Catégorie : environnement
PAYÉ 184 000 EUROS pour y vivre, Postulez
Un milliardaire anonyme recherche un couple prêt à vivre sur une île privée (avec un salaire de 184 000 euros)
Un milliardaire anonyme recherche un couple prêt à vivre sur une île privée (avec un salaire de 184 000 euros)
Un milliardaire qui n’a pas dévoilé son identité recherche un couple pour s’occuper de sa future oasis de luxe sur son île privée. Située dans les Caraïbes, l’île s’apprête à se transformer pour recevoir des touristes et des investisseurs d’ici un an. Le couple choisi devra régulièrement poster sur les réseaux sociaux pour promouvoir la beauté du lieu et le futur complexe hôtelier.
Envie de tout plaquer et de partir au soleil avec votre partenaire sur une île ? C’est ce que propose comme job l’agence londonienne Fairfax and Kensington pour un « mystérieux » milliardaire qui n’a pas dévoilé son identité. Le couple choisi sera payé 160 000 livres, soit environ 184 000 euros pour vivre un an sur l’île du milliardaire qui se situe dans la mer caribéenne dans les îles vierges britanniques. Alors là on imagine déjà très bien l’eau translucide, le bruit des vagues, une vue à couper le souffle et la liberté. Cependant, il faudra remplir des missions précises, comme l’indique le New York Post.
Devenez influenceur·euse à l’autre bout du monde
Effectivement, ce job de rêve requière un minimum de compétences : l’heureux couple aura un an pour transformer l’île en une oasis de luxe à part entière et raconter sur les réseaux sociaux comment se passent les travaux. « C’est le rôle ultime de l’influenceur. Le propriétaire veut mettre l’accent sur la beauté du lieu », indique George Ralph Dunn de Fairfax and Kensington, rapporte le NY Post. Le couple devra donc inonder ses réseaux sociaux de la transformation de l’île « du premier jour avec la base d’un futur chantier jusqu’à, espérons, la plus grosse partie du travail accompli un an plus tard », poursuit-il. Pour postuler, il faut envoyer une vidéo TikTok pour vous présenter avec les #barefootluxurybvi #fairfaxandkensington.
Il n’y a pas besoin d’avoir de l’expérience dans la construction
Sachez que le duo sélectionné n’aura pas à se servir des outils ou construire des murs. Ces missions seront accomplies par des personnes qualifiées : le directeur général et les ingénieurs de la propriété. Le couple devra cependant s’occuper des évènements, du marketing et de l’intendance lorsque l’hôtel recevra ses premiers invités et de futurs investisseurs. D’ailleurs le concept du lieu est assez inédit : tout le monde devra être pieds nus. Si vous avez envie de postuler, il est préférable que vous ayez une expérience dans l’univers du luxe, de maîtriser les codes des réseaux sociaux et avoir l’esprit d’aventure. L’offre d’emploi prévoit un billet d’avion retour dans l’année et quatre semaines de vacances qui peuvent se passer sur une des îles voisines. Alors ?
un concept de batterie rechargeable et comestible
Deux cellules de batterie comestibles reliées en série afin d’alimenter une LED / Image : Fig. 4 de l’étude.
La preuve du concept de batterie rechargeable et comestible vient tout juste d’être faite. C’est une première. Et contrairement à ce que l’on pourrait être tenté de penser, les applications pourraient être tout aussi nombreuses que sérieuses.
Une batterie comestible ? Les chercheurs ont vraiment parfois de drôles d’idées, vous dites-vous peut-être ? Et bien, détrompez-vous. Car une batterie comestible, ça peut s’avérer… drôlement utile. Pour faire fonctionner des systèmes électroniques, eux aussi comestibles. Des systèmes destinés à veiller sur ce qui se passe à l’intérieur de notre corps, par exemple, et à remplacer ainsi des examens invasifs, douloureux et coûteux. Ou encore des systèmes qui permettent de surveiller la qualité des aliments pour limiter le gaspillage et les intoxications alimentaires. Des systèmes de ce genre, les chercheurs espèrent en développer depuis quelques années déjà. Mais, ils leur manquaient un élément essentiel : une source d’alimentation. Une batterie. Rechargeable, de préférence.
Des composés retrouvés dans les pommes et amandes
La solution dont des chercheurs de l’Institut italien de technologie viennent de faire la preuve de concept, une grande première, repose uniquement sur des matériaux qui peuvent être consommés en grande quantité en toute sécurité. Des matériaux qu’ils ont utilisés pour fabriquer tous les éléments très classiques d’une batterie.
