Catégorie : économie

 

Salon de l’agriculture : La débâcle

« Ça va crescendo »: l’alcool coule toujours à flot au Salon de l’agriculture malgré les mesures

« Plus l’heure avance, plus les gens ont picolé »: après les polémiques de 2023, l’alcool coule toujours à flot au Salon de l’agriculture

Malgré l’existence de points d’eau et les mises en garde des organisateurs, des scènes de surconsommation d’alcool sont constatées dans les allées du Salon de l’agriculture.

« On est entre copains, on boit un coup, on profite des bonnes choses ». Si le Salon de l’agriculture permet aux agriculteurs de partager leur travail, c’est aussi pour beaucoup de visiteurs l’occasion de boire un, ou plusieurs verres. Entre les cornemuses bretonnes et les chants basques, l’ambiance devient vite festive dans les allées du parc des expositions.

« On fait la fête on chante et tout, c’est extraordinaire, c’est des bons moments », confirme un visiteur au micro de BFMTV.

Si certains disent « savoir se gérer », réussir à « boire un coup, chanter une chanson, manger un bout sans forcément abuser », ça n’est pas le cas de tous. Après une édition 2023 du Salon de l’agriculture marquée par des scènes de surconsommation d’alcoolde nouveaux abus sont constatés cette année passée une certaine heure de la journée.

« Ça va crescendo, plus l’heure avance plus les gens ont picolé et plus l’ambiance est folle », commente un jeune homme.

l’essentiel Après une édition 2023 marquée par les débordements liés à la surconsommation d’alcool, on aurait pu croire que le Salon de l’Agriculture 2024 allait être un peu plus « soft ». Pourtant, à la nuit tombée, ce ne sont pas les scènes de beuverie qui manquent…

18h44, au Salon de l’Agriculture. Tandis que les derniers visiteurs quittent les halls du parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, où se tient depuis samedi 24 février la grande fête du monde agricole, d’autres s’engouffrent dans le pavillon 3 dédié aux produits et saveurs de France. D’ici une poignée de minutes, à 19 heures, le public doit quitter les lieux. Seuls les exposants, la sécurité, la presse, et bien sûr l’organisation du Salon sont autorisés à rester.

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À l’intérieur du gigantesque hall, des groupes de fêtards se forment autour des stands régionaux. Des agents de sécurité commencent à bloquer les accès du pavillon, et somment ceux qui ne disposent pas d’un « pass » de quitter les lieux.

Passé 19 heures, c’est la règle, les exposants n’ont plus le droit de servir de boissons alcoolisées. Pourtant, rares sont ceux qui n’ont pas un verre à la main. Et à mesure que le temps passe et que la sécurité se fait plus insistante, des groupes se replient à l’intérieur des stands, qu’ils recouvrent d’une bâche pour s’abriter des regards. Ici, l’alcool coule à flots. Des fumeurs allument leur cigarette. « Il y a trois ans, j’ai vu des gens complètement bourrés vomir en plein milieu des allées, confie une habituée. Certains soirs, c’est vraiment du grand n’importe quoi. »

« On a de plus en plus de mal à les virer »

Si 2024 devait être l’année du retour au calme, après une édition 2023 marquée par les abus d’alcool, force est de constater qu’il n’en est rien. Un agent de sécurité, qui souhaite rester anonyme, s’en agace : « Tous les soirs c’est pareil, les fêtards sont raides et on a de plus en plus de mal à les virer. Hier, j’ai failli en venir aux mains avec un homme qui m’avait jeté un verre de bière au visage juste parce que je lui avais attrapé le bras pour le faire sortir… »

A lire aussi : Salon de l’agriculture : un éleveur prête sa vache Mimosa au lycée professionnel de Mirande, touché par la MHE

Pour éviter la mauvaise publicité due aux excès, l’organisation du Salon avait pourtant mis les moyens : cette année, des « désoiffeurs » ont arpenté les allées pour offrir des verres d’eau, des spots audio invitant à la sobriété ont été diffusés, et une charte a même été imposée aux exposants, les invitant à ne plus servir de pinte le week-end, ni de vendre de bouteille ouverte.

Des bars à eau sponsorisés… Pernod-Ricard.
Des bars à eau sponsorisés… Pernod-Ricard. DDM – V.G.

