45 % environ de la facture de gaz annuelle des consommateurs, en fonction de leur utilisation du gaz.
Quelles sont les augmentations du Prix Repère de la CRE depuis sa création ?
Depuis sa création en juillet 2023, le Prix Repère de la CRE a subit des augmentations ainsi que des baisses. La liste ci-dessous répertorie l’historique des évolutions du tarif par mois depuis qu’il existe.
- Août 2023 : Augmentation de 2,1 % ;
- Septembre 2023 : Diminution de 2,24 % ;
- Octobre 2023 : Augmentation de 13,46 % ;
- Novembre 2023 : Augmentation de 4,93 % ;
- Décembre 2023 : Augmentation de 6,36 % ;
- Janvier 2024 : Diminution de 4 % ;
- Février 2024 : Diminution de 1,4 %.
Le prix du gaz va-t-il augmenter en 2024 ?
Le prix du gaz a augmenté au mois de janvier avec le relèvement de l’accise sur les gaz naturels et pourrait subir de nouveau une hausse en juillet 2024 si l’augmentation du tarif de distribution de gaz est acceptée par le Conseil Supérieur de l’Énergie.
Introduction
Un biodigesteur est une solution technique de valorisation des déchets organiques utilisée pour produire un gaz combustible (le biogaz) et un fertilisant (le digestat). La particularité du biodigesteur est que la dégradation est réalisée par des bactéries dans un milieu privé d’oxygène, on parle de fermentation anaérobique.
Le biogaz est un mélange de gaz contenant principalement du méthane, il peut être utilisé pour alimenter un bruleur de gazinière ou de chaudière ou bien comme combustible pour des moteurs.
La fermentation méthanogène qui se produit dans le biodigesteur existe dans la nature. C’est par exemple ce qui se produit dans les marais lorsque de la matière organique se décompose sous l’eau. Les feu-follets sont de petites torchères de biogaz.
La domestication du biogaz remonte au début du XIXe siècle et le nombre et la variété de biodigesteurs n’ont cessé de croitre depuis. Ils sont particulièrement présents dans les pays en développement de la ceinture tropicale où la petite paysannerie s’autonomise en énergie grâce à leur production de gaz avec leurs déchets organiques. La chaleur étant un catalyseur important de la fermentation, sous ces latitudes, de petites unités sont économiquement intéressantes.
En France et dans certains pays, le coût de l’énergie étant très faible par rapport à celui de la main d’œuvre, peu de petits digesteurs existent. Cependant de nombreuses installations industrielles équipent les stations d’épurations et les grands élevages agricoles.
Il existe plusieurs types de biodigesteurs, continus ou discontinus, et avec des plages de production selon la température (psychrophile : 15-25°C, mésophile : 25-45°C ou thermophile : 45 – 65°C). Nous allons étudier les biodigesteurs continus mésophiles à 38°C, solutions les plus utilisées en zone tempérée.
La caractéristique principale de ce système est sa ressemblance avec un système digestif. Tout comme lui, il cultive des bactéries, a besoin d’une certaine température pour être efficace et reçoit une alimentation régulièrement.
Dans un compost, en milieu aérobie, la décomposition des matières organiques conduit à la formation de gaz (H2S, H2, NH3) et à une production de chaleur importante. Seule la décomposition à l’abri de l’air conduit à la formation du méthane. C’est une des raisons pour laquelle la fermentation a lieu dans une cuve étanche.
Dans ce tutoriel nous allons étudier les différents éléments constituants un biodigesteur (circuit matière et circuit gaz) et comment l’utiliser.
Cette documentation réalisée avec l’association Picojoule retrace la fabrication d’un de leurs prototypes de micro-méthanisation, il ne permet pas l’autonomie en gaz de cuisson mais est une bonne introduction à la biodigestion. Le digesteur semi-enterré d’Hélie Marchand à Madagascar est de plus grande capacité : Biodigesteur
Les explications sont largement inspirées du travail de Bernard LAGRANGE dans ses ouvrages Biométhane 1 et 2, que nous vous recommandons vivement !Ce travail est libre et ouvert, n’hésitez pas à le clarifier et le compléter de vos connaissances et expériences.
