Catégorie : environnement
Les solutions à l’augmentation de la Facture D’élèctricité
Depuis trois ans, la famille Gravouil, installée à La Chapelle-Palluau, en Vendée, vit en Autonomie « Beaucoup se raccordent à l’électricité en prévision de la période hivernale, explique Anthony. Nous, on a un groupe électrogène si besoin. De la mi-novembre à fin janvier, il faut faire plus attention et gérer les priorités, mais on s’adapte. On fait en fonction du soleil. »
Dire non à la société de consommation et vivre en accord avec ses convictions, c’est le choix qu’a fait ce couple… il y a près de quarante ans.
À l’aube des années 80, après la décennie du flower power, la société occidentale connaît un revirement complet et se lance dans la course à la réussite professionnelle. C’est l’époque des signes extérieurs de richesse. Les activités boursières s’envolent et de nombreux films témoignent de cette période. Wall Street, d’Oliver Stone en est aujourd’hui encore, un des meilleurs exemples.
Brigitte et Patrick Baronnet, eux, ont fait la démarche inverse. Ils ont quitté Paris pour aller s’installer en Loire Atlantique (44) et vivre différemment en refusant le monde tel qu’il leur était proposé.
Cinq solutions pour limiter la hausse du prix de l’électricité, qui entre en vigueur ce 1er février
La hausse des tarifs réglementés de l’électricité à partir du 1er février va peser en moyenne de 4 à 15 € de plus par mois sur le budget des ménages. Quelles solutions pour limiter la casse ? Éléments de réponse.
Chaque semaine, infos pratiques et conseils utiles pour vos dépenses du quotidien
La facture d’électricité va augmenter jeudi 1er février 2024 pour au moins 20 millions de ménages dont le contrat dépend du tarif réglementé, le tarif bleu d’EDF. Le tarif Base, où le prix est le même toute la journée, va augmenter, de 8,6 %. L’option heures pleines / heures creuses est elle en hausse de 9,8 %. Selon le niveau de consommation des foyers, cela représente entre 4 et 15 € de plus par mois. Que peuvent faire les ménages, inquiets d’une nouvelle hausse après celles subies en février et août 2023 ?
1. Les offres d’effacement tarifaire
C’est contre intuitif mais les offres d’effacement tarifaire indexées sur le tarif réglementé augmentent de 10,1 % en février… car elles sont les moins chères du marché. Avec une gestion efficace de la consommation (et souvent un électroménager récent et programmable), les gains peuvent même être considérables, jusqu’à 600 € par an par rapport au tarif réglementé. « C’est intéressant si on n’utilise pas uniquement l’électricité », témoigne Paul, qui habite Ancenis.
Il a opté pour cette offre qui propose des tarifs avantageux lorsque la demande en électricité est faible. Organisé sur le modèle des heures pleines (6 h-22 h) – heures creuses (22 h-6 h), les tarifs varient selon les jours de l’année et les heures d’utilisation. Avec ce contrat, Paul a économisé 340 € en 2023, grâce à un prix inférieur aux TRV 300 jours par an, les jours bleus. Il y a aussi 43 jours blancs entre le 1er septembre et le 31 août où le prix est celui du tarif réglementé de l’électricité (TRV).
Mais attention, il y a aussi 22 jours classés rouges comme entre le 8 et le 19, au cœur de la vague de froid. Le prix du kilowattheure était alors 5 fois supérieur au TRV, en heures pleines. Un ménage ne peut pas subir plus de 5 jours rouges de suite. Surtout, pour souscrire ce contrat vous devez avoir un autre moyen de chauffage, comme une cheminée ou un poêle, pour contrôler votre consommation les jours où le prix s’envole.
2. L’option heures pleines / heures creuses
« Pour que cette formule contractuelle soit intéressante, il faut pouvoir déporter au moins 40 % de sa consommation sur les créneaux ‘heures creuses’, souligne Sylvain Le Falher de chez HelloWatt, une entreprise qui conseille les ménages pour optimiser leur consommation. Par exemple, un ballon d’eau chaude se remplit sur les périodes creuses comme il faut pouvoir différer le lave-vaisselle et le lave-linge. »
Les heures creuses concernent 10 millions de clients ayant souscrit au TRV selon les chiffres d’EDF. L’électricité est moins chère durant les 8 heures creuses par jour et plus chère lors des 16 heures pleines. Les périodes où la consommation est la plus soutenue, c’est-à-dire le matin entre 6 h et 8 h, le midi et le soir entre 17 h et 20 h, sont obligatoirement en heures pleines.
L’élément qui détermine l’intérêt de cette offre est le mode de chauffage de votre logement. « Il faut comparer les offres et les options, rappelle Sylvain Le Falher. À date, des offres proposent des contrats où le kilowattheure est moins cher de 15 % que le TRV. »
3. Les offres de marché
Ces offres où la tarification dépend de la stratégie du fournisseur peuvent être indexées sur le tarif réglementé, et suivre ses fluctuations (+15 % en février par exemple), ou être indexées sur le marché de gros et changer chaque mois. Elles peuvent être attractives en janvier puis s’envoler en février. En 2022, ce sont des contrats de ce type qui ont généré des factures au montant multiplié par 15 à leurs clients.
