Catégorie : environnement
La Norvège va déverser des Millions de Tonnes de déchets
La Norvège autorise le déversement de 170 millions de tonnes de déchets miniers dans un fjord
menace – Ces déchets miniers seront relâchés en mer sur une surface de quatre kilomètres carrés, avec des conséquences inconnues
Après quinze ans d’un conflit qui l’a opposée à deux ONG environnementales, la société privée Nordic Mining a été autorisée par le gouvernement norvégien à éliminer 170 millions de tonnes de déchets miniers au fond du fjord de Førde. Comme le rapporte un article du Guardian, relayé par Geo, seuls deux autres pays autorisent le déversement des déchets miniers dans leurs eaux : la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la Turquie.
Grenat et rutile
Ces déchets proviendront de l’extraction du grenat, qui sert notamment d’abrasif, et du rutile, dont le dioxyde de titane est utilisé dans la peinture, les cosmétiques ou les implants médicaux. Ils seront relâchés en mer sur une surface de quatre kilomètres carrés, soit environ 4 % des fonds du fjord, à un rythme de quatre millions de tonnes par an maximum. Les deux ONG, Friends of the Earth Norway et Nature and Youth, ont été condamnées à indemniser la société privée à hauteur de 120.000 euros. Elles ont déclaré qu’elles ne disposaient de ressources financières suffisantes pour tenter la piste du procès en appel.
D’après l’Institut norvégien de recherche marine, le fjord Førde représente un lieu de reproduction essentiel pour les cabillauds et une voie de migration importante pour les saumons, qui viennent de quatre rivières.
Subvention VE, le conseil constitutionnel dit STOP
Stupeur : depuis lundi, l’État n’octroie plus aucun bonus pour l’achat d’une voiture électrique. En cause, une rigueur budgétaire inconnue chez nous, mais aussi une affaire qui met en lumière les difficultés des VE Outre-Rhin et partout dans le monde.
La France n’est pas l’Allemagne et si chez nous la rigueur budgétaire est une vue de l’esprit, Outre-Rhin, le moindre dépassement, c’est nein. Et c’est précisément ce qu’a dit le conseil constitutionnel local il y a un mois. Contrairement à la France, c’est lui qui décide in fine de ce qu’il convient de ce que l’État peut dépenser ou pas. Et le conseil en question a découvert une entourloupe dans les comptes du gouvernement Sholz. Ce qui serait une peccadille à Paris devient un coup de massue à Berlin.
Le bonus sacrifié pour éviter un déficit budgétaire
Car les comptes prévoyaient que 60 milliards du budget devaient être provisionnés pour les suites du Covid. La pandémie étant malgré tout beaucoup moins foudroyante que les années précédentes, le premier ministre a décidé d’affecter cette somme à la lutte contre le réchauffement climatique, histoire d’équilibrer ses comptes. Rien de grave a priori, mais a priori seulement puisque le conseil a tout simplement accusé le gouvernement de triche. Conséquence, les 60 milliards constituent un déficit budgétaire qu’il faut combler.
Le chancelier et ses ministres ont donc rogné sur tous les budgets possibles, et après tergiversations et tractations avec Karlsruhe, siège du conseil constitutionnel, il restait néanmoins 17 milliards à trouver. Or, depuis 2016, et la mise en place du bonus écologique local (qui peut atteindre jusqu’à 4 500 euros pour l’achat d’une voiture électrique) Berlin a dépensé plus de 10 milliards d’euros, soit 60 % de la somme manquante en bonus. Banco, en lissant ces investissements en moins sur quelques années, le trou est partiellement comblé et le budget est adopté. Résultat : le bonus est tout simplement supprimé.