Video d’introduction
Matériaux
Circuit matière
- 1 Bidon 60 L
- 1 Bouchon 160 mm
- 1 Réducteur 160-100 mm
- 1 Réducteur 100-50 mm
- 1 mètre de tube PVC 50 mm
- 4 Coudes 45° 50 mm PVC MF
- 2 Raccords démontables 50 mm
- 2 Passes-parois 50 mm
- 2 Manchons MM 50 mm
- 1 Bouchon 50 mm PVC
- Colle PVC
- Décapant
- Pâte à joint plomberie
Circuit gaz
- 2 Ecrous plan 1/2’ pour passe-paroi gaz
- 1 lot de joints plan
- 1 Tube filté en 1/2’
- 1 Coude 1/2’ laiton MF
- 1 Raccord FF 1/2’ écrou libre
- 1 Vanne Gaz 15×21 MM
- 1 lot de colliers de serrage
- 1 Tétine gaz 1/2’ F
- 5 mètres de tuyau de gaz
- 1 Filtre eau
- 1 Filtre soufre en bille d’argile
- 2 Vannes gaz
- 3 T tuyaux gaz
- 1 Raccord démontables air comprimé
- 1 Manomètre
- 1 Réserve à eau souple 150L
- 1 Compresseur gaz
- 1 Gazinière
- 1 Tapis chauffant
Outils
- scie
- perceuse avec scie cloche
- coupe tube
- tournevis
- cutter
- compresseur
Étape 1 – Circuit matière – Digesteur
A voir aussi :
Dimensionnement
Pour une bonne digestion, à 38°C, la matière organique doit passer 30 jours dans le biodigesteur. Nous allons dimensionner le volume du digesteur en fonction des apports réguliers et de cette durée.
Prenons un exemple : l’apport périodique est de 2 litres par jour, la matière devant rester au moins 30 jours, il faut un digesteur de 60 litres minimum.
On considère en moyenne 1kg de déchets = 1,6L = 1/2h de gaz. (Le calcul est fait ici pour des déchets alimentaires de cuisine.) Il faut donc ajuster le calcul en fonction de l’apport quotidien et des besoins en gaz.
Réalisation
C’est dans le digesteur qu’a lieu la dégradation bactérienne. Pour avoir une production de méthane il faut des bactéries méthanogènes. Celle-ci se développent en absence d’oxygène, on parle d’un milieu anaérobique. Pour priver la matière organique d’oxygène il suffit de l’immerger dans l’eau.
- Faire deux trous en vis-à-vis dans le bidon digesteur. Ils doivent être au tiers de la hauteur,
- Insérer un passe-paroi matière préalablement graissé dans chacun des deux trous,
- Graisser l’intérieur des passe-parois matière,
- Positionner une plaque à l’intérieur du digesteur faisant la séparation entre l’entrée et la sortie. En laissant passer la matière au-dessous et au-dessus elle augmente le parcours de la matière et donc le temps de digestion minimum,
- Faire un trou dans l’opercule du couvercle pour installer un passe paroi gaz,
- Installer un passer un passe-paroi gaz au centre de l’opercule d’étanchéité du couvercle. Du téflon sur les filets et un joint plat de chaque côté permettent d’étanchéifier le montage,
- Enduire de graisse la collerette de l’opercule et refermer le couvercle, la graisse fait l’étanchéité, le couvercle maintient la pression,
- Installer une vanne après le passe-paroi gaz.
Leclerc fait une promesse
Par la rédaction Publié: 5 Février 2024 à 14h45 Temps de lecture: 2 min Partage :
« Nous savons que nous allons avoir des sanctions » dans la foulée des négociations commerciales avec les agro-industriels, qui se sont achevées le 31 janvier et déterminent les conditions de vente d’une large part de l’assortiment en supermarchés pendant le reste de l’année, a indiqué sur France Inter le président du comité stratégique des centres E.Leclerc.
10 février 2024
Leclerc : la promesse incroyable du patron de l’enseigne pour tous les Français.