« Comme pour tout contrat d’énergie, si les mensualités sont très faibles, ne vous y fiez pas, elles sont parfois sous-estimées. Ce qu’il faut regarder, c’est le prix de l’abonnement et du kWh, rappelle Caroline Keller, porte-parole du médiateur de l’énergie. Consultez aussi le taux de litige pour évaluer la qualité du service. »
Faut-il un revenu minimum pour les agriculteurs ?
Pour les ménages qui souhaitent avoir de la visibilité budgétaire, les offres à prix fixe, dont le montant du kilowattheure est verrouillé pour 12, 24, 36 ou 48 mois, sont une alternative valable. Elles ont le mérite de geler le budget annuel et représentent un tiers des 60 contrats proposés par le comparateur du médiateur de l’énergie. Certaines d’entre elles permettent même de garantir un gain de d’environ 10 %.
4. Les offres d’achat groupé
Dès 2021, la municipalité de Saint-Brandan (22) proposait à ses habitants d’acheter l’électricité en gros pour profiter d’un prix plus attractif. Bien que moins valable avec un marché bas, les offres d’achat groupé ont des arguments pour séduire. Celle de l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir avec le fournisseur Octopus a convaincu plus de 120 000 personnes en quelques semaines, fin 2023, avec son offre bloquée, 12 % moins cher que le TRV.
Selon les estimations du fournisseur Octopus, pour un ménage chauffé au gaz consommant 3 000 kWh d’électricité par an, l’économie annuelle est de 82 € TTC. Pour un autre qui se chauffe à l’électricité et utilise 10 000 kWh par an, l’économie sur un an se monte à 266 € TTC.
Que le prix soit bloqué ou non, en groupe ou pas, en électricité, le changement de fournisseur est gratuit et immédiat. Seul le professionnel est engagé. De plus, en cas de baisse du TRV par rapport à votre contrat, vous pourrez toujours y revenir de façon simple et rapide.
5. L’autoproduction
Grâce à l’installation d’une pompe à chaleur moderne, la note d’électricité d’un ménage qui se chauffe à l’électricité peut passer 1 600 à 1 200 € par an. Mais ce gain ne tient pas compte de l’investissement consenti, ni des aides perçues, selon les revenus du ménage. Pour aller plus loin, vous pouvez aussi décider de produire votre courant, partiellement ou en totalité.
Les premiers kits de panneaux solaires pour le chauffage et l’eau sont vendus à partir de 600 € mais la note est dix fois supérieure pour une installation efficace. Au moment de faire ses calculs de rentabilité, il faut aussi tenir compte du fait que vivre dans le Finistère n’aura pas le même effet que vivre dans le Var.
Un BUNKER à HAWAI ?
Mark Zuckerberg érige un étrange bunker sous-terrain à Hawaï
Un projet colossal pour survivre à la fin du monde ? Le milliardaire semble paranoïaque, puisque des clauses de confidentialité très strictes sont appliquées sur le chantier.
Le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg à l’Élysée en mai 2018
Une construction hors normes. C’est ainsi que l’on pourrait décrire le nouveau bunker construit par le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg sur l’île de Kauai, à Hawaï (États-Unis). La fortification fait partie d’un complexe immobilier immense. Selon une enquête du média Wired, ce complexe appelé « Koolau Ranch » coûterait 250 millions d’euros, achat du terrain compris, ce qui constitue le chantier personnel le plus cher du monde.
Bunker, réserves, gardes… l’étrange projet immobilier de Mark Zuckerberg à Hawaï
Selon une enquête du média américain « Wired », le patron de Meta se fait construire un immense complexe sur une île de l’archipel du Pacifique. Autosuffisant et ultra-sécurisé, le domaine semble conçu comme un refuge en cas d’apocalypse.
Publié le 19 déc. 2023 à 07:25
Mark Zuckerberg serait-il adepte de la théorie de l’effondrement ? A en croire le projet immobilier pharaonique qu’il est en train de mener sur une île hawaïenne, l’idée d’une disparition à venir de notre civilisation trotte en tout cas dans la tête du fondateur de Meta. Tout y semble prévu pour vivre en autonomie, loin d’un éventuel cataclysme.
S’il aurait aimé que l’affaire ne s’ébruite pas, « Wired » a publié mi-décembre une vaste enquête sur les plans du milliardaire. Le média américain s’appuie sur des documents juridiques mais aussi sur les témoignages anonymes de personnes ayant participé au chantier, brisant ainsi la clause de confidentialité très exigeante imposée par « Zuck ».
