Catégorie : justice

 

Voilà comment on contrôle l’information

Critique de Bolloré, le journaliste Jean-Baptiste Rivoire condamné à une très lourde d’amende

La justice a condamné l’ex-reporter de Canal+ à payer plus de 150 000 euros pour avoir rompu une clause de silence.

Le HuffPost

jeu. 29 février 2024 à 9:05 PM UTC+1

Jean-Baptiste Rivoire a été condamné le 22 février 2024 à 150 000 euros d’amende après avoir témoigné contre Vincent Bolloré.

JUSTICE – Lourde amende. Le journaliste d’investigation Jean-Baptiste Rivoire a été condamné à verser plus de 150 000 euros à son ancien employeur Canal+ par le conseil de prud’hommes de Boulogne-Billancourt pour avoir rompu une « clause de silence » ou de « non-dénigrement », ont annoncé les deux parties.

« La justice vient de me condamner à payer 151 500 euros » au groupe Canal+, a déclaré Jean-Baptiste Rivoire mercredi 28 février soir sur X (ex-Twitter), annonçant vouloir faire appel de cette décision datée du 22 février. « Fin 2021, j’avais osé critiquer l’interventionnisme éditorial de Vincent Bolloré dans “Le système B” », un documentaire de Reporters sans frontières, a-t-il rappelé.Or, « comme plus de 120 journalistes français ayant quitté I-Télé, Canal+, Europe 1, le JDD ou Paris Match, j’avais été contraint, suite à l’arrivée de Vincent Bolloré » à la tête de ces médias, de « signer des clauses de silence entravant gravement la liberté d’informer », a-t-il expliqué, précisant que, dans son cas, ces clauses « s’appliquaient à vie ».

« Entrave à la liberté d’expression et à la liberté de la presse »

« La direction de Canal+ et (son PDG) Maxime Saada voulaient m’empêcher de dévoiler les coulisses de l’éradication de “l’esprit Canal” » entre 2015 et 2021, a-t-il affirmé.

Enfant de 4 ans Scotché, Voici la belle décision de Justice

Un enfant de 4 ans humilié et scotché à sa chaise dans un centre aéré: l’affaire classée sans suite

Le père d'un enfant de 4 ans scotché à une chaise témoigne
Le père d’un enfant de 4 ans scotché à une chaise témoigne – RMC

L’enquête ouverte par le parquet d’Epinal après qu’un enfant de quatre ans avait été « scotché » à sa chaise dans un centre aéré de cette ville début janvier a été classée sans suite, d’après le parquet.

En janvier dernier, pendant les vacances scolaires, un enfant de quatre ans avait été scotché à une chaise en guise de punition au sein d’un centre de loisirs géré par la ville d’Epinal (Vosges). Son père, sous le choc, avait témoigné au micro de RMC.

“C’est choquant pour un enfant de 4 ans de subir ça devant tous les autres enfants. Aucun animateur n’a réagi. Il a été humilié, tout le monde l’a vu pleurer… Je me mets à sa place, ça fait mal au coeur”, racontait Steven.

L’enfant avait été traumatisé de cette punition. “Il avait mal au ventre, il ne voulait pas aller à l’école, car il avait peur qu’on le scotche. Il a été très choqué”, précisait le papa, qui avait fini par porter plainte.

Le parquet avait alors ouvert une enquête préliminaire pour “violences sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité”. Mais cette dernière a été classée sans suite, d’après l’AFP.

Epinal: le témoignage du père de l’enfant de 4 ans scotché à une chaise

Absence d’infraction pénale

Le classement sans suite intervient alors que l’enquête menée a permis de démontrer l’absence d’autres victimes et l’absence d’infraction pénale, a indiqué à l’AFP le procureur de la République d’Epinal, Frédéric Nahon, confirmant une information du quotidien Vosges Matin.

Me Rémi Stéphan, avocat des parents de l’enfant, qui n’avait pas encore été notifié de ce classement, a indiqué à l’AFP: « Nous allons attendre confirmation du procureur de la République quant à ce classement sans suite, obtenir la copie du dossier pour voir quelles sont les investigations qui ont été menées ou non par les services de police et pouvoir conseiller nos clients sur les recours qui sont possibles contre cette décision ».

Mais « si le parquet d’Epinal a classé sans suite cette enquête, cela voudrait signifier qu’il est donc autorisé d’attacher un enfant de 4 ans à une chaise pour le punir dans un centre aéré. Je ne peux pas croire qu’une telle décision a pu être prise », a-t-il ajouté.