Une anode en riboflavine — de la vitamine B2 comme on en trouve dans les amandes, par exemple — et une cathode en quercétine — un élément que l’on trouve dans les pommes, par exemple. Une solution à base d’eau pour l’électrolyte et du charbon actif pour augmenter la conductivité. Mais aussi des algues nori pour éviter les courts-circuits. Et enfin, des contacts en or de qualité alimentaire — comme celui qu’utilisent parfois les pâtissiers —, un support dérivé de la cellulose et de la cire d’abeille pour encapsuler le tout.
Des batteries comestibles bientôt dans nos smartphones ?
Fabriquée à partir d’éléments simplement achetés au supermarché, la batterie présentée fonctionne à 0,65 V. Une tension suffisamment basse pour ne pas créer de problèmes à ceux qui l’ingèrent. Elle peut fournir 48 microampères (µA) pendant 12 minutes, soit une capacité de stockage totale de… 6,24 µWh : c’est plusieurs millions de fois moins qu’une batterie de smartphone ! De quoi tout de même alimenter de petits appareils électroniques, comme des LED basse consommation, pendant un temps limité. Et elle peut être rechargée… tant qu’elle n’a pas été ingérée.
L’autre intérêt de ces travaux, c’est qu’ils pourraient ouvrir la voie à des batteries du même type plus puissantes. Des batteries capables d’alimenter un smartphone ou un jouet pour enfant. Sans risque pour sa santé en cas d’ingestion accidentelle et à partir de matériaux plus sûrs que les batteries lithium-ion actuelles.
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ENEDIS va couper l’électricité pour 15 Millions de Français
Des ballons d’eau chaude pourraient être privés d’électricité en milieu de journée
Un arrêté publié au Journal officiel permet à Enedis de couper temporairement l’électricité pour certains clients ayant souscrit une offre en heures pleines/heures creuses. La mesure affectera principalement l’alimentation des chauffe-eau entre 12h et 14h mais pas celle d’appareils tels que les réfrigérateurs ou les télévisions.Ajouter à mes articlesCommenterPartager
Publié le 27 septembre au Journal Officiel, mais passé en partie en dessous des radars, c’est un arrêté qui commence à effrayer certains usagers. Daté du 22 septembre, il permettra à Enedis de couper l’alimentation électrique de certains ballons d’eau chaude une partie de la journée.
Pour autant, ce texte, n’est pas la preuve que la crise énergétique allait conduire à des coupures d’électricité quotidiennes dans le cadre de l’objectif de sobriété énergétique gouvernementale. « Ses conséquences devraient être limitées » voire même « passer inaperçue », tempère l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir.
Pas plus de deux heures
Si certains se sont inquiétés en découvrant ce texte sur Legifrance , la faute en revient sans doute à ses rédacteurs et aux termes techniques et technocratiques utilisés. L’arrêté, daté du 22 septembre, prévoit que les « gestionnaires de réseaux publics de distribution d’électricité » pourront « désactiver la fermeture du contact pilotable » entre « 11 h et 15 h 30 ». L’arrêté précise aussi que « cette désactivation quotidienne, qui ne peut être supérieure à deux heures, commence avant 14h ».
Cela ne signifie pas qu’Enedis pourra couper le courant pendant deux heures chaque jour à tous les foyers. Ne sont en effet concernés que les usagers équipés d’un compteur Linky et disposant d’un contrat heures pleines/heures creuses dont une partie des heures creuses se situe à la mi-journée, entre 12 h et 14 h. Soit 4,3 millions d’usagers, selon Enedis et plus de 5 millions selon le gouvernement.
Concrètement, Enedis enverra par le biais du compteur Linky un signal qui décalera le déclenchement du chauffe-eau en dehors des heures creuses du midi.
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Comme le souligne l’UFC Que Choisir , « les conséquences devraient être limitées » – elle pourrait même « passer inaperçue ». Le chauffe-eau électrique des concernés fonctionnera le cas échéant à un autre moment de la journée. Soit pendant les heures creuses de la nuit, soit pendant celles de l’après-midi après 14 h.
Pas de coupures quotidiennes
Enedis assure que « du point de vue du client, il n’y a pas d’impact », et que la tarification restera la même. Selon l’arrêté, la coupure ne pourra « être supérieure à deux heures ». Pour les autres appareils, comme le réfrigérateur ou bien encore la télévision, il n’y aura aucun changement insiste Enedis.
La mesure, qui a été proposée aux pouvoirs publics par RTE , le gestionnaire du transport d’électricité, doit permettre d’économiser 3,5 gigawatts par jour sur la plage horaire concernée, soit l’équivalent de la production de trois réacteurs nucléaires et demi.