Il en ressort que le créateur de Facebook a dépensé la bagatelle de 170 millions de dollars en 2014 pour acquérir un immense terrain d’environ 560 hectares sur l’île de Kauai, la quatrième plus vaste de l’archipel hawaïen. Depuis, ses quelque 70.000 habitants ont vu se dresser de longs murs autour du domaine, le tout surveillé par des gardes qui en contrôlent strictement l’entrée et effectuent des patrouilles aux alentours. « D’habitude, on ne trouve ce niveau de sécurité que sur des sites militaires hautement sensibles », affirme un élu local.
Autosuffisance
À l’abri des regards, c’est un complexe immobilier pour le moins étrange qui prend forme. Grâce à la fuite de plans d’architectes, on apprend que le site s’articule autour de deux grands manoirs, d’une superficie totale de 5.300 m2. On y retrouve les incontournables de toute demeure de milliardaire : piscines, sauna, court de tennis, salle de sport, ainsi qu’une trentaine de chambres et de salles de bains luxueuses. D’autres habitations plus modestes parsèment le site.
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Beaucoup plus étonnant, un bunker de 500 m2 a été creusé. Celui-ci est uniquement accessible depuis les deux manoirs et est protégé par une porte blindée pouvant résister aux pires explosions. Les plans font aussi apparaître tout un réseau de passages secrets, des verrouillages de portes sophistiqués et un système de vidéosurveillance hors normes. Au total, le chantier est estimé à 100 millions de dollars.
Preuve que le maître des lieux, qui ne badine visiblement pas avec la sécurité, veut parer à toute éventualité, le domaine est autosuffisant. Un immense réservoir et un système de pompes garantissent l’approvisionnement en eau, tandis qu’une large part du site est consacrée à l’agriculture et à l’élevage. Selon « Wired », Mark Zuckerberg a même embauché un « consultant agricole » pour être sûr de pouvoir tirer sa subsistance de ses terres.
La « bunkerisation » des milliardaires
Le bunker des milliardaires
Les chiffres : Indian Creek est surnommé le « bunker des milliardaires ».
- On y retrouve des personnalités comme la fille de Donald Trump, Ivanka Trump, le footballeur américain Tom Brady, la mannequin Adriana Lima, le chanteur Julio Iglesias ou encore l’investisseur milliardaire Carl Icahn.
- L’île privée d’Indian Creek fait 121 hectares. On y dénombre seulement 41 propriétés en plus du Indian Creek Country Club, le club de golf local.
- 13 policiers à plein temps surveillent l’île aussi bien en mer que sur terre.
- Il faut débourser pas moins de 49,5 millions de dollars en moyenne pour y acquérir un bien.
- Les deux propriétés de Jeff Bezos couvrent au total 1,2 hectare.
- Le manoir le plus cher de Bezos fait 1.700 mètres carrés : on y retrouve 7 chambres, 14 salles de bain, une piscine, un théâtre, une bibliothèque, un sauna, six garages et une cave à vin.
- Le manoir le moins cher fait « seulement » 860 mètres carrés et comprend à peine 3 chambres et 3 salles de bain.
- On recense à Miami d’innombrables milliardaires, dont les plus riches sont le patron de Citadel, Ken Griffin (35 milliards de dollars) et David Tepper, le fondateur de Appaloosa Management (20,5 milliards).
Si le projet du patron de Meta se distingue par ses dimensions et son coût astronomique, « Wired » rappelle que les milliardaires sont de plus en plus nombreux à se construire des complexes hautement sécurisés. Le patron d’Oracle, Larry Ellison, s’est par exemple offert toute une île d’Hawaï. En Floride, l’île d’Indian Creek, surnommée « le bunker des milliardaires », a vu passer des habitants tels qu’Ivanka Trump, fille de l’ancien locataire de la Maison Blanche, ou encore la méga star de football américain Tom Brady.
En 2016, le magazine « The New Yorker » révélait même que Peter Thiel, l’un des fondateurs de PayPal, et son ami Sam Altman, le cofondateur d’OpenAI, ont acheté une propriété en Nouvelle-Zélande, désignée par les adeptes de la théorie de l’effondrement comme l’endroit le plus sûr en cas de cataclysme. Preuve que le sujet est pris au sérieux par les deux compères, leurs jets privés se tiendraient toujours prêts à décoller pour l’archipel océanien, au cas où.
Leclerc fait une promesse
Par la rédaction Publié: 5 Février 2024 à 14h45 Temps de lecture: 2 min Partage :
« Nous savons que nous allons avoir des sanctions » dans la foulée des négociations commerciales avec les agro-industriels, qui se sont achevées le 31 janvier et déterminent les conditions de vente d’une large part de l’assortiment en supermarchés pendant le reste de l’année, a indiqué sur France Inter le président du comité stratégique des centres E.Leclerc.
10 février 2024
Leclerc : la promesse incroyable du patron de l’enseigne pour tous les Français.
Le 29 septembre 2023, sur les ondes de BFMTV, le PDG de Leclerc a adressé un discours saisissant sur la réalité des prix qui affectent l’ensemble des Français. Dans un souci de transparence, il a confirmé les demandes d’augmentation des prix émanant des fabricants de produits alimentaires. Quelles sont les implications de cette situation ? Je m’attelle à vous éclairer sur ce sujet crucial dans les lignes qui suivent.