Une enquête administrative avait également été menée et des sanctions « ont été prises » a indiqué à l’AFP la mairie d’Épinal, sans en communiquer les détails, cela relevant du dossier personnel de l’agente concernée.

Face à la mobilisation, Stellantis ouvre la voie aux négociation

Moteurs PureTech : Stellantis accepte d’engager des négociations avec 4 800 plaignants

Ces propriétaires de Peugeot, Citroën et Opel, victimes de problèmes mécaniques de leur moteur 1.2 PureTech, ont rejoint l’action collective pour obtenir une indemnisation ou une prise en charge des coûts de réparation.

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PONTUS LUNDAHL / TT News Agency via AFP

Face à la mobilisation, Stellantis ouvre la voie aux négociations. Depuis 10 ans maintenant, des propriétaires de Peugeot 308, Citroën C3 Aircross, DS 3 Crossback et autres Opel Moka se plaignent de défaillances de leurs moteurs, la version EB2 du trois-cylindres 1.2 PureTech. Alors qu’une action collective vient de réunir 4 800 victimes de défaillances en moins de trois mois, Stellantis fait enfin un premier pas. Même s’il ne reconnaît pour l’instant aucun problème de conception, le constructeur a répondu positivement au courrier adressé le 1er février par l’avocat Christophe Lèguevaques, qui représente les victimes de ce « motorgate ».

Le groupe Stellantis – qui réunit Peugeot, Citroën, Opel ou encore Fiat – a répondu aux avocats de l’action collective qui s’est montée à son encontre, concernant les problèmes du moteur essence 1.2 PureTech. Des négociations pourraient être amorcées.

Après avoir clôturé ses inscriptions en début d’année, l’action collective contre le groupe Stellantis dans l’affaire des moteurs 1.2 PureTech prend une nouvelle tournure. Orchestrée par l’avocat Christophe Lèguevaques et sa plateforme MyLeo, celle-ci a obtenu une réponse de Stellantis, jeudi 29 février.

« Je vous annonce avoir reçu un courrier de réponse du groupe Stellantis« , a indiqué Maître Lèguevaques dans un communiqué adressé à la presse. Selon l’avocat connu pour son implication dans plusieurs actions collectives, il est impossible de divulguer le contenu de cette lettre, pour l’heure. « Les trois directeurs généraux de Peugeot, Citroën et Opel ont répondu à notre lettre du 1er février, par laquelle nous proposions l’ouverture d’un dialogue« , résume simplement Christophe Lèguevaques.

Une réunion va être organisée avec le groupe Stellantis

Selon nos informations, le groupe Stellantis serait prêt à « discuter » avec les avocats de cette action collective qui réunit environ 4 800 automobilistes mécontents du moteur essence 1.2 PureTech. Ce moteur, on le retrouve sur de nombreuses voitures Peugeot, Citroën, DS ou encore Opel. Il est décrié à cause de problèmes techniques majeurs, principalement liés à la dégradation de sa courroie de distribution, qui baigne dans l’huile.

Les cabinets demandent, d’une part, le remboursement des frais engagés, qu’ils estiment à 1,12 million de dollars, et, d’autre part, la cession de 29,4 millions d’actions Tesla

« Nous reconnaissons que les honoraires demandés sont sans précédent en termes de taille absolue », indique le dossier déposé par les trois cabinets d’avocats auprès de la Cour de chancellerie du Delaware.

Affaire Tesla : les avocats de Musk réclame près de 6 milliards en actions du constructeur

Les avocats de l’actionnaire qui ont obtenu l’annulation de l’énorme plan de rémunération accordé en 2018 par Tesla à Elon Musk ont demandé vendredi soir à une cour du Delaware le versement de frais juridiques qui atteindraient au total près de 6 milliards de dollars.

(Crédits : YVES HERMAN)

Selon les documents déposés auprès d’un tribunal de cet État, où la société Tesla est légalement enregistrée, les trois cabinets d’avocats ont demandé à ce que leurs frais de justice dans l’affaire remportée fin janvier dernier leur soient payés en actions du constructeur automobile, une demande particulièrement rare.

9,4 millions d’actions Tesla

Les cabinets demandent, d’une part, le remboursement des frais engagés, qu’ils estiment à 1,12 million de dollars, et, d’autre part, la cession de 29,4 millions d’actions Tesla, qui étaient cotées à 202,64 dollars par titre à la clôture de Wall Street vendredi. La valeur totale des actions réclamée atteint ainsi 5,96 milliards de dollars, au cours de vendredi. Elles valaient 5,6 milliards de dollars à la date de la décision de la cour du Delaware, fin janvier. Cela représenterait un peu moins de 1% du capital total de Tesla, mais placerait les cabinets, ensemble, parmi les dix plus gros actionnaires du groupe.