Le 29 septembre 2023, sur les ondes de BFMTV, le PDG de Leclerc a adressé un discours saisissant sur la réalité des prix qui affectent l’ensemble des Français. Dans un souci de transparence, il a confirmé les demandes d’augmentation des prix émanant des fabricants de produits alimentaires. Quelles sont les implications de cette situation ? Je m’attelle à vous éclairer sur ce sujet crucial dans les lignes qui suivent.
Alors que les attentes des Français en matière de baisse des prix pour compenser les hausses tarifaires alimentaires sont fortes, Michel-Édouard Leclerc, ainsi que d’autres acteurs du secteur, estiment que cette attente risque de rester vaine pour l’instant.
Dans cette perspective, le gouvernement s’engage à exiger des réductions de prix dans les rayons, argumentant que les coûts des matières premières connaissent un repli. Ainsi, le ministre de l’Économie prévoit d’accélérer les négociations commerciales dès le 15 janvier 2024, plutôt que de les attendre jusqu’à fin mars. Toutefois, le PDG de Leclerc se montre pragmatique, soulignant qu’il ne faut pas anticiper des baisses de prix dès le mois de janvier.
Malheureusement, il semble inévitable que les prix augmentent en janvier 2024, et ce, avec des pourcentages à deux chiffres. Cependant, Michel-Édouard Leclerc entend mener des négociations serrées afin de limiter ces hausses et de ne pas se laisser entraîner par les justifications liées aux crises internationales.
La situation se complique davantage avec les surcoûts supportés par les industriels, qui impactent directement les prix des produits. Par ailleurs, les propos tenus par Michel-Édouard Leclerc font écho à ceux de Richard Panquiault, directeur général de l’Ilec, qui a souligné la faiblesse des marges et le fait qu’une part importante de l’inflation n’a pas été répercutée.
En conclusion, la situation des prix alimentaires en France revêt une complexité croissante et évolutive. Il est primordial de demeurer informé et de suivre de près l’évolution des négociations commerciales pour appréhender les enjeux qui concernent les consommateurs.
Les blocages des routes continuent
Agriculteurs en colère : blocage total entre l’Espagne et Lyon, l’autoroute A9 fermée dans les deux sens de circulation, déjà des complications à Perpignan, Narbonne et Béziers
- L’A9 est fermée dans les deux sens.
Gabriel Attal a-t-il séduit les agriculteurs ? Ou du moins, les a-t-il assez convaincus pour que mettre fin au blocage ? Hé bien, ce samedi matin, la réponse est non. Répercussion sur le réseau secondaire
Au lendemain d’une journée marquée par l’action des agriculteurs aux quatre coins de la France et les annonces du Premier ministre qui ont suivi, le constat est le même sur l’autoroute A9 : blocage total. Alors que le péage sud est toujours occupé par les manifestants, l’autoroute est fermée dans les deux sens de circulation ce samedi matin entre l’Espagne et Lyon, informent nos confrères de Radio Vinci Autoroutes. Du coup, le trafic se répercute sur les réseaux secondaires, alors que les poids lourds bénéficient d’une dérogation afin de terminer leurs missions. Radio Vinci Autoroutes confirme ainsi de sérieuses complications à Béziers, à Narbonne et àPerpignan.
Le péage de Perpignan Sud est toujours occupé par les agriculteurs qui ont passé la nuit sur place. La levée du barrage est prévue à midi par respect pour la marche blanche en hommage aux victimes du barrage de Pamiers organisée cet après-midi en Ariège. Toujours à Perpignan, la circulation est déjà très compliquée au niveau du rond-point de Porte d’Espagne, direction Pollestres. Au Perthus également, ça bouchonne depuis Les Cluses.
Direct. Agriculteurs en colère : malgré les annonces d’Attal, des actions prévues ce week-end, suivez le fil de la journée
Les annonces de Gabriel Attal vendredi n’ont pas totalement convaincu les agriculteurs. Les syndicats appellent à la poursuite de la mobilisation. Si par endroit des barrages sont levés, d’autres actions sont prévues samedi. Le mouvement décidera de sa suite lundi
Mis à jour le 27/01/2024 à 8h55.Direct
Les blocages des routes continuent : les syndicats agricoles maintiennent la pression après les annonces de Gabriel Attal
- Le Premier ministre a fait ses annonces depuis une ferme de Haute-Garonne. MAXPPP – NATHALIE SAINT_AFFRE
La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont appelé, vendredi soir, à la poursuite de la contestation.