Alors que les attentes des Français en matière de baisse des prix pour compenser les hausses tarifaires alimentaires sont fortes, Michel-Édouard Leclerc, ainsi que d’autres acteurs du secteur, estiment que cette attente risque de rester vaine pour l’instant.
Dans cette perspective, le gouvernement s’engage à exiger des réductions de prix dans les rayons, argumentant que les coûts des matières premières connaissent un repli. Ainsi, le ministre de l’Économie prévoit d’accélérer les négociations commerciales dès le 15 janvier 2024, plutôt que de les attendre jusqu’à fin mars. Toutefois, le PDG de Leclerc se montre pragmatique, soulignant qu’il ne faut pas anticiper des baisses de prix dès le mois de janvier.
Malheureusement, il semble inévitable que les prix augmentent en janvier 2024, et ce, avec des pourcentages à deux chiffres. Cependant, Michel-Édouard Leclerc entend mener des négociations serrées afin de limiter ces hausses et de ne pas se laisser entraîner par les justifications liées aux crises internationales.
La situation se complique davantage avec les surcoûts supportés par les industriels, qui impactent directement les prix des produits. Par ailleurs, les propos tenus par Michel-Édouard Leclerc font écho à ceux de Richard Panquiault, directeur général de l’Ilec, qui a souligné la faiblesse des marges et le fait qu’une part importante de l’inflation n’a pas été répercutée.
En conclusion, la situation des prix alimentaires en France revêt une complexité croissante et évolutive. Il est primordial de demeurer informé et de suivre de près l’évolution des négociations commerciales pour appréhender les enjeux qui concernent les consommateurs.
Comment remplacer les Agriculteurs
Vidéo : La viande imprimée en 3D est arrivée pour changer l’industrie alimentaire !
Végétarienne ou avec des cellules animales, vous pouvez désormais déguster la viande imprimée 3D !
À l’image d’une imprimante qui fonctionne avec de l’encre, cette machine utilise des ingrédients d’origine végétale comme les pois chiches, des pois, de la noix de coco, le soja ou la betterave. Pour la viande imprimée en 3D d’origine animale, l’imprimante utilise, à son tour, des cellules animales. Celles-ci proviennent des cellules souches d’un œuf de vache ou de poule qui sont cultivés dans un bioréacteur. Hamburgers, brochettes, bœuf haché, saucisses, agneau… Tout est possible
Avec une augmentation de la demande des substituts de viande et une inflation en hausse, la viande 3D est une technologie qui pourrait révolutionner l’industrie alimentaire. Les avantages de la viande imprimée en 3D sont nombreux !
1. Viande imprimée en 3D : plus besoin d’abattre du bétail
L’élevage d’animaux en masse pour parvenir à la demande mondiale a comme conséquence une utilisation excessive d’eau et de terres. La consommation de viande est ainsi l’une des industries produisant le plus d’émissions de gaz à effet de serre et l’un des contributeurs majeurs contributeurs au changement climatique, selon l’ONU.
2. Son apport nutritionnel est meilleur que celui de la viande animale
Les plantes fournissent des protéines, vitamines et d’autres suppléments nutritifs sans des composants nocifs et des mauvaises graisses, présentes dans la viande ordinaire.
3. Réduction du gaspillage alimentaire
Plus de 1,3 milliard de tonnes de déchets alimentaires sont générés chaque année. L’imprimante de viande 3D peut être alimentée de fruits et d’autres restes alimentaires pour réduire le gaspillage.
4. Une meilleure conservation
La viande imprimée 3D a une conservation plus longue que la viande traditionnelle, ce qui permet encore un autre avantage : elle pourrait être utilisée également pour les astronautes !
Actuellement, on peut déjà trouver la viande 3D dans un millier de restaurants au Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Allemagne et en Israël, mais bientôt aussi en France et en Espagne !
Pour le moment, les producteurs de l’imprimante de viande 3D travaillent pour réduire les coûts de fabrication et des imprimantes pour qu’elle puisse être plus accessible. Aujourd’hui, son coût est aux alentours de 40 € pour 1 kg de viande. Êtes-vous prêts à déguster une viande imprimée en 3D ?
Le Fluor contient des polluants éternels
Le fluor utilisé pour cirer les skis contient des polluants éternels qui se répandent sur les pistes et se diffusent dans l’environnement à chaque glissade.
Les skis qui ont été cirés laissent derrière eux une trainée de produits chimiques toxiques pour l’environnement et la santé humaine, selon une récente étude qui a analysé la neige sur des pistes autrichiennes.
Certains skieurs pourrissent littéralement la neige pour des centaines d’années. Selon une nouvelle étude, la cire pour skis contient des polluants éternels qui se répandent sur les pistes et y restent pour de bon. À chaque glissade, ce sont donc des particules chimiques et potentiellement perturbatrices pour l’environnement qui s’immiscent dans la neige, puis dans le sol, et les cours d’eau.
Le ski, mauvais pour notre santé ?