Une décision d’autant plus brutale qu’elle a été annoncée samedi dernier, le 16 décembre au soir, et mise en application dès ce lundi 18, histoire de ne pas laisser les acheteurs se précipiter vers leur concessionnaire pour s’offrir une Volkswagen ID3 avant la date butoir. En conséquence, les voitures électriques neuves ont, en deux jours, subi une hausse des prix de 10 à 15 % selon les modèles.
les acheteurs n’ont donc pas eu le temps de paniquer, mais cette dernière s’est bel et bien installée dans les bureaux de Volfsburg (chez VW), à Stuttgart, (chez Mercedes), et à Munich (chez BMW). Car tous ont massivement investi dans la bascule vers l’électrique. Selon le Wall Street Journal, le seul groupe Volkswagen pourrait dépenser 180 milliards sur plusieurs années pour électrifier l’ensemble de ses modèles. BMW, et Mercedes, déposent eux aussi des dizaines de milliards sur la table de l’électrique. Autant dire que la bûche de Noël va avoir un petit goût amer pour les marques allemandes.
Surtout qu’un cataclysme ne venant jamais seul, les ventes d’électriques sont plutôt à la ramasse ces derniers mois. Au mois de novembre, elles ont baissé en Allemagne de 22,5 % au point ou VW a mis quelques-unes de ces unités de production d’électriques à l’arrêt plusieurs jours. Du coup, l’objectif, ambitieux, de vendre 5 millions de VE d’ici 2030 n’est plus qu’une utopie.
Ce syndrome de l’électrique qui a le hoquet n’est d’ailleurs pas exclusivement allemand. Les États-Unis en sont eux aussi victimes. L’administration Biden a beau infuser 314 milliards de dollars dans l’économie verte, les ventes d’électriques ne décollent pas. Ford ralentit la production de son pick-up F150 Lightning, pour cause de stocks qui se mesurent aujourd’hui en mois et en a fait autant de sa Mustang Mach-e pour les mêmes raisons.
En France aussi, les effets du bonus se réduisent, et il ne concernera plus que 41 % du marché, contre 80 % auparavant. Au nom d’un protectionnisme bienvenu, certes, mais aussi au détriment du déploiement de la fée électricité sur les routes.
Une révolution : UNE BATTERIE POUR VOTRE MAISON
Cette batterie révolutionnaire dure 50 ans et fait fonctionner votre maison pendant 7 jours
La société néerlandaise Borg Energy Storage se prépare à lancer sa batterie domestique. Elle sera livrée à partir de l’année prochaine aux premiers clients.
C’est une batterie révolutionnaire qui a été conçue par l’entreprise néerlandaise Borg Energy Storage. Ce n’est pas une batterie traditionnelle. C’est une batterie thermique. Une batterie thermique est un dispositif de stockage d’énergie qui utilise la chaleur pour stocker et libérer de l’énergie. Contrairement aux batteries traditionnelles qui stockent de l’énergie chimique, une batterie thermique accumule de l’énergie sous forme de chaleur, souvent en chauffant un matériau comme le sel fondu. Lorsqu’il est nécessaire de libérer de l’énergie, la chaleur stockée est convertie en électricité, généralement via un moteur thermodynamique.
Si bien que la batterie de Borg Energy Storage est en fait un réservoir thermique d’un volume de quatre mètres cubes, que vous enterrez sous terre. La batterie a une capacité de stockage d’environ 200 kilowattheures. Une maison moyenne consomme environ 30 kWh par jour, donc 200 kWh pourraient la faire fonctionner pendant environ 6 à 7 jours. Une machine à laver utilise environ 0,3 à 1 kWh par charge donc avec 200 kWh, vous pourriez faire entre 200 et 600 lessives.
Vous chargez la batterie avec de l’énergie thermique provenant de panneaux solaires, de pompes à chaleur ou d’autres sources d’énergie. Selon Borg, la batterie ne perd que 1 pour cent de sa charge par jour lorsqu’elle n’est pas utilisée. La batterie ‘durera au moins 50 ans’, a déclaré le co-fondateur Joost Spanjer à Solar Magazine. « Le stockage thermique est beaucoup plus efficace que le stockage électrique. C’est pourquoi nous avons développé une batterie thermique, suffisante pour fournir des jours d’eau chaude aux maisons. »
Plus de 100 000 euros car ses tracteurs « polluent la vue » d’un gîte de luxe
Un agriculteur installé au cœur du vignoble de Vaison-la-Romaine est poursuivi en justice par un voisin. Propriétaire de gîtes haut de gamme, à 2 km de la ferme de Vincent Blanc, il estime que la présence « d’engins agricoles engendre une pollution visuelle ».