Car en cas de consommation excessive, la punition peut être sévère. « Si les règles ne sont pas respectées, on prendra des sanctions qui pourront aller jusqu’à la fermeture du stand », menaçait en début de semaine, auprès de Ouest-France, Valérie Le Roy, directrice du Salon.

Reste désormais à espérer que le dernier week-end de l’événement, ces samedi 2 et dimanche 3 mars, ne vienne pas encore entacher l’image déjà sévèrement écornée par l’ouverture houleuse du Salon lors de la venue d’Emmanuel Macron, samedi 24 février.

La Maison Saisie, il décide de la détruire…

La Banque a saisi sa maison, il a décidé de la démolir et de donner les clés au directeur.

La Banque A Saisi Sa Maison, Il A Décidé De La Démolir Et De Donner Les Clés Au Directeur.

Toutes les personnes qui ont contracté un prêt pour leur logement savent parfaitement que l’entretenir pour ne pas risquer de le perdre n’est parfois pas facile. En ces temps caractérisés par une crise économique très sombre qui n’épargne et n’épargne personne, quelle que soit la classe sociale, payer toutes les dépenses nécessaires pour garder un toit sur la tête de sa famille, manger ou dormir n’est pas une tâche facile. Cela, un Bulgare le sait très bien, et son acte de « vengeance » a fait le tour du monde…

L’histoire absurde s’est déroulée il y a quelques années à Lovech, en Bulgarie. Dans ce pays d’Europe de l’Est, un homme avait de grandes difficultés à payer les mensualités du prêt pour sa maison ; il s’est rendu chez le directeur de la banque, auprès de laquelle il était malheureusement endetté depuis un certain temps, et a essayé de convaincre le directeur de l’institution financière d’avoir du cœur et de lui donner plus de temps pour rembourser la dette, mais le directeur était inflexible : lui et sa famille devaient déménager de la maison dans la semaine et remettre les clés au nouveau propriétaire.Le père de famille bulgare était désespéré, ne sachant que faire, jusqu’à ce qu’il ait une révélation : le terrain sur lequel leur maison était construite ne faisait pas partie du prêt à rembourser, il a donc décidé de démolir tout le bâtiment et de remettre les clés de la maison à son propriétaire légitime, la banque, dont le siège est à Teteven, dans le nord du pays d’Europe de l’Est. Tous les débris de la maison ont été transportés avec diligence par un grand camion, qui a ensuite effectué un très long voyage vers le nord jusqu’à l’agence bancaire où le contrat de prêt avait été conclu des années auparavant.

image : Pxhere/Not The Real Photo

Quand le camion transportant les décombres est arrivé devant la place de l’agence bancaire de Teteven, les décombres ont été littéralement déchargés sous les yeux étonnés et incrédules des employés de la banque. L’homme bulgare est ensuite entré dans le bureau, s’est approché du directeur de l’institution financière et a remis les clés de son ancienne maison à son « propriétaire » légitime. Quelle a été la réaction du directeur lorsqu’il a vu non seulement les clés mais aussi une montagne de gravats devant sa banque ?

DIRECT : un G20 divisé et bloqué par l’impasse sur l’Ukraine

La première réunion de l’année des ministres des Finances du G20 s’est achevée jeudi à Sao Paulo sans parvenir à un communiqué conjoint, en raison de « l’impasse » créée par les divisions sur les guerres en Ukraine et à Gaza. Les horaires sont affichés en temps universel.

G20: changement climatique, pauvreté… le Brésil appelle à une « nouvelle mondialisation »

A.G avec AFP

Lors d’une réunion du G20 à Sao Paulo, le ministre brésilien des Finances, Fernando Haddad, a plaidé pour la mise en place d’une « nouvelle mondialisation » pour faire face aux « défis réellement mondiaux ».

Le Brésil a appelé à « une nouvelle mondialisation », ce mercredi 28 février lors d’une réunion du G20 à Sao Paulo, plaidant pour la réduction des inégalités au moment où les préoccupations plus immédiates portent sur l’impact des guerres en Ukraine et à Gaza sur l’économie mondiale.

« Nous devons prendre en compte le changement climatique et la pauvreté comme des défis réellement mondiaux, auxquels il faut faire face par le biais d’une nouvelle mondialisation » basée sur des « principes sociaux et environnementaux », a déclaré le ministre des Finances du Brésil, Fernando Haddad.

Le ministre, dont le pays préside depuis décembre le groupe, a ouvert la réunion des grands argentiers des pays du G20 dans la mégalopole brésilienne.