« Nous reconnaissons que la requête est sans précédent en termes d’importance », reconnaissent les requérants dans les documents envoyés à la cour du Delaware, mais cette situation est avant tout due au fait, selon eux, que « (leurs) efforts ont produit un énorme bénéfice en faveur de l’entreprise ».

Elon Musk, entrepreneur milliardaire d’origine sud-africaine, avait été obligé de rendre des actions Tesla d’une valeur totale de 56 milliards de dollars après l’annulation de son plan de rémunération par la juge Kathaleen McCormick, après l’action en justice menée par un des actionnaires de Tesla, Richard Tornetta, qui jugeait cette rémunération excessive.

Dès lors, « la taille de la récompense demandée est importante parce que la valeur du bénéfice obtenue par Tesla grâce à l’action des conseils du plaignant a été massive », insistent les avocats de cet actionnaire.

Une affaire sur des informations erronées et trompeuses

La juge McCormick avait considéré que les actionnaires avaient reçu des informations « erronées » et « trompeuses » au sujet du conseil d’administration et du comité de rémunération, en amont de l’assemblée générale au cours de laquelle le plan de rémunération d’Elon Musk avait été approuvé.

Selon le plaignant, l’entrepreneur sud-africain avait dicté ses termes aux administrateurs qui, au vu de leurs relations avec lui ou de leurs intérêts personnels, n’étaient pas suffisamment indépendants pour s’y opposer.

En réaction, le milliardaire a demandé aux actionnaires de Tesla de se prononcer en faveur du transfert de l’enregistrement de l’entreprise du Delaware vers le Texas.

Zelensky capitalise sur la guerre

« Appartement à 16 millions de dollars à Dubaï » : un homme politique de l’opposition ukrainienne révèle comment Zelensky capitalise sur la guerre

KIEV (Sputnik) : Le président ukrainien Zelensky achète des biens immobiliers à l’étranger tandis que les Ukrainiens ordinaires meurent à cause des stratagèmes de corruption qui enrichissent le régime de Kiev, a déclaré l’homme politique d’opposition Viktor Medvedchuk.

Dans un article publié sur le site Internet Drugaya Ukraina (Autre Ukraine), il écrit que Zelensky « a apparemment cessé de compter sur les Américains et la villa promise en Floride et a plutôt eu recours à des intermédiaires pour acheter des appartements somptueux à Dubaï d’une valeur de 16,9 millions de dollars ».

Qu’est-ce que Medvedchuk a révélé d’autre ?

«Au lieu d’aider les retraités ukrainiens, dont Zelensky pleure tant en Occident, il transfère l’argent « honnêtement gagné » du conflit ukrainien vers des sociétés offshore, sans se soucier d’investir de l’argent dans l’économie, la défense et l’État de son pays.»

Zelensky utilise son ami intime, Sergei Shefir, pour enregistrer des biens immobiliers étrangers et un certain nombre de sociétés. Avant sa victoire à l’élection présidentielle de 2019, Zelensky a transféré tous ses actifs offshore à Shefir, mais a depuis continué à recevoir des dividendes.

En novembre 2023, Shefir et son frère auraient acheté deux yachts d’une valeur totale de 75 millions de dollars et « ont également acheté un appartement dans le complexe résidentiel BVLGARI MARINA LOFTS d’une superficie de plus de 600 mètres carrés sur l’île de la baie de Jumeirah à Dubaï ».

La transaction de 16,9 millions de dollars a été finalisée le 22 décembre 2023, comme en témoignent les archives du Département foncier de Dubaï. Il s’agit du « modeste appartement de 600 mètres carrés de Zelensky sur une île au milieu d’une mer chaude pour lequel des centaines de milliers d’Ukrainiens meurent aujourd’hui », a déclaré l’homme politique.

boycott des marques occidentales accusées de soutenir Israël

La campagne de boycott des marques occidentales accusées de soutenir Israël gagne de l’ampleur

Sur les réseaux sociaux, des vidéos virales propagent les appels au boycott initiés par le mouvement BDS

Des voitures passent devant un panneau publicitaire avec la photo d’un enfant palestinien et une inscription en arabe indiquant « Avez-vous tué un Palestinien aujourd’hui ? #boycott » à Koweït City le 26 octobre 2023 (AFP/Yasser al-Zayyat)

Des voitures passent devant un panneau publicitaire avec la photo d’un enfant palestinien et une inscription en arabe indiquant « Avez-vous tué un Palestinien aujourd’hui ? #boycott » à Koweït City le 26 octobre 2023 (AFP/Yasser al-Zayyat)

Par MEE et agences

Pepsi, KFC, L’Oréal, Carrefour, Disney, Giorgio Armani… La liste est longue. Plus de 150 marques, recensées par le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), sont accusées de soutenir Israël dans sa guerre contre les Palestiniensde la bande de Gaza et de Cisjordanie occupée.