Une astuce, que vous avez tous chez vous, respectueuse de l’environnement, pour remplacer les granulés de bois
La solution surprenante (et gratuite) pour remplacer les pellets et granulés de bois et préserver l’environnement
Sommaire
Dans un monde où la quête de solutions de chauffage durables et économiques est plus prégnante que jamais, les poêles à granulés se distinguent comme une option de choix. Ces dispositifs, alimentés par des pellets de bois, ont su s’imposer dans de nombreux foyers français, séduisant par leur efficacité et leur faible empreinte carbone. Cependant, une interrogation persiste : existe-t-il une alternative viable aux granulés de bois, dont la fabrication peut s’avérer onéreuse et l’approvisionnement fluctuant ? La réponse est affirmative, et elle repose sur un produit du quotidien, omniprésent dans nos cuisines et que nous avons tendance à jeter sans y penser.
Une astuce respectueuse de l’environnement pour remplacer les granulés de bois
Dans un monde où la quête de solutions de chauffage durables et économiques est plus prégnante que jamais, les poêles à granulés se distinguent comme une option de choix.
Ces dispositifs, alimentés par des pellets de bois, ont su s’imposer dans de nombreux foyers français, séduisant par leur efficacité et leur faible empreinte carbone. Cependant, une interrogation persiste : existe-t-il une alternative viable aux granulés de bois, dont la fabrication peut s’avérer onéreuse et l’approvisionnement fluctuant ?
La réponse est affirmative, et elle repose sur un produit du quotidien, omniprésent dans nos cuisines et que nous avons tendance à jeter sans y penser.
Il s’agit du marc de café, ce résidu issu de la préparation du café, qui, une fois séché, se révèle être un combustible potentiel pour les poêles à granulés. Cette matière première est non seulement abondante, mais également gratuite et aisément accessible.
De surcroît, elle offre une seconde vie à un déchet qui, autrement, finirait à la poubelle ou serait destiné au compost. D’ailleurs, une jeune entreprise a décidé de transformer le marc de café en granulés de chauffage, mais cette fois-ci à l’échelle nationale.
La métamorphose du marc de café en pellets
La transformation du marc de café en pellets est un procédé relativement aisé, réalisable chez soi avec un équipement minimal.
Il s’agit de sécher le marc de café, de le réduire en poudre fine et de le compresser afin d’obtenir des pellets. Ces derniers peuvent alors être utilisés directement dans votre poêle à granulés, à l’instar des pellets de bois traditionnels.
Les bénéfices et avantages du marc de café
Le recours au marc de café comme substitut aux granulés de bois traditionnels présente une multitude d’avantages, tant sur le plan économique qu’écologique. Voici une liste non exhaustive des atouts majeurs de cette solution innovante :
- Aspect économique : le marc de café est un produit gratuit et largement disponible ;
- Dimension écologique : cette solution favorise le recyclage d’un déchet organique et diminue la demande en bois pour la fabrication de pellets ;
- Facilité d’utilisation : le processus de transformation est simple et réalisable à domicile.
Cette démarche s’inscrit dans une logique de développement durable, offrant une réponse concrète aux enjeux environnementaux actuels tout en permettant aux utilisateurs de réaliser des économies substantielles. Consultez notre article suivant et découvrez en plus sur la fabrication, le coût, les avantages et les inconvénients du marc de café.
Des performances à la hauteur des attentes
Les tests effectués démontrent que les pellets issus du marc de café présentent des performances similaires à celles des pellets de bois, tant en termes de pouvoir calorifique que de propreté de la combustion. Il s’agit donc d’une alternative crédible et efficace pour les utilisateurs de poêles à granulés.
Un engagement en faveur de la planète
En optant pour les pellets de marc de café, vous posez un acte significatif en faveur de l’environnement. Vous participez activement à la réduction des déchets, à la conservation des ressources naturelles et vous vous inscrivez dans la lutte contre le réchauffement climatique.
En somme, les pellets de marc de café se révèlent être une alternative judicieuse et respectueuse de l’environnement aux pellets de bois traditionnels. Faciles à produire, économiques et performants, ils offrent une solution de chauffage innovante tout en contribuant à la réduction des déchets et à la préservation de notre planète.
Elon Musk tire la sonnette d’alarme sur la consommation électrique
Elon Musk tire la sonnette d’alarme sur le futur de la voiture électrique
Elon Musk, l’icône de Tesla et SpaceX, met le monde en garde : une crise d’électricité majeure pourrait surgir à l’horizon tout comme l’effondrement de l’industrie automobile actuelle. Mais que sous-entend vraiment cette prédiction alarmante ?