À vol d’oiseau, sa ferme est à deux kilomètres des luxueux gîtes plantés en haut d’un vallon, avec vue plongeante sur le vignoble de la plaine vaisonnaise (dans le Nord Vaucluse). Une véritable image de carte postale quand l’automne teinte les feuilles d’ocre.
Dans le creux de la vallée, se dessine l’exploitation agricole de Vincent Blanc installée depuis 1996. Vigneron et prestataire de services, il entrepose sur son terrain, à l’arrière de sa ferme, une moissonneuse-batteuse, de gros tracteurs, des camions, des machines à vendanger… Des engins indispensables à l’exercice de son activité.
Il y laisse également les gravats issus des travaux de restauration de sa ferme. Autant d’objets qui ne sont pas du goût de son voisin. Et les ennuis ont commencé en 2020, quatre ans après l’achat du vieux mas de pierre…
le bruit et l’odeur de ses vaches gênaient
Conflit de voisinage : le bruit et l’odeur de ses vaches gênaient, la condamnation d’un éleveur confirmée
Cette décision de justice pour un éleveur de l’Oise intervient trois jours après que les députés ont adopté une proposition de loi transpartisane limitant les recours pour conflits de voisinage.
La Cour de cassation a rejeté ce jeudi 7 décembre le pourvoi d’un agriculteur de l’Oise condamné à verser plus de 100 000 euros de dommages et intérêts à des riverains se plaignant du bruit et de l’odeur de ses vaches. La Cour de cassation a jugé dans son arrêt, que les nuisances « excédaient, par leur nature, leur récurrence et leur intensité, les inconvénients normaux du voisinage ».
Condamnation confirmée pour Vincent Verschuere
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La Cour de cassation a rejeté, ce jeudi 7 décembre, le pourvoi en cassation de Vincent Verschuere. Cet éleveur laitier de l’Oise a été condamné en mars 2022, par la Cour d’appel d’Amiens, à verser plus de 100 000 € de dommages et intérêts à des voisins pour « troubles anormaux de voisinage ». (Article mis à jour le 7/12/23 à 16 h 00)
« Je savais que les chances étaient minces, mais j’avais quand même un petit espoir, là tous mes espoirs sont anéantis. C’est un gros coup au moral », nous confie Vincent Verschuere, éleveur laitier dans l’Oise. La Cour de cassation, réunie le 24 octobre, a en effet confirmé, ce jeudi 7 décembre 2023, la condamnation de l’EARL Verschuere, en mars 2022 par la Cour d’appel d’Amiens. L’exploitation doit verser 106 000 € de dommages et intérêts à un collectif de riverains le poursuivant pour « troubles anormaux de voisinage ».
En octobre 2022, l’éleveur avait déposé un pourvoi en cassation pour demander l’annulation de la décision judiciaire. Il espérait « une cassation pour défaut de base légale », selon son avocat Me Timothée Dufour, puisque la Cour d’appel n’a pas pris en compte la loi de 2021 qui fait entrer les sons et les odeurs dans le patrimoine sensoriel des campagnes. Sachant que lundi justement, les députés ont adopté une proposition de loi destinée à limiter les conflits de voisinage et les dépôts de plaintes de néo-ruraux à l’encontre des agriculteurs.