Les chercheurs de l’Institut James Hutton d’Aberdeen (États-Unis) et de l’Université de Graz en Autriche qui ont publié ces travaux dans la revue Environnemental Science ont commencé par analyser des échantillons de neige déposée au sol dans plusieurs pistes et spots de glisse de stations de ski autrichiennes. Ils ont évalué les niveaux d’une trentaine de PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) contenues dans ces échantillons, et ont comparé le profil de ces produits chimiques à la composition des cires pour ski achetée dans le commerce, dans lesquelles on trouve du fluor. La moitié de ces polluants, dits « éternels » ou « persistants » car il leur faudrait des centaines d’années pour se décomposer, ont été retrouvés dans la neige sur laquelle des skieurs sont passés. Tout comme ceux que l’on retrouve dans les poêles anti-adhésives, les mousses anti-incendie, ou les tissus imperméables, ces produits sont conçus pour ne pas se dégrader, et c’est là tout le problème.
Avant d’aller sur les pistes, les skieurs ont pour habitude d’appliquer sur la semelle de leurs skis ce qu’on appelle du fart, un genre de cirage permettant d’améliorer le glissement ou l’adhérence sur la neige.
Or dans ce produit, on dénombre pas moins de quatorze types différents de produits chimiques PFAS (pour «substances per- et polyfluoroalkylées»), des composants particulièrement polluants réputés «produits chimiques éternels», en raison de leur persistance dans l’environnement.
«Ces produits chimiques sont appelés « produits chimiques éternels » parce qu’il leur faudra des centaines d’années pour se décomposer. Ils pourraient donc s’accumuler ou se répandre dans l’environnement au sens large, y compris dans les nappes phréatiques, ce qui est le principal sujet de préoccupation», explique Viktoria Müller, chercheuse au The James Hutton Institute, à Abderdeen, et co-autrice d’une récente étude sur le sujet menée sur les pistes des stations de ski autrichiennes.
Des pistes saturées de polluants
Les PFAS, que l’on retrouve aussi bien dans des produits industriels que dans des produits de consommation, peuvent pour certains être en partie responsables de cancers, de maladies thyroïdiennes, de problèmes du système immunitaire ou encore d’infertilité.
Dans les stations de ski autrichiennes, où ont été prélevés des échantillons des sols pour les besoins de l’étude, un niveau de concentration de quatorze PFAS différents bien plus élevé que dans les zones qui ne sont pas utilisées pour skier a été relevé.
Même sur les zones non-skiables, Viktoria Müller note que leurs relevés témoignent malgré tout de la présence de PFAS «en raison de l’ampleur de la propagation de ce produit chimique dans l’environnement».
En mars 2023, la Fédération internationale de ski et de snowboard a décidé d’interdire l’utilisation du fluor pour le fartage des skis dans les courses professionnelles en raison du risque de toxicité qui lui est attaché.
Des grandes camionnettes à hydrogène en Pologne, mais pas que…
Stellantis lance la production de grandes camionnettes à hydrogène en Pologne
Stellantis a déclaré lundi qu’elle commençait la production en volume en Europe de fourgonnettes à pile à hydrogène de grande et moyenne taille, élargissant ainsi sa gamme de véhicules commerciaux à émission zéro.
Le constructeur automobile franco-italien a indiqué dans un communiqué qu’il produirait les fourgonnettes de grande taille dans son usine de Gliwice, dans le sud de la Pologne, et les fourgonnettes de taille moyenne à Hordain, dans le nord de la France.
Le groupe, qui propose également des véhicules utilitaires électriques à batterie (BEV), a déjà vendu des fourgonnettes moyennes à hydrogène, mais jusqu’à présent uniquement dans le cadre de lots destinés à des clients importants spécifiques.
Stellantis exploite la plus grande usine de véhicules utilitaires d’Europe, située dans la ville d’Atessa, dans le centre de l’Italie, qui a une capacité de production allant jusqu’à 1 200 grands fourgons par jour pour les marques Fiat Professional, Peugeot, Citroën, Opel et Vauxhall, ainsi que pour Toyota.
Cette annonce intervient alors que le gouvernement italien a croisé le fer avec Stellantis et son principal investisseur, Exor, la société d’investissement de la famille Agnelli.
Rome reproche au constructeur automobile d’avoir parfois fait des choix contraires aux intérêts du pays, ce qui a entraîné une baisse de la production en Italie.
L’année dernière, Stellantis a produit environ 230 000 véhicules à Atessa, contre environ 100 000 à Gliwice. Dans son plan d’entreprise à long terme, Stellantis prévoit que les ventes de camionnettes à hydrogène atteindront 10 000 unités par an à partir de 2025.
Le groupe a déclaré lundi que ses fourgonnettes à pile à hydrogène offraient une autonomie allant jusqu’à 400 kilomètres (250 miles) dans leur version de taille moyenne et jusqu’à 500 kilomètres pour la version de grande taille. Le temps de ravitaillement est de 4 à 5 minutes.