La sonnette d’alarme : vers une crise d’électricité
L’alerte vient de haut : Elon Musk s’inquiète d’une éventuelle crise énergétique majeure. Suite à une conférence avec le géant américain de l’électricité, PG&E, il a tiré la sonnette d’alarme. Pour lui, le monde doit augmenter la capacité de ses centrales électriques, sinon la lumière pourrait s’éteindre d’ici deux ans.
Les coupables ? Nos outils technologiques gourmands. La montée des outils d’Intelligence Artificielle, qui consomment d’énormes quantités d’électricité, se trouve au cœur du problème. Musk ne cache pas son inquiétude et appelle à une action rapide : construire, et vite.
Un avenir énergétique sous tension ?
Les voitures électriques, longtemps saluées comme la solution verte de demain, pourraient être les prochains grands consommateurs d’énergie. D’après Musk, elles pourraient multiplier par trois la demande énergétique d’ici 2045. Cependant, les avis divergent. PG&E, optimiste, envisage une hausse plus modeste : 70% en deux décennies. C’est déjà plus que conséquent ! Toutefois, les propos de Musk sont loin d’être pris à la légère.
Aux Etats-Unis comme en Europe, la situation n’est guère différente. Avec l’adoption croissante des voitures électriques et le remplacement des systèmes de chauffage traditionnels (gaz, fuel, bois…) par des pompes à chaleur, la consommation électrique européenne est sur une pente ascendante. La France, par exemple, pourrait voir sa consommation augmenter significativement plus vite que les prévisions antérieures.
La prophétie de la faillite : l’industrie automobile en danger ?
Lorsqu’il ne fait pas de prédictions sur l’avenir énergétique, Elon Musk aime à jouer les oracles pour l’industrie automobile. Dans une de ses assertions audacieuses, il prévoit que la plupart des concurrents de Tesla feront faillite dans un futur proche. Selon lui, l’heure de la fin est plus proche que beaucoup ne l’imaginent. Entre la difficulté à sortir d’un système de production et de commercialisation rodé pendant des dizaines d’années, les investissements monumentaux demandés pour se renouveler et la baisse des ventes pourrait engendrer une faillite plus rapide que prévue de ces groupes, sauf s’ils mettent à l’épreuve leur capacité à collaborer.
Pourtant, Tesla elle-même n’a pas été épargnée par les difficultés financières. Mais pour Musk, ce sont surtout les taux d’intérêt qui mettent en danger l’industrie. Si ceux-ci continuent d’augmenter, cela pourrait limiter l’accessibilité des voitures électriques car quoi que l’on dise, ce ne sont pas les plus riches qui font la rentabilité des constructeurs automobile mais les ventes massives aux classes intermédiaires.
Une industrie mondiale en équilibre précaire
Tesla n’est pas seule à naviguer en eaux troubles. De nombreux constructeurs mondiaux, qu’ils soient chinois, européens ou américains, font face à des défis colossaux. Avec des investissements majeurs requis pour la production de voitures électriques et de batteries, la stabilité financière est mise à rude épreuve.
En fin de compte, la transition vers le tout électrique ne sera pas sans heurts. Mais si les prédictions d’Elon Musk sont une chose, une chose est certaine : l’avenir de la voiture électrique reste prometteur. Mais il faudra des investissements, de l’innovation et une préparation minutieuse pour garantir que les lumières ne s’éteignent pas.
(Source : The Wall Street Journal / L’Opinion)
L’ADBLUE REMIS EN CAUSE
Un nouveau Dieselgate ? L’AdBlue® n’est définitivement pas tout rose.
Entre les signalements par les automobilistes sur notre site (mais également auprès d’Auto Plus, Fiches-Auto ou sur plusieurs forums dédiés à l’automobile) de cristallisation d’AdBlue empêchant l’utilisation de leur voiture et nécessitant parfois un remplacement du réservoir d’urée coûteux avec des prises en charge par les constructeurs très variables, et l’augmentation du prix de ce fameux liquide « bleu », RéclameICI tente de faire le point sur le sujet.
Evidemment, nous appelons les lecteurs de cet article qui n’auraient pas encore déposé une réclamation et sont impactés par un problème AdBlue de le publier afin de mobiliser les marques concernées.
2022-09-19 10:05
Mais c’est quoi ce liquide AdBlue® ?
L’AdBlue® est une fluide spécialement conçue pour les véhicules Diesel qui intervient au niveau de l’échappement pour réduire la pollution.
C’est une marque déposée par l’Association Allemande de l’Industrie Automobile (VDA).
Sa composition est précisée dans la norme ISO 22241. L’AdBlue® c’est : 32,5% d’urée de haute pureté et 67,5% d’eau déminéralisée.