Le producteur nous dit « devoir repartir devant le tribunal de grande instance de Beauvais, afin que celui-ci statue sur les aménagements proposés » en plus de ceux déjà effectués. Autrement dit : « l’isolation du bâtiment côté riverains et l’installation d’un nouveau système de ventilation », précise-t-il. « Cela représenterait encore un investissement de 100 000 à 150 000 €. »
« Soit ils seront suffisants, soit le juge imposera un changement de destination ou la démolition du bâtiment, auquel cas on ne pourra plus accueillir de cheptel, explique Vincent Verschuere, qui ne voit pas quoi faire de plus. Mon activité, basée sur la production laitière, serait totalement remise en cause. Je n’ai pas de terrain ailleurs. De toute façon, on ne déplace pas stabulation, salle de traite et fosse comme ça ! Et je ne pourrais pas refinancer une construction. »
En mars 2022, quelques jours après le jugement de la Cour d’appel d’Amiens, la rédaction était allée à la rencontre de l’éleveur, sur son exploitation, Vincent Verschuere nous confiait alors son incompréhension, son désarroi, sa colère :
UNE ÉTUDE révéle Une supériorité de fiabilité des voitures thermiques
Choquant ! Les voitures électriques et hybrides moins fiables que les thermiques
© Envato Voir le sommaire
Dans un contexte où les véhicules électriques et hybrides gagnent en popularité, une récente étude vient remettre en question leur fiabilité comparée aux voitures thermiques. Alors que la transition vers une mobilité plus écologique s’accélère, cette étude soulève des interrogations importantes sur la durabilité de ces technologies émergentes.
La fiabilité des véhicules thermiques sérieusement remise en question
Une étude récente de Consumer Reports, relayée par Engadget, révèle une supériorité de fiabilité des voitures thermiques par rapport à leurs homologues électriques et hybrides. Ces véhicules, fruits de décennies de développement, affichent une robustesse supérieure, avec moins de problèmes de maintenance en moyenne.
Le rapport de TÜV-SÜD a particulièrement mis en évidence la Tesla Model 3 comme l’un des véhicules les moins fiables du marché. Cette tendance serait généralisée à l’ensemble des véhicules électriques, qui, selon Consumer Reports, connaissent en moyenne 79% de problèmes de maintenance supplémentaires par rapport aux véhicules thermiques. Les véhicules hybrides rechargeables ne sont pas en reste, avec un taux encore plus élevé de 146% de soucis supplémentaires.
L’exception étonnante des hybrides non rechargeables
Malgré ces constats, les voitures hybrides non rechargeables se distinguent favorablement. Elles présentent en effet 26% moins de problèmes de maintenance que les véhicules à essence ou diesel. Cette donnée, issue de l’analyse de quelque 330 000 véhicules produits majoritairement entre 2000 et 2023, apporte une nuance importante dans le débat sur la fiabilité des véhicules modernes.
Impact de cette étude sur la perception des consommateurs
Les résultats de cette étude peuvent-ils influencer la décision des consommateurs au moment de passer à l’électrique, en particulier avec la récente annonce d’une hausse des prix de l’électricité ? Cette question de fiabilité devient donc un facteur clé dans le choix du type de véhicule, surtout dans un contexte d’évolution rapide des technologies automobiles.
Les 1% les plus riches représentent une véritable menace
Climat : les « 1% » polluent comme 5 milliards de personnes
Ils sont régulièrement critiqués pour leur mode de vie, leurs maisons démesurées, leurs jets privés et leurs yachts, mais pas que. Les 1% les plus riches, cible régulière de l’ONG Oxfam qui lutte pour plus d’égalité dan sle monde, représentent une véritable menace pour la planète. Alors qu’ils ne sont qu’une poignée, ils émettraient autant de CO2 que près de deux tiers de la population mondiale.
1%Les 1% les plus riches de la planète sont responsables de 16% des émissions mondiales
Plus de 15% des émissions de CO2 sont l’œuvre des 1% les plus riches
Le rapport d’Oxfam publié le dimanche 19 novembre 2023 ne laisse pas place au doute, et épingle une nouvelle fois les 1% les plus riches pour leur mode de vie. Intitulé « L’égalité climatique : une planète pour les 99% », et basé sur des recherches de l’Institut de l’environnement de Stockholm (SEI), le rapport met en lumière une statistique choquante : les 1% les plus riches de la planète, soit environ 77 millions de personnes, sont responsables de 16% des émissions mondiales de CO2 liées à leur consommation. Cette part équivaut à celle émise par les deux tiers de la population la plus pauvre, représentant environ 5,11 milliards de personnes.
Pire, Oxfam a même calculé les émissions des 0,1% les plus riches, qui ne représentent que 770.000 personnes dans le monde, soit moins d’un tiers de la population de Paris. À eux seuls, ils seraient responsables d’autant d’émissions de CO2 que… 38% de la population mondiale, soit près de 3 milliards de personnes.