Le climat, une priorité pour Lula

Pour le Brésil, malgré l’absence notable des ministres de la Chine, de l’Inde ou encore de la Russie, l’un des objectifs est d’obtenir des signaux positifs sur l’allègement de la dette des pays pauvres ou une taxation internationale des « super riches ».

Il faut faire en sorte que « les milliardaires à travers le monde paient leur juste contribution à l’impôt », a lancé Fernando Haddad, proche du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

La France veut « accélérer » les négociations internationales en vue de la mise en place d’une « taxation minimale » des milliardaires, a abondé le ministre des Finances Bruno Le Maire devant des journalistes.

Le climat est également une priorité du Brésil de Lula. « La crise climatique nous a déjà atteints et il faut reconnaître que nous avons été un peu lents à y faire face », a reconnu la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, lors d’une table ronde en marge du G20.

La première rencontre du « G20 Finances » de l’année sert à préparer le terrain pour la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, en novembre à Rio. C’est ce sommet qui permettra de juger si la première puissance d’Amérique latine, qui sous l’égide de Lula se pose en championne du « Sud global », a réussi à arracher des avancées concrètes.

A.G avec AFP

ENCORE un échec de Ségo…

Cette route solaire qui a coûté 5 millions d’euros à l’Etat va être démantelée

Route solaire de Tourouvre-au-Perche

Route solaire de Tourouvre-au-PercheCredit Photo – Conseil départemental de l’Orne

Flop retentissant pour la première route solaire au monde qui va être démantelée dans les prochaines semaines, 7 ans et demi seulement après le début de sa création.

Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement, voulait en faire le modèle d’une révolution à venir, celle de la route produisant de l’électricité grâce à des dalles photovoltaïques. Une portion d’un kilomètre de départementale a été choisie dans l’Orne en 2016 pour tester cette technologie. L’ambition était d’en installer pas moins de 1.000 kilomètres d’ici 2020. Les résultats ont été catastrophiques avec une succession de problèmes techniques et une production électrique dérisoire. La route solaire, qui ne fait plus que 200 mètres aujourd’hui, sera totalement démantelée dans les prochaines semaines. Elle aura coûté 5 millions d’euros à l’Etat.

La première route solaire au monde, inaugurée en fanfare en 2016 par Ségolène Royal alors ministre de l’Environnement dans la commune de 3.200 habitants de Tourouvre-en-Perche dans l’Orne (61) en région Normandie, est un échec total. Elle aura coûté 5 millions d’euros d’aides à l’Etat pour un résultat catastrophique. Au point que ce qu’il en reste sera démantelé dans les prochaines semaines. Cela permettra de ne plus voir les joints en lambeaux, les dalles solaires qui se décollent de la chaussée et les éclats qui parsèment la résine censée protéger les cellules photovoltaïques.

Equiper 1.000 kilomètres de routes en 2020

Les objectifs annoncés par la ministre de l’Ecologie étaient très ambitieux. Faire d’abord un test sur un kilomètre de chaussée et ensuite équiper 1.000 kilomètres de routes à l’horizon 2020, MAIS VOILÀ…

Des vols de pare-chocs, phares et capots de voiture

« On n’en peut plus » : face aux vols de capots et de pare-chocs, les habitants de Jouy-le-Moutier à bout

Depuis plusieurs mois, les habitants de Jouy-le-Moutier, dans le Val-d’Oise, subissent des vols de pare-chocs, phares et capots de voiture. Les réparations coûtent chères alors que les pièces sont souvent revendues en ligne.

Les vols de voitures sont à la hausse en 2023 (image d'illustration).

publié le 25/02/2024 à 16:10

Pare-chocs, phares, capots… Tout disparaît depuis quelques mois à Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise), principalement sur des Renault Clio et Captur ou des Peugeot 208. La psychose s’est installée chez certains habitants. « On se réveille le matin et le premier réflexe, c’est de regarder par la fenêtre si la voiture est en bon état. Sincèrement, on n’en peut plus« , confie Julien à RTL. 

Sur son téléphone portable, l’homme montre une photo de son véhicule dégradé par des voleurs. « Ils ont essayé de voler mon véhicule. Mais ils n’ont pas réussi. » Dix jours après, « ils sont repassés et ils ont piqué le capot« .