Cette liste n’est pas nouvelle mais depuis le début de la nouvelle phase dans le conflit, le 7 octobre, les appels au boycott se sont faits plus nombreux et plus forts, et ont trouvé sur les réseaux sociaux de précieux relais, notamment sur TikTok, où les internautes se filment en train de jeter des cosmétiques et des vêtements, ou en train d’expliquer les principes du BDS.

« L’État israélien rejette le droit international. La majorité des gouvernements dans le monde ne fait rien pour l’en empêcher ou l’aide dans ses méfaits », souligne le mouvement.

Sur le site de BDS, il est possible de télécharger le tract où sont développés les argumentaires pour chaque marque.

Carrefour y est ainsi décrit comme « un supermarché au service de l’apartheid » pour « avoir envoyé des colis aux soldats israéliens qui participent au génocide des Palestiniens de Gaza ».

On peut aussi y lire que l’entreprise allemande Pumpa est « le principal sponsor de l’Association israélienne de football qui affilie des clubs des colonies ». Ou encore que Hewlett Packard « fournit des services aux bureaux des génocidaires Netanyahou et Smotrich [ministre des Finances et ministre de tutelle de la Cisjordanie au sein de la Défense] ».

Une extension sur Google Chrome

Le mouvement a notamment gagné du terrain dans le monde arabe depuis le début de la guerre.

Pour protester contre l’offensive israélienne, la Jordanie a rappelé son ambassadeuren Israël tandis que l’Arabie saoudite a suspendu ses discussions sur une possible normalisation des relations.

À Bahreïn, la chambre basse du Parlement a annoncé la suspension des relations commerciales avec Israël, mais l’information n’a pas été confirmée par le gouvernement. 

Portée par une jeunesse férue de nouvelles technologies, la campagne de boycott propose des sites, des extensions et des applications mobiles pour identifier les produits à bannir. 

Sur le navigateur Google Chrome, l’extension PalestinePact, gratuite, permet aussi de flouter les publicités de produits figurant sur la liste. « Cette extension vise à soutenir le mouvement BDS en offrant un moyen pratique d’identifier et de boycotter les marques qui soutiennent l’apartheid israélien », peut-on lire sur la présentation de l’extension.« L’extension analyse automatiquement les produits sur les principaux sites web et les floute s’ils sont liés à la liste BDS. Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs d’identifier rapidement et d’éviter d’acheter des produits de marques impliquées dans le soutien à l’apartheid israélien. En simplifiant le processus d’identification de ces marques, PalestinePact permet aux utilisateurs de prendre des décisions éclairées conformes à leurs convictions. »Les méthodes traditionnelles ne sont pas en reste. Sur les abords d’une autoroute à quatre voies au Koweït, d’énormes panneaux d’affichage montrent des images d’enfants avec des bandages, tachés de sang. Un slogan choc s’adresse aux consommateurs qui n’ont pas encore suivi le mouvement : « Avez-vous tué un Palestinien aujourd’hui ? »   

Le soutien de l’Occident à l’offensive israélienne à Gaza « a renforcé le mouvement de boycott au Koweït » en démontrant que ses principes en matière « de droits de l’homme ne s’appliquent pas à nous », affirme à l’AFP le militant Mishari al-Ibrahim.  Traduction : « Les gens normaux boycottent Israël. » [affiche à Londres]

Le géant américain de la restauration rapide McDonald’s est devenu une cible de choix après que sa franchise en Israël a annoncé le mois dernier offrir des milliers de repas gratuits à l’armée israélienne. McDonald’s Koweït s’est engagée à verser plus de 160 000 dollars d’aides aux habitants de Gaza, tandis que les propriétaires de l’enseigne au Qatar ont annoncé une aide similaire de 275 000 dollars, en prenant soin de préciser qu’ils n’avaient rien à avoir avec la structure israélienne. 