Pourquoi les riches polluent autant ?
Les investissements des plus riches jouent un rôle crucial dans cette disproportion. Selon Max Lawson, coauteur du rapport, les investissements dans des industries polluantes comme le ciment représentent entre 50 et 70% des émissions des 1% les plus riches. Bernard Arnault, PDG de LVMH, illustre parfaitement ce phénomène avec une empreinte carbone (émissions de CO2) 1.270 fois supérieure à celle d’un Français moyen. « La tendance est similaire en France. Les 1% les plus riches émettent en moyenne dix fois plus de CO2 par an par leur consommation que la moitié la plus pauvre des Français », explique Oxfam dans son communiqué de presse. Quant aux 10 % les plus riches des Français, ils seraient responsables « d’un quart des émissions » de CO2 de l’Hexagone.
Cette répartition inégale des émissions soulève des questions sur les politiques climatiques actuelles. Max Lawson souligne la nécessité d’une politique climatique progressiste, où ceux qui émettent le plus sont appelés à faire les plus grands sacrifices. Il propose des mesures telles qu’une taxe sur les vols fréquents ou sur les investissements non écologiques. Le rapport pointe également du doigt les législateurs, souvent parmi les plus riches, qui ont des investissements significatifs dans les industries fossiles.
Que propose Oxfam pour lutter contre la pollution des riches ?
L’ONG ne se contente pas que de pointer du doigt les inégalités. Elle donne quelques pistes pour les réduire. Des pistes régulièrement mises en avant mais que le gouvernement rejette systématiquement.
« Pour viser l’égalité climatique et une planète vivable pour tous·tes, Oxfam France appelle notamment à mettre en place :
- Un ISF climatique qui permettrait de taxer, d’une part, le niveau de patrimoine (la taille de la fortune) et, d’autre part, la quantité de CO2 qu’il contient (son impact sur le climat)
- Une taxe sur les dividendes pour les entreprises ne respectant pas l’Accord de Paris
- Mettre fin aux niches fiscales climaticides comme celle sur le kérosène de l’aérien
Ces mesures de fiscalité écologique permettraient de dégager 50 milliards d’euros par an à la France afin de financer des investissements d’ampleur pour le ferroviaire ou la fin des passoires thermiques. »
Fin des Bonus sur les Véhicules électriques
En vigueur depuis 26 ans en Suisse, l’exonération fiscale dont bénéficiaient les propriétaires de voitures électriques sera supprimée en 2024. Le Conseil fédéral espère que cette mesure permettra de réduire le déficit budgétaire du pays.
L’Allemagne programme aussi la fin du bonus pour les véhicules électriques
La coalition politique entre SPD, Verts et FDP en Allemagne, vient de se mettre d’accord sur un planning de sortie du bonus CO2 pour les véhicules rechargeables. Il prendra fin définitivement en 2025 sur les électriques.
Quand s’arrêteront les différentes aides pour l’achat d’un véhicule dit « écologique » ? Entre le bonus CO2, les primes à la conversion et autres aides publiques pour les foyers modestes, la réduction peut dépasser les 10 000 € dans certains cas et pays. Mais tout ceci ne sera pas éternel, à mesure que le marché du véhicule électrique progresse et que l’offre se démocratise. L’Allemagne est ainsi aujourd’hui le premier marché auto européen majeur à annoncer publiquement la fin des bonus, mais le ton a été durci sur certains points, notamment sur les hybrides.