Xavier Busson est carrossier sur cette commune. Ces derniers mois, il a subi le même sort avec ses véhicules de prêt. Dans son hangar, deux Clio V, moteur à nu, attendent d’être réparées. De son côté, le maire Hervé Florczak a retrouvé il y a quelques jours sa voiture posée sur des cales, sans roue. « On est toujours impuissant […] La solution est de mettre un policier à chaque coin de rue, mais on n’a pas les moyens. »

En cette période de pénurie, certains voleurs revendraient leur butin sur internet. Incompréhensible pour l’édile. « Comment ça se fait qu’un voleur puisse vendre aussi facilement, quelques heures après, sur des sites ? » L’année dernière, 82 vols de ce type ont été signalés à Jouy-le-Moutier

Zelensky capitalise sur la guerre

« Appartement à 16 millions de dollars à Dubaï » : un homme politique de l’opposition ukrainienne révèle comment Zelensky capitalise sur la guerre

KIEV (Sputnik) : Le président ukrainien Zelensky achète des biens immobiliers à l’étranger tandis que les Ukrainiens ordinaires meurent à cause des stratagèmes de corruption qui enrichissent le régime de Kiev, a déclaré l’homme politique d’opposition Viktor Medvedchuk.

Dans un article publié sur le site Internet Drugaya Ukraina (Autre Ukraine), il écrit que Zelensky « a apparemment cessé de compter sur les Américains et la villa promise en Floride et a plutôt eu recours à des intermédiaires pour acheter des appartements somptueux à Dubaï d’une valeur de 16,9 millions de dollars ».

Qu’est-ce que Medvedchuk a révélé d’autre ?

«Au lieu d’aider les retraités ukrainiens, dont Zelensky pleure tant en Occident, il transfère l’argent « honnêtement gagné » du conflit ukrainien vers des sociétés offshore, sans se soucier d’investir de l’argent dans l’économie, la défense et l’État de son pays.»

Zelensky utilise son ami intime, Sergei Shefir, pour enregistrer des biens immobiliers étrangers et un certain nombre de sociétés. Avant sa victoire à l’élection présidentielle de 2019, Zelensky a transféré tous ses actifs offshore à Shefir, mais a depuis continué à recevoir des dividendes.

En novembre 2023, Shefir et son frère auraient acheté deux yachts d’une valeur totale de 75 millions de dollars et « ont également acheté un appartement dans le complexe résidentiel BVLGARI MARINA LOFTS d’une superficie de plus de 600 mètres carrés sur l’île de la baie de Jumeirah à Dubaï ».

La transaction de 16,9 millions de dollars a été finalisée le 22 décembre 2023, comme en témoignent les archives du Département foncier de Dubaï. Il s’agit du « modeste appartement de 600 mètres carrés de Zelensky sur une île au milieu d’une mer chaude pour lequel des centaines de milliers d’Ukrainiens meurent aujourd’hui », a déclaré l’homme politique.

Electrique, les ventes s’effondrent

Ventes en Europe : le diesel repasse devant la voiture électrique

Il a suffi que l’Allemagne débranche ses aides à l’achat de voitures électriques pour que les ventes s’effondrent et soulignent un succès artificiellement entretenu

Sous perfusion permanente des aides et des incitations gouvernementales, la vente des voitures électriques en Europe pouvait s’enorgueillir de progressions continues, mois après mois. Mais l’arrêt des subventions allemandes a signé une sèche volte-face du marché des électriques, passé de 18,5 % en décembre 2023 à seulement 11 % en janvier. « Ce n’était pas une bonne décision, les prises de commandes se sont arrêtées très soudainement », a souligné chez Stellantis le directeur commercial pour l’Europe, Uwe Hochgeschurtz.

Même si celui-ci se veut rassurant, en ajoutant lors d’une conférence de presse : « Au-delà de ça, ça ne change rien sur la montée en puissance du véhicule électrique. Il y aura toujours des hauts et des bas », c’est tout de même une douche froide pour les constructeurs et les pouvoirs publics qui mesurent là l’attrait vacillant d’une nouvelle technologie sur le grand public.

Lorsque l’effet d’aubaine cesse, celui-ci revient à des solutions plus classiques, c’est-à-dire thermiques et, parmi celles-ci, le diesel, ce qui n’est pas la moindre des surprises. Alors que celui-ci a reculé de 4,9 % en 2023, les ventes de ces véhicules, par nature très peu gourmands en énergie, sont reparties à la hausse pour atteindre 13,4 % de part du marché européen en janvier.