L’objectif louable est donc de diminuer l’émission de polluants : les NOx (ou oxydes d’azote) que les moteurs Diesel émettent de manière plus conséquente (4 à 5 fois plus) qu’un véhicule essence « équivalent ».
Il y a essentiellement deux molécules :
le monoxyde d’azote (NO)
le dioxyde d’azote (NO2)
Le dioxyde d’azote (NO2) est un gaz particulièrement irritant, qui pénètre dans les voies respiratoires. Il réduit la capacité d’oxygénation du sang et favorise l’asthme ou les bronchiolites. Par ailleurs, il est aujourd’hui le principal responsable des pluies acides, néfastes pour notre environnement.
L’AdBlue® est injecté dans le système d’échappement et se mélange aux gaz d’échappement, en amont du pot catalytique contenant le système SCR (technologie de réduction catalytique sélective en français).
Une réaction chimique se produit entre les NOx (oxydes d’azote) et l’ammoniac (NH3) produit par l’urée de l’AdBlue, les transformant en azote (N2) et en eau (H2O), sans danger pour la santé ou l’environnement.
(crédit photo : moteurnature.com)
La norme européenne EURO6 de seulement 80g/km de NOx devrait conduire à une généralisation du dispositif sur l’ensemble des moteurs Diesel.
Renault avait d’abord privilégié une technologie concurrente : le piège à NOx (ou NOx trap, en anglais) moins coûteux, mais moins efficace notamment en usage réél. Quels sont les problèmes pour l’automobiliste que peuvent engendrer cette technologie SCR à base d’AdBlue® ?
Après la panne d’essence, la panne d’AdBlue…
Le dispositif antipollution à base d’AdBlue® est un dispositif qui ne peut être déconnecté. Si celui-ci se met en erreur (par exemple en raison d’un réservoir vide), le démarrage de votre véhicule devient impossible. Il faut donc s’assurer de ne pas tomber en panne d’AdBlue® dans votre réservoir prévu à cet effet, et il est donc recommandé de disposer d’un bidon d’AdBlue® dans votre véhicule.
L’utilisation d’eau pour remplir le réservoir d’AdBlue® en cas de panne est vivement déconseillée, car il y aurait des risques d’endommager durablement votre catalyseur d’échappement.
Prix croissant et consommation croissante également…
L’AdBlue® est réalisé à partir d’une réaction chimique entre gaz naturel et ammoniaque.
Le prix du gaz naturel augmente en ce moment, et le produit utilisé sur de nombreux moteurs Diesel moderne voit son prix augmenter.
Les automobilistes, au-delà du prix de l’essence, contenu actuellement par des mesures de l’État devront aussi faire face à l’augmentation du prix prévisible de l’AdBlue® dans les prochains mois.
En moyenne, les constructeurs et les journaux spécialisés indiquent une consommation variant entre 1 litre pour 1.000 kilomètres parcourus et 1 litre pour 8.000 kilomètres (belle différence). Ainsi la Peugeot 308 1.5 BlueHDi 130 ch nécessiterait plus de 1 litre par 1000 kilomètre (en conduite autoroutière). Certains véhicules atteignant plusieurs litres d’AdBlue® aux 1000km notamment en traction.
À un prix se situant entre 0,7 et 2€ le litre, ce surcoût n’est plus tout à fait négligeable.
De plus, l’entrée en vigueur de la nouvelle norme Euro 6d, viendra probablement accroitre la consommation d’AdBlue® (d’un facteur prévisible de 2 à 3).
Réservoir AdBlue® à côté du réservoir de gazole : attention à l’inattention
Sur les premiers véhicules équipés, le réservoir d’AdBlue® se trouvait dans le coffre, à côté de la roue de secours (exemple : C3).
(crédit photo : Auto5)
Désormais et étant donné la fréquence de remplissage et la présence de pompe AdBlue® dans certaines stations essence, par commodité, le réservoir se trouve à côté du réservoir de gazole. Mais attention à la confusion, remplir le réservoir de gazole avec du AdBlue® n’est pas du tout anodin, et il faut vidanger le réservoir immédiatement et ne surtout pas faire tourner le moteur. L’AdBlue® est corrosif et risque de causer des dommages importants.
Incidents immobilisant le véhicule – cristallisation
Des incidents font part de problèmes liés à la cristallisation du liquide. Les cristaux qui se forment alors sont susceptibles de boucher la pompe, le capteur de niveau, le réservoir voire de déformer le réservoir en question.