Une découverte majeure a été faite
Le plus grand récif corallien d’eau profonde au monde découvert au large des côtes américaines
Une découverte majeure a été faite dans les profondeurs de l’océan Atlantique. Un immense récif corallien, s’étendant sur une superficie équivalente à celle du Vermont, a été révélé au large de la côte sud-est des États-Unis. Il remet en question nos connaissances sur les écosystèmes marins profonds.
La découverte d’un récif corallien profond, d’une ampleur sans précédent, au large de la côte sud-est des États-Unis, marque un tournant dans notre compréhension des écosystèmes marins. Révélé par une étude collaborative impliquant des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), de l’Université du New Hampshire et de l’Ocean Exploration Trust, ce récif s’étend sur une superficie comparable à celle du Vermont. Publiée dans la revue scientifique Geomatics, cette découverte met en lumière un habitat sous-marin complexe et largement inexploré, offrant de nouvelles perspectives sur la biodiversité marine. Mais surtout elle souligne l’urgence de protéger ces écosystèmes précieux.
Des Industriels comme Nestlé a ainsi caché la contamination de son eau.
Nestlé et d’autres industriels ont purifié illégalement de l’eau contaminée pour continuer de la vendre
Le journal Le Monde et la cellule investigation de Radio France ont découvert que plusieurs industriels du secteur agroalimentaire appliquaient à leurs eaux en bouteille des traitements interdits. Parmi eux, Nestlé qui a ainsi caché la contamination de son eau.
Lorsqu’une information nous indispose, feignons d’en être les organisateurs. Dans un article intitulé “Perrier, Vittel, Contrex : Nestlé fait son mea culpa”, le journal Les Échos révélait le lundi 29 janvier 2023 que “pendant des années, Nestlé avait enfreint la réglementation pour maintenir la sécurité de ses eaux”. Cette opération “mea culpa” de la part de la multinationale a en réalité été orchestrée par ses équipes de communication.
Nestlé a feint de jouer le jeu de la transparence médiatique parce qu’elle savait, à travers les questions que nous lui avions envoyées, que Le Monde et la cellule investigation de Radio France s’apprêtaient à publier une enquête embarrassante révélant la nature de ses pratiques.
Une étrange réunion
Le point de départ de cette enquête est une réunion interministérielle qui a eu lieu en février 2023, sous la houlette de Matignon, et des ministères de l’Économie et de la Santé. Au menu des discussions : l’entreprise Nestlé et ses sites français de production d’eaux en bouteille. Dans le compte-rendu de cette réunion, que Le Monde et la cellule investigation de Radio France se sont procuré, il est question de plans “d’actions” et de “transformation” des usines de conditionnement d’eau de Nestlé, et de “surveillance renforcée bactériologique et virologique de la qualité de l’eau”.
Désinfection interdite
Issue d’une directive européenne, la réglementation interdit toute désinfection des eaux minérales qui doivent être naturellement de haute qualité microbiologique, contrairement à l’eau du robinet qui est, elle, désinfectée avant de devenir potable.
Une réglementation dont l’interprétation exclut les traitements ultraviolets et les filtres au charbon actif auxquels a eu recours Nestlé Waters. Mais l’entreprise justifie le recours à ces techniques par les « évolutions de l’environnement autour de ses sources, qui peuvent parfois rendre difficile le maintien de la stabilité des caractéristiques essentielles » de ses eaux, autrement dit leur absence de pollution.
Depuis Mérens-les-Vals en Ariège, Eau Neuve est la première entreprise à proposer des bouteilles d’eau recyclées, recyclables et bio-sourcées en carton. L’eau est aussi disponible en canette, en bouteille alu ou verre. Un succès commercial mais surtout un pari philosophique réussi
« Différents éléments chimiques ou microbiologiques », qui s’amoncellent au « passage de l’eau dans les nappes souterraines ou à travers son cheminement dans les tuyaux de l’usine », ont exigé l’usage de ces filtres, avance Muriel Lienau, présidente de Nestlé France, dans un entretien avec l’AFP. Ces pratiques étaient un « héritage du passé », juge Muriel Lienau, qui affirme ne pas pouvoir dater précisément leur introduction.
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Des puits sensibles aux aléas climatiques
Nestlé Waters a décidé en 2021 d’informer les autorités sanitaires de leur recours à ces techniques de filtration. Les autorités lui ont confirmé que les ultraviolets et le charbon actif pouvaient être interprétés comme de la désinfection, contrairement aux microfiltrations que Nestlé continue d’utiliser.
En accord avec les autorités, l’entreprise met fin à ces traitements, l’obligeant à fermer quatre de ses puits dans les Vosges qui ne pouvaient « garantir les caractéristiques essentielles de l’eau minérale ». Les puits fermés, rattachés aux marques Hépar et Contrex, étaient particulièrement sensibles aux aléas climatiques – « après de grandes sécheresses, de fortes pluies les perturbaient » -, explique ainsi Muriel Lienau. Ces fermetures ont entraîné une division de la production d’Hépar par deux.