Hybrides d’abord, électriques ensuite
Le gouvernement allemand du futur chancelier Olaf Scholz confirme que les bonus actuels resteront en vigueur jusqu’au 31 décembre 2022 pour toute première immatriculation. Mais à partir du 1er janvier 2023, la baisse du bonus pour les hybrides va débuter. Seules les modèles « qui ont fait preuve d’un effet positif sur la protection du climat, qui se compose d’une partie motrice électrique » pourront conserver un bonus, mais il leur faudra avoir une autonomie d’au moins 80 km sur cycle d’homologation pour y prétendre. Ce nouveau paramètres entrera en vigueur au 1er août 2023, soit deux ans avant la date prévue auparavant ! Attendez-vous donc à voir la capacité des batteries grimper dans les prochains mois sur les modèles allemands les plus populaires…
Les entreprises aussi
Les sociétés ne sont pas épargnées : pour continuer de bénéficier des 50 % de déductions de taxes (équivalentes à nos TVS), les véhicules de société hybrides rechargeables en Allemagne devront rouler au moins 50 % du temps en électrique, et surtout le prouver ! En France, bon nombre d’entreprises achètent des hybrides rechargeables pour bénéficier de la fiscalité favorable, mais sans jouer le jeu…
Pour les électriques, le sursis sera plus long. L’Allemagne arrêtera à la fois la prime environnementale de base, mais aussi la « prime à l’innovation » qui permet de doubler le montant. En clair : après 2025, les clients ne pourront compter que sur les éventuelles remises automatiques pratiquées par les constructeurs… qui pourraient elles aussi disparaître.
Les bonus CO2 en Allemagne
Outre-Rhin, le bonus ne fonctionne pas de la même manière qu’en France. Il se compose d’une « part constructeur » et d’une part fédérale. Pour un véhicule électrique de moins de 40 000 €, la combinaison des 2 permet au client de bénéficier d’un rabais de 9000 € : 3000 € du constructeur, 6000 € de l’État. Et contrairement à la France, l’Allemagne donne toujours droit à de généreuses aides pour les hybrides rechargeables, pouvant aller jusqu’à 6750 € pour des véhicules de moins de 40 000 €. Les montants deviennent moins important lorsque le prix catalogue est compris entre 40 000 et 65 000 € : 7500 € pour les électriques, et 5625 € pour les hybrides.
Une aberration économique et écologique
« La généralisation des voitures électriques est une aberration économique et écologique »
Maxime De Blasi, essayiste, auteur-compositeur-interprète, ancien professeur de génie électrique et élève de l’ENA, démontre que remplacer les véhicules à essence ou diesel par des voitures électriques n’est en rien écologique.
Le 14 juillet dernier, la Commission européenne a proposé aux États-membres de l’Union européenne d’interdire en 2035 les ventes de véhicules neufs à essence ou diesel, au profit des véhicules 100 % électriques ou à hydrogène. Son plan s’inscrit, selon elle, dans une politique qui vise la neutralité carbone d’ici 2050. Ainsi, il s’agirait de passer de 8 % des ventes actuellement à 100 %, les véhicules hybrides – qui représentent 10 % des ventes – étant proscrits.
Certes, ce n’est qu’un plan qui devra être approuvé par les 27 États-membres puis le Parlement européen. Mais il est représentatif d’une idéologie pseudo-écologique qu’on voit fleurir en matière d’éoliennes, de vélos électriques et autres, qui arrange à la fois les politiques qui se sentent sommés d’agir médiatiquement même contre toute logique et… les constructeurs automobiles qui saisissent une opportunité de se parer de vert. Par contre, pour les consommateurs et la planète, c’est une autre histoire. Récit et démonstration des hérésies d’une idéologie où l’État, le consommateur et surtout l’environnement sont perdants.
Impasse du tout-électrique
Le tout-électrique ne diminuera le total des émissions de GES [gaz à effet de serre] que de moins de 1 % par an, avec un impact nul ou presque sur la santé. En France, les transports sont responsables du tiers des émissions de GES. Au sein des transports (route, aérien, maritime, rail), la route est responsable de 75 % des émissions. Il y a actuellement un million de ventes de voitures neuves 100 % électriques dans l’Union européenne (UE), ce qui représente 7,5 % du total des ventes. Il s’agirait donc de passer à 15 millions de véhicules électriques vendus annuellement en 2035. Remarquons d’emblée que l’interdiction des voitures neuves à moteur thermique ne changera pas grand-chose en termes d’émissions car les 300 millions déjà en circulation dans l’UE ne seraient pas concernés. En outre, le secteur sensible du fret, qui représente le quart des émissions de GES de la route, a été « sagement » évité par la Commission.