Le retour en grâce du diesel

Il s’agit d’un seul mois, donc d’une vue très parcellaire, mais elle dit bien que l’inversion de tendance est possible et pourrait même être durable, certains constructeurs, comme Volkswagen, présentant actuellement de nouveaux véhicules Passat et Tiguan diesel aux côtés de moteurs à essence et hybrides. Ces diesel, très prisés des sociétés, ont une robustesse et une côte de reprise plus prévisibles que leurs alter ego électriques, dont la performance résiduelle – et donc la valeur après quelques années d’usage – est très difficile à apprécier.

D’ailleurs, les véhicules à essence détiennent toujours la première place en Europe avec 35,2 % des ventes, devançant les hybrides qui ont légèrement reculé à 28,8 % mais vont mieux résister que les électriques pures. En effet, l’hybride rechargeable jouit d’un statut fiscal favorable, apprécié par les flottes, et n’assujettit pas le conducteur à une stratégie de déplacement et de recharge aussi contraignante que kafkaïenne.

Comparé au même mois de 2023, janvier 2024 signe des hausses globales de ventes significatives mais faussées par la pénurie de puces et les livraisons en panne pour cette raison il y a un an. Cette situation est aujourd’hui pratiquement réglée mais les à-coups de marchés seront encore à interpréter en fonction des actions réalisées ici ou là. En France, le leasing social qui a rencontré un succès inattendu, et coûté 1,5 milliard à l’État, livrera forcément des statistiques bonifiées dans les prochaines semaines mais ces transactions sont réalisées à perte.

Stellantis a déjà vu sa part de marché remonter à 19,1 %, contre 17,8 % en 2023, porté le succès des leasings Peugeot, Opel et Citroën. Volkswagen, le leader, a reculé légèrement à 25,9 % de part de marché tandis que le n° 3 Renault-Dacia, en attente de nouveaux produits, baisse de 2,9 % sur un an, avec 10,1 % de part de marché. Mais la guerre va être féroce cette année et les marges rognées des marques qui tentent de compenser la baisse ou les pertes de bonus gouvernementaux, vont entamer l’équilibre économique de celles-ci. Le grand public ne s’y trompe pas et commence à croire que la clause de revoyure sur la mise à l’écart par l’Europe des motorisations thermiques en 2035 verra ajournée cette funeste mesure à la faveur des prochaines élections européennes.

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La Dette de La France Augmente de Plus de 40 % avec Macron

Que disent les chiffres ?

« Le Mozart de la finance (surnom donné à Emmanuel Macron, ndlr) a créé 900 milliards d’euros de dette en 7 ans », a assuré la cheffe des députés Rassemblement national Marine Le Pen dimanche sur LCI« Emmanuel Macron, c’est 900 milliards d’euros de dette en plus depuis 2017 », a, lui aussi, déclaré le président des Républicains Eric Ciotti ce mardi matin sur RTL. Face aux nouvelles économies annoncées par le gouvernement pour respecter son engagement à redresser des finances publiques dégradées, droite et extrême droite rappellent au président de la République sa responsabilité dans l’augmentation de la dette, de 900 milliards d’euros selon eux. Disent-ils vrai ?

Emmanuel Macron étant arrivé au pouvoir au deuxième trimestre de l’année 2017, son action a pu commencer à avoir une influence sur l’économie et la dette du pays au troisième trimestre de cette même année. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), au troisième trimestre 2017, la dette publique s’élevait à 2.226,1 milliards d’euros. Il est question ici de la dette au sens de Maastricht, incluant celle de l’ensemble des administrations publiques : l’État, les organismes divers d’administration centrale (ODAC), les administrations publiques locales et les administrations de sécurité sociale.

Qu’en est-il de celle-ci aujourd’hui ? Les derniers chiffres publiés par l’Insee sont ceux de la dette au troisième trimestre 2023. Et à la fin de celui-ci, elle s’établissait à 3.088,2 milliards d’euros. La soustraction est facile : entre 2023 et 2017, la dette publique de la France s’est creusée de 862 milliards d’euros. Un chiffre qui avoisine celui avancé par la droite et l’extrême droite, permettant de dire que Marine Le Pen et Eric Ciotti disent vrai.