Dans chaque litre d’eau en bouteille, on retrouve entre 110 000 et 370 000 particules de plastique, alerte une nouvelle étude
Concernant Perrier, Nestlé a dû réallouer certains des puits dans le Gard vers la production d’une nouvelle marque d’eaux aromatisées et de boissons énergisantes, Maison Perrier, qui n’est donc pas soumise à la réglementation sur les eaux minérales.
Manque de transparence et plan social
Dans un communiqué, le syndicat CGT du groupe explique n’avoir jamais été informé « du procédé de traitement de l’eau ». Les élus CGT « vont regarder les différentes possibilités qu’ils ont juridiquement par rapport à d’éventuelles actions sur ce manque de transparence évident vis-à-vis des CSE ». Le comité social et économique est l’instance de représentation du personnel dans l’entreprise.
Olivier Alméras, secrétaire général du syndicat CGT à la source Perrier de Vergèze (Gard), se satisfait toutefois de la stratégie de réallocation de puits aux boissons vendues sous la marque Maison Perrier : « Ces puits utilisés ne peuvent que rassurer les salariés puisqu’ils permettent de produire davantage. Maison Perrier reste, pour nous, une marque Perrier, qui rajeunit, travaille son marketing, et donc assure nos emplois », explique le délégué.
« Cela ne nous étonne pas qu’ils aient été contraints de filtrer cette eau pour garder sa composition (minérale) qui doit être stable », a réagi Bernard Schmitt, un ancien médecin, membre du collectif « Eau 88 », qui ferraille contre ce que ses membres estiment être une surexploitation par Nestlé des nappes locales. « C’est une entreprise qui fait ce qu’elle veut et personne n’a les moyens de contrôler ce qu’elle réalise », a-t-il critiqué. « Pour moi, il y a plus qu’une défaillance des contrôles, il y a un abandon […] de l’État, des pouvoirs successifs » depuis des années, a-t-il encore estimé.
Les constructeurs n’y croient plus, Les Etats Non Plus
L’Europe veut faire marche arrière : vers un retour en force des moteurs thermiques ?
L’électrique est-il sur le déclin ?
C’est une « information » qui prend de l’ampleur ces dernières semaines, à savoir que de nombreux éléments indiqueraient que la voiture électrique serait sur le déclin, allant même jusqu’à être abandonnée prochainement !
Bien entendu, c’est le genre de sujet qui a bonne presse dans un environnement encore truffé de personnes anti-électrique. L’information circule donc à vitesse grand V et se répand comme une traînée de poudre. Alors quels sont les éléments qui affirmeraient que l’électrique serait en passe de faire marche arrière ?
Les constructeurs n’y croient plus
Ils sont nombreux à voir les ventes de leurs modèles électriques être anecdotiques en comparaison des thermiques. Les pertes financières sont donc importantes et elles arrivent au pire moment, à savoir dans une période de trouble économique.
Parmi eux on pourra citer Ford (qui aurait arrêté ses investissements en raison du flop du Mach-E), le groupe Volkswagen (qui couvre une multitude de marques et qui réduirait sa cadence de production), Mazda (qui n’écoule pas vraiment de MX-30), Stellantis (qui incite à sortir du « dogme » de la voiture électrique), Mercedes (qui annonce des chiffres décevants) etc.
Les Etats non plus ?
De plus, l’Allemagne et la Suisse ont récemment mis fin aux aides et à la défiscalisation liées à la voiture électrique, avec comme sous-entendu des « journalistes » que l’électrique ne mérite plus ce genre d’avantage, comme si elle avait été une erreur.
La Suisse supprime l’exonération de taxe qui était à hauteur de 4% et l’Allemagne arrête tout simplement le principe du bonus écologique.
Les blocages des routes continuent
Agriculteurs en colère : blocage total entre l’Espagne et Lyon, l’autoroute A9 fermée dans les deux sens de circulation, déjà des complications à Perpignan, Narbonne et Béziers
- L’A9 est fermée dans les deux sens.
Gabriel Attal a-t-il séduit les agriculteurs ? Ou du moins, les a-t-il assez convaincus pour que mettre fin au blocage ? Hé bien, ce samedi matin, la réponse est non. Répercussion sur le réseau secondaire
Au lendemain d’une journée marquée par l’action des agriculteurs aux quatre coins de la France et les annonces du Premier ministre qui ont suivi, le constat est le même sur l’autoroute A9 : blocage total. Alors que le péage sud est toujours occupé par les manifestants, l’autoroute est fermée dans les deux sens de circulation ce samedi matin entre l’Espagne et Lyon, informent nos confrères de Radio Vinci Autoroutes. Du coup, le trafic se répercute sur les réseaux secondaires, alors que les poids lourds bénéficient d’une dérogation afin de terminer leurs missions. Radio Vinci Autoroutes confirme ainsi de sérieuses complications à Béziers, à Narbonne et àPerpignan.