Le café américain Pura Vida Miami et la pâtisserie britannique Maître Choux ont indiqué, dans des communiqués, avoir fermé leurs portes au Qatar après les positions jugées favorables à Israël affichées par leurs propriétaires sur les réseaux sociaux. 

Traduction : « Des partisans qataris pro-palestiniens ont été filmés dimanche en train d’agiter le drapeau palestinien devant Pura Vida Miami à Lusail, après que le propriétaire du café a exprimé son soutien à Israël dans une série de publications controversées sur Instagram. »En Égypte, une vieille marque de soda locale, écrasée par la concurrence étrangère, indique avoir fait un retour en force.

Pour répondre à la hausse de la demande, Spiro Spathis a affirmé avoir lancé de nouveaux recrutements et reçu plus de 15 000 candidatures. 

Le mouvement est tel en Égypte qu’il risque de nuire à l’économie, a prévenu la Fédération des chambres de commerce égyptiennes. « L’impact sur les investisseurs égyptiens et les dizaines de milliers de travailleurs sera profond », s’est-elle inquiétée dans un communiqué, en soulignant que les licences de distribution et les franchises visées étaient détenues par des entreprises égyptiennes. 

Dans une épicerie de la capitale jordanienne Amman, où des messages sur les réseaux sociaux appellent les consommateurs à ne pas « payer pour des balles », Abou Abdallah examine attentivement l’étiquette d’une bouteille de lait aromatisé. « Ah, c’est fabriqué en Tunisie », constate auprès de l’AFP le père de famille, en défendant vigoureusement le boycott. « C’est le moins que l’on puisse faire pour nos frères de Gaza », dit-il. 

attention, cette pratique est en réalité interdite

Attention à l’amende de 750 euros

Pourquoi poser une affiche « à vendre » sur sa voiture est une (très) mauvaise idée

Les affiches « à vendre » installées sur les voitures sont un bon moyen de communication pour vendre son bien. Mais attention, cette pratique est en réalité interdite et peut entraîner une amende salée.

Nombreuses sont les voitures affichant une petite pancarte « à vendre » installée sur une fenêtre ou la vitre arrière. Pourtant, cette pratique est interdite et peut coûter cher au propriétaire désireux de se séparer de son véhicule. Comme le rappelle Auto Plus ce jeudi 14 septembre, cette situation illégale est sanctionnable.

Pour mettre son véhicule sur le marché de l’occasion, les propriétaires ont en effet besoin d’une autorisation. Pour obtenir le sésame, une déclaration doit être réalisée au préalable à la mairie. Un délai de quinze jours est à prévoir avant la date de la mise en vente, après avoir reçu un courrier recommandé avec un avis de réception du maire de la commune.

avis de contravention policier justice
Attention à l’amende de 750 euros

Les conducteurs font de leur mieux pour éviter les pénalités car subir une amende pourrait se révéler préjudiciable. Nous abordons ici une violation spécifique qui peut s’avérer coûteuse.

En réaction au changement climatique, chacun peut contribuer à sa manière pour minimiser les impacts. C’est pourquoi un nombre croissant de conducteurs optent pour se défaire de leur véhicule traditionnel en faveur de modèles plus respectueux de l’environnement. Pour eux, vendre leur ancienne voiture devient alors un choix logique.

Les types de voitures

L’achat d’un véhicule écologique ou hybride représente un investissement significatif. La stratégie la plus courante est de vendre leur voiture actuelle et d’ajouter un complément financier grâce aux aides disponibles.

Le commerce de voitures d’occasion est particulièrement vibrant actuellement, stimulé par les transactions entre particuliers. Si vous envisagez de vendre le vôtre, prudence est de mise.

Si la vente de votre voiture est dans vos plans, sachez que vous n’êtes pas seul. En 2023, 4 757 904 conducteurs ont pris la même décision. Malgré une légère régression des ventes par rapport à 2022, le marché des véhicules d’occasion reste robuste.

Cependant, l’augmentation notable des tarifs des voitures d’occasion peut représenter un obstacle pour certains. Une fois la décision de vente prise, diverses options s’offrent au vendeur pour faciliter la transaction.

La méthode la plus répandue consiste à solliciter l’expertise de sites spécialisés en ligne. Ces plateformes offrent des conseils sur les démarches à suivre, rendant les annonces de vente sur internet particulièrement efficaces.

Vendre sa voiture comporte des risques

Vendre son véhicule est une démarche assez commune, mais il est crucial de respecter la législation en vigueur. Certaines actions, bien que banales, peuvent entraîner des sanctions. Par exemple, l’idée d’augmenter la visibilité de son automobile en y apposant un panneau de vente peut sembler astucieuse mais est en réalité illégale.

