Mois : octobre 2023

 

Après BMW , d’autres constructeurs résistent sur le Moteur Thermique

En France, voici le seul constructeur qui voit grimper ses ventes de Diesel

En 2023, le diesel est en chute libre sur le marché français. Toutes les grandes marques voient leurs ventes de ce type de motorisation baisser, sauf une : Skoda. Le constructeur tchèque profite de la popularité de ses modèles diesel pour gagner du terrain et se distinguer de la concurrence.

Le diesel a longtemps été le carburant préféré des Français : ils appréciaient son coût à la pompe et sa faible consommation. Mais depuis le scandale du dieselgate en 2015, (certains constructeurs trichaient sur les émissions polluantes de leurs véhicules, ndlr), cette motorisation a perdu de son attrait. Les normes environnementales se sont durcies, les taxes ont augmenté et les restrictions de circulation se sont multipliées dans les grandes villes.

Le diesel souffre aussi de la concurrence des autres types de motorisation comme l’essence – qui a profité des progrès technologiques pour réduire sa consommation et ses émissions – ou l’hybride qui combine un moteur thermique et un moteur électrique pour offrir une meilleure efficacité énergétique. L’électrique, quant à lui, reste encore marginal, mais il séduit de plus en plus les urbains qui cherchent une solution zéro émission.

Skoda, l’exception qui confirme la règle

Dans ce contexte défavorable au diesel, une marque fait figure d’exception : Skoda. Le constructeur tchèque qui appartient au groupe Volkswagen dispose encore d’une offre généreuse en diesel avec des modèles comme le Kamiq, le Kodiaq, le Karoq ou l’Octavia. Ces véhicules sont équipés de moteurs TDI modernes et performants respectant les normes antipollution les plus strictes.

Skoda profite aussi de sa bonne image auprès des professionnels qui sont encore nombreux à choisir le diesel pour leurs déplacements. En effet, le diesel offre des avantages indéniables pour les gros rouleurs : un couple plus important qu’un essence équivalent, des émissions de CO2 réduites et donc une consommation bien inférieure.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : entre janvier et juillet 2023, Skoda a vendu 5 975 véhicules diesel en France, soit une hausse de 31,9 % par rapport à 2022. La part du diesel dans les ventes de Skoda flirte avec les 25 % quand les autres constructeurs automobile du Top 20 sont à 10 % – voire parfois même nettement plus bas.

Pris en otage par sa voiture électrique

Voitures électriques

Photo Adobe Stock

Brian Morrison, un quinquagénaire britannique, s’est retrouvé été pris en otage par sa voiture électrique en revenant du travail, dimanche soir. 

Il s’est retrouvé coincé dans sa toute nouvelle automobile de marque MG Motors qui roulait à 50km/h et dont les freins ne fonctionnaient pas. Il a été obligé d’appeler les secours depuis le siège conducteur de sa voiture en cavale. 

«La voiture roulais toute seule, je ne pouvais rien faire pour l’arrêter», a-t-il témoigné en entrevue avec la BBC. 

Tout en appelant les urgences, le conducteur a été capable de traverser plusieurs obstacles comme un rondpoint et des feux rouges. 

«Lorsque j’ai appelé les urgences, ils ont envoyé la police pour m’aider et ont mis des ingénieurs aux téléphones, a expliqué M. Morrison. Les répartiteurs n’avaient jamais vu de problème semblable et ne savaient pas quoi faire.» 

La police a dû orchestrer une collision contrôlée avec l’un de leurs véhicules pour freiner l’automobile de M. Morrison, avant qu’il n’atteigne une zone plus achalandée. Cette manœuvre de dernier recours a été effectuée après plusieurs tentatives des agents et du conducteur d’éteindre la voiture de l’intérieur, sans succès. 

Personne n’a voulu redémarrer le moteur de peur que la voiture prenne la fuite à nouveau. «Je n’ai jamais rien vu de tel», s’est exprimé un travailleur de l’assistance routière après l’incident. 

Selon la police de Glasgow, aucun des deux véhicules n’a été endommagé par la collision. 

M. Morrison se compte chanceux que l’incident se soit produit un dimanche soir à 22 h, car il n’y avait presque personne sur la route.

ELLE NE VEUT PLUS ASSURER…

John Lewis Financial Services suspend temporairement la couverture d’assurance pour les véhicules électriques

 OCTOBRE 3, 2023 

John Lewis Financial Services suspend temporairement la couverture d’assurance pour les véhicules électriques

John Lewis Financial Services, la branche de prêt du grand magasin, a pris la décision surprenante de suspendre temporairement l’offre de polices d’assurance et de renouvellements pour les véhicules entièrement électriques. Cette décision fait suite à des préoccupations concernant l’augmentation des coûts de réparation associés à ces véhicules.