10 Milliards de coupes Budgétaires dont l’éducation… Payez, Français…

France: le gouvernement acte 10 milliards d’euros de coupes budgétairesinformation fournie par AFP•22/02/2024 à 16:21

Le gouvernement français a acté jeudi par décret dix milliards d’euros d’économies dans le budget 2024 voté avant Noël ( AFP / JOEL SAGET )

Un budget moins vert, mais pas de hausses d’impôts: le gouvernement français a acté jeudi par décret dix milliards d’euros d’économies supplémentaires dans le budget 2024 voté avant Noël, piochant largement dans les programmes « écologie, développement et mobilité durables ».

Mis à jour à 15h30 – Le décret annulant 10 milliards de dépenses est paru ce matin au Journal officiel. L’Education nationale rend 692 millions, essentiellement destinés à financer des emplois. Ce sont 2620 postes d’enseignants qui ne peuvent plus être financés dans le 1er degré public, 1740 dans le second degré public et 1760 postes dans le privé. Enfin l’équivalent de 4600 postes d’AED et AESH ne sont pas financés. Selon le ministère, ces crédits sont ceux du fonds de réserve et leur annulation n’a aucun impact sur les emplois. Comme si ces sommes n’étaient pas  utilisées pour payer les enseignants en fin d’année normale et nécessaires à la mise en place du “choc des savoirs”. Pour les syndicats, il est clair que sans ces 700 millions il est impossible de mettre en place la réforme du collège. Sauf si le gouvernement envisage de réformer aussi les obligations de service ou la carrière des enseignants.

700 millions annulés au budget 2024

Le décret répartissant 10 milliards d’annulation de crédits est paru au Journal officiel du 22 février. “Tous les ministères contribueront à hauteur de ce qu’ils représentent dans le budget national” avait dit Bruno Le Maire en présentant son plan d’économie le 18 février. Finalement l’Education nationale paie son du avec 692 millions annulés dans son budget. Il faut y ajouter l’annulation de 500 millions du plan d’accompagnement à la transition écologique qui devrait affecter, dans une proportion qui reste à déterminer, le “plan vert” pour améliorer la qualité thermique des écoles.

Sur les 692 millions, 471 sont inscrits au “Titre 2” c’est à dire servent à payer les emplois. Ainsi 138 millions sont prélevés sur le 1er degré public dont 131 millions en “titre 2”. Ce sont 2620 emplois d’enseignants qui ne sont pas financés. Dans le second degré public, 123 millions sont annulés dont 87 en titre 2, soit 1740 postes d’enseignants. La mission Vie de l’élève doit rendre 262 millions dont 164 en Titre 2. Ce sont environ 4600 postes d’AED et AESH qui ne sont pas financés. Le privé est lui aussi touché avec 99 millions annulés dont 88 en titre 2, soit 1760 postes. Enfin le “soutien” à l’éducation nationale doit rendre 61 millions. Mais ce ne sont pas des postes.

Une gestion d’amateurs 

On notera d’abord la légèreté de la gestion de l’Education nationale. Il y a deux mois, jour pour jour, Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale annonçait la création de 2137 postes d’enseignants par rapport au budget 2024 prévu pour permettre l’application de ses réformes. Deux mois plus tard il en supprime plus du double.

Les réponses du ministère

Interrogé par le Café pédagogique, le ministère fait savoir que “les crédits de titre 2 annulés sont des crédits mis en réserve donc dont ne disposait pas le ministère. Ce sont des crédits “gelés” en début d’année pour faire face à des aléas. Les annuler n’a donc aucun impact sur les emplois. Cela n’aura aucun impact sur les annonces déjà faites concernant la rentrée scolaire ou sur le choc des savoirs”.

Il y a bien 10% de crédits mis en réserve dans les ministère. Mais cela ne veut pas dire que le budget voté dépasse de 10% les besoins. En année normale, le ministère pioche dans ses réserves pour assurer la paye en fin d’année. S’il rend de l’argent en fin d’année, comme cela s’est vu encore en 2023, ce n’est pas 700 millions ! Et ce n’est pas le cas quand une réforme couteuse est décidée après le vote du budget comme c’est le cas avec le “choc des savoirs”. Pour nous, il est clair que , si cet argent n’est pas nécessaire maintenant, il va manquer pour payer les enseignants nécessaires au choc des savoirs.

Vers l’annulation des réformes Attal ?