Le péage de Perpignan Sud est toujours occupé par les agriculteurs qui ont passé la nuit sur place. La levée du barrage est prévue à midi par respect pour la marche blanche en hommage aux victimes du barrage de Pamiers organisée cet après-midi en Ariège. Toujours à Perpignan, la circulation est déjà très compliquée au niveau du rond-point de Porte d’Espagne, direction Pollestres. Au Perthus également, ça bouchonne depuis Les Cluses.
Direct. Agriculteurs en colère : malgré les annonces d’Attal, des actions prévues ce week-end, suivez le fil de la journée
Les annonces de Gabriel Attal vendredi n’ont pas totalement convaincu les agriculteurs. Les syndicats appellent à la poursuite de la mobilisation. Si par endroit des barrages sont levés, d’autres actions sont prévues samedi. Le mouvement décidera de sa suite lundi
Mis à jour le 27/01/2024 à 8h55.Direct
Les blocages des routes continuent : les syndicats agricoles maintiennent la pression après les annonces de Gabriel Attal
- Le Premier ministre a fait ses annonces depuis une ferme de Haute-Garonne. MAXPPP – NATHALIE SAINT_AFFRE
La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont appelé, vendredi soir, à la poursuite de la contestation.
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a appelé vendredi soir à poursuivre la mobilisation des agriculteurs, après les annonces faites, vendredi, par Gabriel Attal, en Occitanie, pour tenter d’apaiser la colère du monde paysan qui paralyse une bonne partie du pays depuis plusieurs jours.
« Il faut aller plus loin », a expliqué le leader du premier syndicat agricole français, sur TF1, en estimant que les promesses faites par le Premier ministre sont « trop justes » et ne répondent pas à toutes les attentes.
« Un mois de la simplification »
Le gouvernement s’est engagé, vendredi, à mettre en œuvre « immédiatement » dix mesures de simplification administrative en faveur des agriculteurs.
« On va lancer ces trois prochaines semaines un mois de la simplification », a expliqué Gabriel Attal, disant comprendre l’exaspération des exploitants face à l’empilage des normes et à la multiplication « des bâtons dans les roues », pendant une visite sur une exploitation agricole bovine à Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne).
« Acheter Français »
Le chef du gouvernement a également promis des aides d’urgence plus rapides pour les secteurs en crise, avec « une enveloppe conséquente » à venir pour la viticulture et 50 M€ pour la filière bio.
Le gouvernement « s’oppose », par ailleurs, à la signature de l’accord commercial entre l’UE et les pays latino-américains du Mercosur et souhaite renforcer l’indépendance agricole du pays, a expliqué le locataire de Matignon, qui appelle tous les acteurs de la commande publique à « acheter français ».
La levée annoncée du barrage de l’A64
Sur le sujet très attendu du gazole non routier (GNR), Gabriel Attal a annoncé sa décision d’en finir avec un « système kafkaïen ». Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait annoncé en septembre 2023 la suppression de la « niche fiscale » pour ce carburant utilisé par les agriculteurs.
Décision qui a eu pour effet de rehausser depuis le début de l’année le prix du GNR au litre, ce qui grève un peu plus les finances des agriculteurs. « On va arrêter avec cette trajectoire de hausse sur le GNR », a expliqué Gabriel Attal, promettant, en outre, une « remise à la pompe immédiate de l’exonération ».
« Le message, on l’a reçu cinq sur cinq »
« On ne peut plus attendre – le message, on l’a reçu cinq sur cinq », a assuré le Premier ministre. Il y a « des colères saines », a-t-il estimé, en affichant sa volonté de « mettre l’agriculture au-dessus de tout le reste ».
Après avoir écouté attentivement les annonces du gouvernement, Jérôme Bayle, chef de file du mouvement en Haute-Garonne, a confié à des journalistes qu’il y avait « de grandes chances » que les blocages soient levés. « Je pense qu’on a gagné », a-t-il glissé, avant d’annoncer la levée du blocage de l’A64, ce samedi, à midi.
« L’appel est de maintenir la mobilisation »
Mais pour le président de la FNSEA, comme pour d’autres syndicats, le compte n’y est pas. « Le mot d’ordre ce soir […] l’appel est de maintenir la mobilisation », a expliqué Arnaud Gaillot, le président des Jeunes agriculteurs, sur BFMTV.
« On continuera à rester mobilisé », a confirmé la porte-parole de la Confédération paysanne, Laurence Marandola, sur RTL. « Ce n’est pas nécessairement des barrages, il y aura différentes formes de mobilisation, sur la route, sur des ronds-points, devant des grandes surfaces, des façons inventives de dire au gouvernement que c’est très largement insuffisant », a-t-elle détaillé.
« Un nouveau chapitre »
« On vous a entendus, avait pourtant affirmé un peu plus tôt le chef du gouvernement à toutes ces professions qui nourrissent la France. Aujourd’hui, c’est un jour de sursaut. C’est un nouveau chapitre qu’il faut ouvrir pour l’agriculture française », avait-il insisté.
Pour nombre d’agriculteurs, la page de la contestation est encore loin d’être tournée.