Les coûts de réparation des véhicules électriques peuvent être considérablement plus élevés par rapport aux véhicules conventionnels en raison des composants et de la technologie uniques impliqués. Les systèmes de batterie spécialisés et les groupes motopropulseurs électriques complexes nécessitent souvent l’expertise de techniciens qualifiés et d’équipements spécialisés, ce qui entraîne des dépenses accrues.

La décision de John Lewis Financial Services de suspendre la couverture des véhicules électriques met en évidence les défis auxquels les compagnies d’assurance sont confrontées pour s’adapter au paysage automobile changeant. Avec la montée en popularité rapide des véhicules électriques, les assureurs doivent évaluer soigneusement les risques et les coûts associés à l’assurance de ces véhicules afin de garantir une couverture durable pour leurs clients.

Les assureurs doivent trouver un équilibre délicat entre offrir des primes compétitives et tenir compte du potentiel de coûts de réparation plus élevés. À mesure que l’adoption des véhicules électriques continue de croître, il est essentiel que les compagnies d’assurance adaptent leurs politiques de couverture pour répondre aux besoins changeants des propriétaires de véhicules.

En conclusion, le retrait temporaire de la couverture d’assurance pour les véhicules électriques par John Lewis Financial Services reflète la nature complexe de l’assurance de ces véhicules. Les compagnies d’assurance doivent évaluer attentivement les coûts et les risques associés aux véhicules électriques afin de fournir une couverture complète et durable pour leurs clients.

Sources :
– Décision de John Lewis Financial Services de suspendre la couverture d’assurance pour les véhicules électriques.

Une Batterie à base d’algues

Une batterie plus écologique et performante à base d’algues

par Yohan Demeure, expert géographe13 octobre 2022, 19 h 00 min

piles batteries

Crédits : ktsimage / iStock Des chercheurs britanniques ont dévoilé un nouveau concept de batterie. Celle-ci a recours à des algues et pourrait, à terme, remplacer les batteries au lithium. Selon les responsables du projet, ces batteries au sodium sont plus écologiques, plus performantes et ont une durée de vie plus longue. En outre, les scientifiques affirment avoir réglé un problème qui, jusqu’à présent, empêchait la commercialisation de ces batteries.

Une alternative crédible

De manière générale, les batteries au lithium offrent des performances satisfaisantes. Néanmoins, le lithium fait partie des terres rares et reste un élément très coûteux et assez difficile à exploiter. La Science tente donc de trouver des alternatives afin de permettre une diminution des coûts tout en réduisant l’impact sur les populations et l’environnement. Par ailleurs, la question du recyclage des appareils se pose de plus en plus, au lieu de poursuivre l’épuisement des ressources naturelles.

Dans une publication du 20 septembre 2022 dans la revue Advanced Materials, des scientifiques de l’Université de Bristol (Royaume-Uni) évoquent leur innovation : les batteries sodium-métal. Il faut savoir que le sodium est abondant et son exploitation pourrait être plus durable, en plus de meilleurs performances au niveau des batteries. En revanche, les batteries sodium-métal ne sont pas encore à même de remplacer les batteries au lithium. Malheureusement, un problème technique empêche pour l’instant leur commercialisation.

batterie lithium
Bientôt des batteries sodium-métal à la place des batteries au lithium ?
Crédits : Olivier Le Moal / iStock

Un obstacle franchi par les chercheurs

Ce problème technique est incarné par les dendrites, des formations tentaculaires apparaissant lors de l’utilisation de la batterie. Celles-ci percent la membrane séparant les deux électrodes, ce qui engendre un court-circuit. Dans le cadre de leurs recherches, les scientifiques britanniques – en collaboration avec l’Université College London – ont découvert un moyen d’utiliser des batteries sodium-métal sans percer la fameuse membrane. En effet, il est question d’un nouveau séparateur à base d’algues brunes capable d’empêcher la pénétration des cristaux que forme le sodium.

Les chercheurs pensent par ailleurs que les batteries sodium-métal ne représentent pas seulement une alternative au lithium – qui, au passage, nécessite d’énormes quantités d’eau pour son exploitation. En effet, il est aussi question d’une meilleure capacité de stockage et d’une durée de vie plus longue. Le dispositif conserve une densité d’énergie assez haute après 1 000 cycles de charge/décharge), et ce malgré l’utilisation du sodium.

« Ce travail démontre vraiment que des formes plus vertes de stockage d’énergie sont possibles, sans être destructrices pour l’environnement dans leur production »a déclaré le Pr. Steve Eichhorn, l’un des participants à l’étude dans un communiqué.