Aussi, ces annulations de crédit touchent de plein fouet les réformes lancées par Gabriel Attal. La mise en place des groupes de niveau doit consommer près de 7000 postes. Le ministère pensait faire leur mise en place avec 2300 postes. Ils viennent de s’envoler. Sans parler des moyens liés à la réforme du redoublement. Il est clair que les conditions sont réunies pour annoncer le report des réformes Attal. On ne réforme pas à l’Education nationale en supprimant des moyens. Ou alors il faut accélérer des réformes structurelles, notamment la carrière des enseignants, comme nous l’évoquions le 19 février. Le gouvernement a encore le temps d’aller vers cette voie. C’est ce que laisse entendre le Sgen Cfdt (voir plus bas).

Pour les syndicats, le retrait des 700 millions sonne la fin du “choc des savoirs”. ” Le ministre de l’économie annonce des suppressions de postes dans l’éducation quelques semaines après l’annonce de créations pour permettre la réalisation des mesures annoncées par le ministre de l’éducation nationale devenu depuis chef du gouvernement. On s’y perd”, écrit l’Unsa Education. “Avec ces coupes budgétaires, le gouvernement renonce dans les faits à une mise en place réelle des mesures du “choc des savoirs” à la rentrée prochaine et doit l’annoncer sans délai, sous peine de décrédibiliser l’action publique et la parole politique”.

” Cette saignée confirme une fois de plus le renoncement de ce gouvernement à recruter des personnels en améliorant leurs conditions de travail, de rémunération, d’avancement, pour rendre les professions attractives et garantir la bonne réalisation des missions de service public auprès de tous les élèves”, écrit le Snes Fsu. “Elle révèle aussi définitivement l’imposture des annonces « choc des savoirs » de décembre dernier, par lesquelles, le ministre Attal devenu depuis chef de gouvernement, prétendait pouvoir mobiliser de la masse salariale dans un « schéma d’emploi complémentaire », au besoin avec la bienveillance de Bercy… Le « choc des savoirs » et ses groupes de niveau, ségrégatif et désormais officiellement sans moyens, doivent être abandonnés”.

” Le gouvernement fait le choix de supprimer des crédits permettant de payer celles et ceux qui enseignent, encadrent les élèves dans les services de vie scolaire, se préparent au métier d’enseignant, organisent concrètement le service public d’enseignement en fait vraisemblablement”, écrit le Sgen Cfdt. “Il n’y a pas la réalité budgétaire en cohérence avec la volonté affichée d’avoir un professeur devant chaque classe, et sans doute les difficultés à assurer l’enseignement seront-elles encore plus fortes à la rentrée 2024. Pour le Sgen-CFDT, si la tactique du gouvernement est ensuite d’augmenter la charge de celles et ceux qui sont en poste par le recours accru aux heures supplémentaires, au pacte, à la non comptabilisation des heures travaillées des administratifs, ce serait parier sur l’épuisement des agents”.

Des annulations anti-sociales

Tous les ministères n’ont pas à subir des annulations comme l’Education nationale. La Défense aurait du rendre  750 millions. Elle n’en rend finalement que 105. L’Intérieur est aussi peu concerné. Sont particulièrement frappés l’aide au développement (742 millions), l’enseignement supérieur (904 millions annulés), l’écologie (2.2 milliards annulés dont 1 sur le plan climat – énergie), l’aide au logement (300 millions, le handicap (230 millions), les aides à l’emploi (1.1 milliard). Pour récupérer 10 milliards, le gouvernement tape sur le social dont l’Ecole. Ce n’est pas une surprise…

François Jarraud

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La compagnie propose donc d’ajouter l’électricité et une bonne isolation pour pouvoir profiter pleinement de la résidence. 

Voici à quoi ressemble la petite maison lorsque vous franchissez la porte d’entrée. 

Et voici le loft situé sur la mezzanine. 

C’est l’espace idéal pour la chambre à coucher puisque le plafond n’est que de 5 pieds à cet endroit.

Vous devriez toutefois consulter un professionnel avant d’entreprendre ce projet pour vous assurer que la maison est sécuritaire et stable, car rien n’est prévu au niveau des fondations. 

Mais Amazon offre de nombreuses autres maisons! Cette petite cabane de 113 pieds carrés se vend 5 350 $. 

Cette autre maison se vend un peu plus de 53 000 $, mais demandera plus de connaissances pour réussir à la monter. 

Et celle-ci se vend un peu plus de 66 000 $.