Dans certaines conditions de fonctionnement, la température des gaz d’échappement ne serait pas suffisante pour que la réaction de l’AdBlue® soit complète. Il y a alors le risque que se forment des cristaux d’acide cyanurique et qu’ils obstruent le système SCR, entraînant l’immobilisation du véhicule.
Certaines conditions d’utilisation favoriseraient la formation de ces cristaux :
- utilisation du véhicule dans des conditions de très basse température
- les trajets courts et les arrêts à répétition ou une faible utilisation journalière
Des signalements nombreux remontent sur RéclameICI principalement concernant les marques Peugeot et Citroën.
Des problèmes identiques remontent des mêmes marques sur Portal da Queixa, notre site partenaire au Portugal.
Une simple recherche sur les réclamations comprenant AdBlue permet de constater rapidement les marques affectées.
Les véhicules français équipés d’une telle technologie sont les BlueDci chez Renault et BlueHDi chez Stellantis / PSA (Peugeot Citroën)
(Image issue du site TotalEnergies, à but d’illustration du propos)
La pompe ne peut quant à elle être changée seule et le remplacement du réservoir d’urée peut coûter de l’ordre de 1.000 à. 1.500€.
En fonction des cas, de l’âge du véhicule, de l’endroit où il a été entretenu, des prises en charge plus ou moins « spontanées » peuvent être proposées par l’agent ou le concessionnaire de la marque, souvent au-dessous de 50% au-delà de 5 ans et 100.000km, et limitée au prix de la pièce (pas de prise en charge de la main d’oeuvre).
Autre problème important qui remonte, l’indisponibilité des pièces, notamment sur Citroën C3 bluehdi. Pas de pièce actuellement, et pas de date de disponibilité et aucun véhicule de remplacement ne semble proposé pour des véhicules âgés.
Additifs ou alternatives à l’AdBlue
Total propose un produit avec additif alternatif à l’AdBlue® pour éviter ce phénomène de cristallisation : le ClearNox.
Il est destiné aux poids lourds (camion, bus, tracteurs) qui utilisent cette technologie depuis 2006 et dont l’immobilisation est nécessairement coûteuse.
Cela semble indiquer que le problème est bien connu, y compris sur des véhicules dont l’usage est intensif.
Certains fabricants comme Warm Up proposent un additif à ajouter dans votre réservoir d’AdBlue® pour éviter la cristallisation.
Il est évidemment difficile de dire si l’utilisation régulière de tels additifs peuvent éviter aux automobilistes de rencontrer ces mésaventures.
Revirement, l’Allemagne bloque le texte visant à interdire la vente de voitures thermiques en 2035
C’est fait. L’Allemagne a bloqué la fin du moteur thermique en Europe. Et pourtant cette décision semblait gravée dans le marbre. La messe semblait même être dite. C’est vrai que sans ce revirement de dernière instance, cette semaine encore, l’Europe s’était engagée effectivement à interdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035. Nous étions d’ailleurs le seul continent à avoir pris ce genre de décision.
C’est vrai que c’est un revirement comme on n’en a jamais vu en Europe, vu que ce texte avait été approuvé par la Commission européenne, par les États membres et par le Parlement européen. Et là, les Allemands font tout capoter sous le motif fallacieux de l’une ou l’autre dérogation. Mais en réalité, l’industrie allemande s’est rendu compte qu’elle allait droit dans le mur. En fait, jusqu’ici, ce sont les Italiens qui s’étaient montrés les plus réticents. Ils avaient d’ailleurs obtenu une dérogation appelée Ferrari, qui permettait donc à l’Italie et à son secteur automobile de haut de gamme et de niche, donc moins de 1000 véhicules par an, de bénéficier d’un délai plus long que la date butoir de 2035. On savait aussi que les Polonais et les Bulgares étaient très réticents.
Mais ici, avec le refus de dernière minute des Allemands, ce texte visant à interdire les moteurs thermiques neufs en 2035 ne passera pas car sans l’Allemagne, il n’y a plus de majorité qualifiée. Car pour que le texte passe, il faut l’accord de 55% des États membres qui représentent 65% de la population européenne. Ce revirement de dernière minute ne réjouit personne car il montre une fois de plus que les politiques décident trop souvent sous le coup de l’émotion…
Electriques Plus souvent à la casse, Un vrai problème pour la planète
Les voitures électriques finissent plus souvent à la casse
Les véhicules rechargeables représentent une minorité des voitures en circulation. Mais, d’après l’agence de presse britannique Reuters, les voitures électriques seraient anormalement nombreuses dans les casses. En cause, des batteries trop chères à réparer et des assureurs prudents.