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a appelé vendredi soir à poursuivre la mobilisation des agriculteurs, après les annonces faites, vendredi, par Gabriel Attal, en Occitanie, pour tenter d’apaiser la colère du monde paysan qui paralyse une bonne partie du pays depuis plusieurs jours.
« Il faut aller plus loin », a expliqué le leader du premier syndicat agricole français, sur TF1, en estimant que les promesses faites par le Premier ministre sont « trop justes » et ne répondent pas à toutes les attentes.
« Un mois de la simplification »
Le gouvernement s’est engagé, vendredi, à mettre en œuvre « immédiatement » dix mesures de simplification administrative en faveur des agriculteurs.
« On va lancer ces trois prochaines semaines un mois de la simplification », a expliqué Gabriel Attal, disant comprendre l’exaspération des exploitants face à l’empilage des normes et à la multiplication « des bâtons dans les roues », pendant une visite sur une exploitation agricole bovine à Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne).
« Acheter Français »
Le chef du gouvernement a également promis des aides d’urgence plus rapides pour les secteurs en crise, avec « une enveloppe conséquente » à venir pour la viticulture et 50 M€ pour la filière bio.
Le gouvernement « s’oppose », par ailleurs, à la signature de l’accord commercial entre l’UE et les pays latino-américains du Mercosur et souhaite renforcer l’indépendance agricole du pays, a expliqué le locataire de Matignon, qui appelle tous les acteurs de la commande publique à « acheter français ».
La levée annoncée du barrage de l’A64
Sur le sujet très attendu du gazole non routier (GNR), Gabriel Attal a annoncé sa décision d’en finir avec un « système kafkaïen ». Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait annoncé en septembre 2023 la suppression de la « niche fiscale » pour ce carburant utilisé par les agriculteurs.
Décision qui a eu pour effet de rehausser depuis le début de l’année le prix du GNR au litre, ce qui grève un peu plus les finances des agriculteurs. « On va arrêter avec cette trajectoire de hausse sur le GNR », a expliqué Gabriel Attal, promettant, en outre, une « remise à la pompe immédiate de l’exonération ».
« Le message, on l’a reçu cinq sur cinq »
« On ne peut plus attendre – le message, on l’a reçu cinq sur cinq », a assuré le Premier ministre. Il y a « des colères saines », a-t-il estimé, en affichant sa volonté de « mettre l’agriculture au-dessus de tout le reste ».
Après avoir écouté attentivement les annonces du gouvernement, Jérôme Bayle, chef de file du mouvement en Haute-Garonne, a confié à des journalistes qu’il y avait « de grandes chances » que les blocages soient levés. « Je pense qu’on a gagné », a-t-il glissé, avant d’annoncer la levée du blocage de l’A64, ce samedi, à midi.
« L’appel est de maintenir la mobilisation »
Mais pour le président de la FNSEA, comme pour d’autres syndicats, le compte n’y est pas. « Le mot d’ordre ce soir […] l’appel est de maintenir la mobilisation », a expliqué Arnaud Gaillot, le président des Jeunes agriculteurs, sur BFMTV.
« On continuera à rester mobilisé », a confirmé la porte-parole de la Confédération paysanne, Laurence Marandola, sur RTL. « Ce n’est pas nécessairement des barrages, il y aura différentes formes de mobilisation, sur la route, sur des ronds-points, devant des grandes surfaces, des façons inventives de dire au gouvernement que c’est très largement insuffisant », a-t-elle détaillé.
« Un nouveau chapitre »
« On vous a entendus, avait pourtant affirmé un peu plus tôt le chef du gouvernement à toutes ces professions qui nourrissent la France. Aujourd’hui, c’est un jour de sursaut. C’est un nouveau chapitre qu’il faut ouvrir pour l’agriculture française », avait-il insisté.
Pour nombre d’agriculteurs, la page de la contestation est encore loin d’être tournée.