Apposer une pancarte « à vendre » sur sa voiture équivaut à une forme de publicité temporaire, ce qui est strictement réglementé. Ignorer ces lois peut mener à une amende allant de 750 à 3 750 euros, avec même un risque de confiscation du véhicule.

Cependant, il existe des alternatives pour éviter ces frais : procéder à une déclaration en mairie. L’autorisation nécessaire sera délivrée dans les 15 jours suivant la demande.

Pour ceux qui souhaitent éviter tout tracas, une solution reste de garer le véhicule à proximité de leur domicile, sans enfreindre de règle.

Monsanto condamné à payer 2,25 milliards de dollars

Justice

Roundup : aux Etats-Unis, Monsanto condamné à payer 2,25 milliards de dollars de dommages

Le jury d’un tribunal de Philadelphie a condamné vendredi 26 janvier le géant américain Monsanto à verser 2,25 milliards de dollars de dommages et intérêts à un homme affirmant que le Roundup est à l’origine de son cancer.

Dans un magasin américain de la ville d’Encinitas, en Californie, en juin 2017. (Mike Blake/Reuters)

Une grosse somme pour un immense préjudice. Le groupe Monsanto, filiale du géant allemand Bayer, a été condamné vendredi 26 janvier par le jury d’un tribunal de Philadelphie (nord-est) à verser 2,25 milliards de dollars de dommages et intérêts à un homme qui accusait le désherbant Roundup d’être à l’origine de son cancer. L’avocat du plaignant John McKivison, Ron Miller a confirmé que les jurés de ce tribunal civil de l’Etat de Pennsylvanie avaient bien attribué à leur client une telle somme d’indemnité compensatoire. Selon lui, Bayer a fait de «mauvais choix dans ce dossier». «Le fait qu’ils n’aient pas cherché davantage à trouver un accord amiable est un mystère», estime-t-il.

Le demandeur affirmait que son lymphome non-hodgkinien, un cancer du système lymphatique, était lié à l’utilisation du Roundup, dont le principe actif est le glyphosate. Le groupe a indiqué son intention de faire appel de la décision et conteste la nocivité du produit incriminé. Pourtant, ce même glyphosate a été classé, en 2015, «cancérogène probable» par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De son côté, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a, elle, indiqué n’avoir pas identifié de «domaine de préoccupation critique» chez les humains, les animaux et dans l’environnement de nature à empêcher l’autorisation de l’herbicide. Tout en reconnaissant un manque de données.

165 000 procédures entamées contre Monsanto

Monsanto a en tout cas réaffirmé son intention d’aller au procès à chaque fois qu’il est attaqué au sujet des effets supposés du Roundup. Il a souligné avoir obtenu gain de cause dans plusieurs procédures récentes liées au Roundup, s’appuyant sur «des évaluations de régulateurs et de scientifiques qui continuent à considérer ce produit comme sûr». Selon Bayer, 113 000 des quelque 165 000 procédures entamées contre Monsanto et liées au désherbant ont été résolues ou déclarées irrecevables, à ce jour. Dans la plupart des cas, c’est parce que l’entreprise a dépensé plusieurs millions de dollars pour aboutir à un accord avec les plaignants pour empêcher la procédure d’aller à son terme. Malgré tout, mi-novembre, le jury d’un tribunal du Missouri (centre des Etats-Unis), a infligé à Monsanto 1,5 milliard de dollars de dommages et intérêts au bénéfice de trois Américains qui avaient, eux aussi, imputé leur lymphome non-hodgkinien à des années d’utilisation du Roundup. Le groupe a également fait appel de cette condamnation.

En juin 2020, le géant pharmaceutique et biotechnologique a conclu un accord amiable couvrant, selon l’entreprise, environ 75 % des 125 000 actions alors en cours. La transaction prévoyait le versement d’une somme totale comprise entre 10,1 et 10,9 milliards de dollars. Bayer a aussi consacré 400 millions de dollars à l’indemnisation de personnes exposées à un autre herbicide, le dicamba, et 820 millions pour des contentieux liés aux PCB (polychlorobiphényles), polluants dits éternels. En 2021, l’entreprise a alloué 4,5 milliards de dollars supplémentaires à la gestion de ces procédures, portant le total de l’enveloppe à plus de 16 milliards. De sacrées sommes pour des produits soi-disant «non nocifs».