Des batteries presque impossibles à expertiser et à réparer
Après un sinistre auto sur une voiture électrique, les experts mandatés pour évaluer le montant des dégâts et des réparations prononcent souvent la mise au rebut du véhicule. La raison principale ? Il leur est difficile de mesurer les dommages subis par la batterie car ni les garagistes et ni les analystes n’ont accès aux données du système. De plus, sur certains modèles comme la Tesla Y, l’emplacement de la batterie la rend impossible à examiner et à réparer.
Les compagnies d’assurance auto appliquent donc le principe de précaution. Les véhicules sont réformés pour éviter de les laisser repartir avec une batterie endommagée, qui pourrait causer des incendies.
Elles choisissent aussi de ne pas prendre de risque au niveau financier. En effet, la batterie est l’élément le plus cher d’un véhicule zéro émission. Son coût s’élève à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Afin d’économiser, les assureurs préfèrent faire une offre de reprise et envoyer les voitures électriques à la casse.
Un vrai problème pour la planète
Cette mise hors service précoce pourrait annuler tout le bénéfice des véhicules rechargeables. La construction d’une voiture électrique émet plus de CO2 que celle d’une voiture thermique. Pour avoir un impact positif sur l’environnement, les modèles propres doivent rouler au moins 10 000 kilomètres pour une citadine et 70 000 pour une compacte.
Les spécialistes préconisent donc de revoir l’intégration des batteries afin de faciliter le diagnostic en cas d’accident et les réparations auto. Et lorsque la voiture ne peut vraiment pas reprendre la route, les experts recommandent d’améliorer le réemploi des pièces en bon état et le recyclage de celles endommagées.
Et pour les utilisateurs ?
A Lire :
un glacier détruit pour la Coupe du monde
En Suisse, un glacier détruit pour la Coupe du monde de ski alpin
Il n’y a pas qu’en France que les glaciers sont menacés par les appétits industriels. Ces dernières semaines, les images de pelleteuses défonçant allégrement d’immémoriaux glaciers en Suisse ont provoqué de vives indignations dans le pays et au-delà.
Le glacier du Théodule, dans les Alpes valaisannes, est en cours d’aménagement et doit en partie être transformé en piste de ski, en vue de la Coupe du monde de ski alpin, prévue entre les 11 et 19 novembre 2023, et coorganisée par la commune suisse de Zermatt (…)
L’arrêt des travaux demandé sur le glacier devant accueillir la Coupe du monde de ski à Zermatt
Le WWF, Pro Natura et Mountain Wilderness Schweiz veulent faire la lumière sur les travaux en cours sur le glacier du Théodule en vue des descentes de Coupe du monde de Zermatt/Cervinia et les flous entourant les autorisations. Pour y arriver, ils ont fait appel à Avocat-e-s pour le climat.
En vue des descentes de la Coupe du monde de ski alpin prévues entre le 11 et le 19 novembre, des travaux de construction sont en cours pour aménager la piste de la « Gran Becca » entre la commune de valaisanne de Zermatt et le village italien de Cervinia.
A moins d’un mois du début de l’épreuve, les organisateurs de la Coupe du monde ont refusé de livrer le tracé précis du parcours. Selon des relevés GPS effectués par le quotidien 20 minutes, des secteurs, encore en plein chantier, déborderaient de la partie affectée pour les pistes de ski.
Requête urgente
Face à ces soupçons de travaux illicites, le WWF, Pro Natura et Mountain Wilderness Schweiz ont mandaté Avocat-e-s pour le climat afin de saisir la Commission cantonale des constructions (CCC) du canton du Valais d’une requête urgente d’interruption immédiate des travaux. Les associations demandent également un examen de la légalité du projet et, le cas échéant, une remise en état du terrain. »Chaque minute compte pour sauver le terrain encore préservé du glacier », écrivent les trois associations dans un communiqué diffusé mardi.
Contacté dimanche par Le Nouvelliste, le président du comité d’organisation local des épreuves Franz Julen affirme que « la piste de la Coupe du monde est entièrement dans le secteur affecté au ski du côté suisse. Toutes les autorisations nécessaires ont été obtenues de la part des autorités et des fédérations dans les deux pays pour l’organisation de ces courses ». Le Haut-Valaisan ajoute: « La CCC peut venir sur le terrain, on peut l’analyser ensemble, on n’a rien à cacher. »
Des enjeux économiques
Alors qu’en moins de 40 ans, la surface des glaciers s’est réduite de près de 30%, le bien-fondé d’un tel chantier est remis en question. Les prévisions annoncent une fonte de la moitié du glacier du Théodule d’ici 2080, rappellent le WWF, Pro Natura et Mountain Wilderness Schweiz. Détruire un glacier pour opérer une nouvelle piste en Coupe du monde de ski est intolérable, ajoutent-ils en substance.