De plus en plus présentes dans l’offre des voitures neuves, les motorisations électriques tentent une percée dans le milieu des voitures anciennes. Mais celles-ci roulant très peu, on se demande quel intérêt cela peut revêtir…
Renault en fait des tonnes sur son imminente R5 électrique, au point de commercialiser dès maintenant un rétrofit sur son inspiratrice, apparue en 1972. En clair, le losange propose, via la société R-Fit, d’électrifier une vieille R5, qu’on lui fournit, une opération qui coûte la modique somme de 21 900 € avant les aides gouvernementales.
D’autres spécialistes proposent ce genre conversion, où l’on retire un moteur thermique pour le remplacer par un l’électrique, sur des Twingo 1, des Fiat 500, voire carrément des modèles de collection, comme la Citroën 2CV, Peugeot 504 coupé/cabriolet ou la Porsche 911, en passant par la VW Coccinelle. L’argument serait double.
D’une part, ce rétrofit permettrait de rouler sans pâtir des restrictions de circulation infligées aux voitures considérées comme polluantes, dans les ZFE. Seulement, une carte grise collection offre les mêmes avantages que cette opération dans la quasi-totalité des agglomérations françaises. Et ne coûte pratiquement rien ! Donc, dans le cas d’une ancienne (30 ans et plus) utilisée de façon non commerciale, le rétrofit n’apporte aucune facilité supplémentaire. Seulement l’usage commercial (livraisons, locations) est interdit pour les autos dotées de cette carte grise. Donc, si on souhaite rouler en ancienne dans ce cadre-là, en ZFE, alors oui, le rétrofit s’impose.
D’autre part, certains tentent de faire croire que mettre au rebut un bloc thermique fonctionnel pour lui substituer un thermique serait écologique, au prétexte que ce dernier n’émet pas de gaz à l’usage. Ils ne se posent pas la question de l’utilisation des ressources terrestres ! De plus, la fabrication des batteries lithium-ion n’a rien de vert. Bien au contraire ! L’extraction des métaux (lithium, nickel, manganèse, cobalt) nécessaires à leur constitution est un désastre environnemental. Ensuite, leur production en usine est un processus complexe et très émetteur de CO2. Selon conseil Carbone 4, la création d’un accumulateur lithium-ion émettrait entre 77 et 221 kg de CO2 par KWh.
Prenons une valeur assez optimiste de 100 kg par KWh. Cela revient à dire que produire une petite batterie de 10,7 KWh, telle que celle utilisée par Renault pour sa R5 « Rétrofit » engendre 1,7 tonne de CO2. Procédons maintenant à un petit calcul. La combustion d’un litre d’essence émet 2,3 kg de CO2, et une R5 GTL consomme en moyenne 6,0 l/100 km. Donc, elle rejette près de 14 kg de CO2 tous les 100 km.
Ceci posé, on peut ensuite évaluer qu’il faudrait à son équivalent « Rétrofit » 12 140 km pour amortir la fabrication de sa batterie. Sachant qu’une auto de collection roule en moyenne 1 000 km par an, parvenir à ce résultat prend 12 ans. Voire 22 ans dans le cas d’une batterie dont chaque KWh produit a émis 200 kg de CO2. Et encore, on n’a pas pris en compte les émissions induites par la création du moteur électrique, des câbles, du chargeur ni des systèmes de contrôle !
En somme, du point de vue du réchauffement climatique, il est aberrant d’équiper une ancienne telle que celle que j’ai prise comme exemple d’un moteur électrique ! Or, c’est l’une de celles dont l’impact sur l’environnement est le plus faible. En effet, des spécialistes du rétrofit installent des batteries de 40 kWh dans des modèles plus vastes et cher : je vous laisse faire les calculs pour savoir le nombre de décennies avant qu’ils ne deviennent rentables écologiquement…Là encore, l’opération n’est valable que pour un usage commercial.
Après, chacun voit midi à sa porte. On peut aimer le charme d’une voiture classique et la facilité d’usage d’une motorisation électrique, sans entretien et sans caprices. Pourquoi pas ? Mais ceux qui font ça auraient tort de se penser vertueux écologiquement.
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