La tenue d’une telle épreuve de ski alpin en cette période de l’année est par ailleurs aussi remise en question. La Fédération internationale de ski (FIS) souhaitait pourtant programmer ses courses en fin de saison, fin mars ou début avril, avec peut-être des conditions davantage hivernales, mais elle a essuyé un refus catégorique des organisateurs.
Il y aurait derrière ces décisions des enjeux politico-économiques, l’objectif étant de vendre le tourisme et le business du ski: Zermatt et son offre hôtelière, sa gastronomie et son domaine skiable. L’élaboration du calendrier de la FIS est aussi surtout dictée par les ventes du ski. Pour vendre du matériel, il faut opérer très vite et donc la saison commence beaucoup trop tôt.
Pourquoi le conflit entre Israël et le Hamas pourrait faire s’envoler le prix du pétrole
Le Hamas a lancé samedi 7 octobre une offensive contre Israël. Une déclaration de guerre qui pourrait avoir des conséquences économiques, notamment sur le prix du pétrole.
Des puits de pétrole en Iran, le 12 mars 2017
Quand le Moyen-Orient s’enflamme, le baril de brut s’envole. Après les terribles attaques du Hamas sur Israël, les spécialistes redoutent des ruptures dans l’approvisionnement en or noir, de la part d’une région-clé dans la production mondiale.
Cette fois-ci, les craintes convergent vers l’Iran, qui est très probablement, sinon l’initiateur, du moins le soutien logistique de l’offensive lancée par le mouvement palestinien. Si le régime terroriste de Téhéran était visé demain par Israël, au titre des représailles appelées par cette attaque épouvantable, le marché du pétrole pourrait être doublement secoué.
D’abord parce que les capacités de production iraniennes pourraient être atteintes, et cela pourrait réduire l’approvisionnement dans un marché déjà tendu. Ensuite parce que l’Iran pourrait menacer une nouvelle fois de fermer le détroit d’Ormuz, sur la mer Rouge, une artère maritime vitale pour les exportations des autres pays de la région.
L’Iran, acteur important sur le marché du pétrole ?
Théoriquement, le pays est toujours sous sanctions. Mais en réalité, les Etats-Unis étaient devenus assez coulants, ils permettaient à Téhéran d’exporter de plus en plus d’or noir, principalement vers la Chine. Ils espéraient un double accord avec le régime des mollahs. Sur le nucléaire d’abord, pour contenir les ambitions de l’Iran quant à leur projet d’acquérir la bombe et un accord de réconciliation entre l’Arabie Saoudite et Israël, sous leur égide. Inutile de dire que tout cela a volé en éclats.À écouter aussi
Les exportations iraniennes devraient en souffrir, réduisant l’offre de pétrole sur le marché mondial, ce qui peut faire monter les prix. Les spécialistes estiment que l’on pourrait approcher les 100 dollars le baril, contre 85 la semaine dernière. Certains redoutent un choc pétrolier analogue à celui de 1973, où le prix du baril avait été multiplié par cinq alors qu’Israël avait subi une attaque surprise de plusieurs pays arabes, comme aujourd’hui.
Nous n’en sommes pas là. La situation géopolitique n’a pas grand-chose à voir. A l’époque, tous les pays arabes étaient unis, à la fois contre Israël et pour faire exploser les prix. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Il est probable que l’Arabie Saoudite n’apprécie pas du tout l’initiative guerrière du Hamas, et qu’elle en conçoive aussi du ressentiment vis-à-vis de l’Iran, parce que tout cela complique sa stratégie d’influence en déstabilisant la zone.
La géographie mondiale des producteurs d’or noir a aussi complètement changé. Le poids relatif des États-Unis est beaucoup plus élevé qu’alors, avec les gisements du bassin permien au Texas et au Nouveau-Mexique.
Un dépendance au pétrole moindre
Il y a cinquante ans, la consommation était en pleine ascension, ça n’est plus le cas, même si ça augmente encore. Peu à peu, l’électrification des usages change les paramètres. De surcroît, il y a aujourd’hui des capacités de production inutilisées, en Arabie Saoudite notamment, qui pourraient tempérer la fièvre si elle montait trop sur le marché.
Cette forte hausse serait avantageuse pour les pays producteurs, qui verront leurs revenus progresser. Et parmi ceux-là, la Russie évidemment, qui va tirer davantage de ses exportations pour financer la guerre d’Ukraine. L’attaque du Hamas sur Israël est aussi un nouveau front de l’offensive anti-Occident lancée par l’axe Moscou-Pékin-Téhéran.