Energie, ce qui nous attend…

Crise énergétique

Pétrole : ce très cher hiver que nous préparent l’Arabie saoudite et la Russie

Les pays de l’OPEP et la Russie appliquent une politique qui fait monter les prix à la pompe.

Philippe Chalmin

Pétrole : ce très cher hiver que nous préparent l’Arabie saoudite et la Russie

avec Philippe Chalmin

Atlantico : 94 dollars le prix du baril, Le prix du pétrole atteint des sommets ! Jusqu’où les prix peuvent monter ? Est-ce qu’il y a une limite ? 

Philippe Chalmin : Nous sommes, selon moi, plus proche du plafond que du plancher dans la mesure où les marchés ont largement intégré tout ce qui a été décidé par les producteurs : la décision saoudienne de produire moins, l’éventualité (à confirmer) de la baisse des exportations russes que le tout est encore compenser par une augmentation non négligeable des productions iraniennes, irakiennes et potentiellement vénézuéliennes et nigérianes. Ce qui veut dire que les prix actuels reflètent bien l’équilibre du marché et que celui-ci, si l’on en croit les prévisions de l’agence internationale de l’énergie, pourrait être excédentaire avec le ralentissement économique et mondial attendu au début l’année prochaine. Je serais donc personnellement assez sceptique quant aux possibilités, pour le prix du Brent, de dépasser la barre des 100 dollars le baril. Je peux me tromper mais il me semble qu’il n’y a pas de raison d’imaginer, sauf catastrophe économique particulière, une hausse très forte du prix du Brent. Sachant qu’on a toujours le prix du pétrole russe qui se balade à une vingtaine de dollars en dessous, ce qui reste supérieur au plafond des pays du G7 qui était à 70 dollars. Mais mon sentiment, c’est que ça ne montera pas tellement plus haut.

Les pays de l’OPEP et la Russie maintiennent une politique restrictive qui fait monter les prix à la pompe. Pourquoi réduisent-ils les approvisionnements alors que la demande est robuste ?

Tout simplement parce qu’ils veulent pousser les prix à la hausse. Il faut bien se rendre compte que l’équilibre budgétaire de l’Arabie Saoudite ne se trouve que dans la zone des 90 à 100 dollars le baril. L’Arabie Saoudite, elle-même, est en train d’en payer le prix avec un recul assez net de sa croissance. Certains observateurs parlent même de récession de l’Arabie Saoudite. Des prévisions plus raisonnables tablent sur 1 à 2% de croissance, ce qui n’est pas nécessaire pour satisfaire leurs programmes d’investissements. Ils n’ont pas énormément de marge de manœuvre car ils sont très dépendants du pétrole.

Même la réduction d’un million de barils par jour décidée par l’Arabie Saoudite, je ne suis pas sûre qu’elle dure très longtemps. Finalement, c’est l’Arabie Saoudite qui paie aujourd’hui l’essentiel du prix de la hausse du cours du Brent. On commence à se poser le rapport du coût-avantage en ce qui les concerne

Est-ce qu’il y a une stratégie politique derrière tout ça ? pourquoi cet entêtement ? 

Il est clair que l’Arabie Saoudite tient à s’affranchir de la tutelle du grand frère américain. Ça, ils l’ont bien fait comprendre. Leur adhésion aux BRICS, largement dominée par la Chine, en est la preuve.

Maintenant, l’Arabie Saoudite ne peut pas à elle toute seule tenir le marché du pétrole. Il y a un moment où ils décideront que ça leur coûte trop cher. Je n’exclurais pas un changement total de politique en Arabie Saoudite. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Mais je ne suis pas sûr qu’ils pourront tenir longtemps du fait de leur équilibre budgétaire plutôt précaire.

Par ailleurs, l’Iran n’est pas tenue par les quotas de l’OPEP. Elle a donc pu augmenter en toute légalité ses quotas d’exportations. La production iranienne a d’ailleurs dépassé la production de trois millions de barils par jour ces dernières semaines 

La prochaine réunion de l’OPEP est prévue début décembre. Tout le monde n’est pas d’accord sur la stratégie à suivre ?

Je ne suis pas une petite souris mais je pense quand même que tant que l’Arabie Saoudite fait le job et que les autres pays peuvent en profiter, pourquoi pas. Si demain l’Arabie Saoudite demande à un certain nombre de pays de réduire leurs productions, ça posera certainement problème. L’Iran et le Venezuela ne sont pas touchés par les quotas. L’Irak, vu sa situation, estime que sa logique c’est de produire le plus possible. Ne reste dans le domaine de ceux qui peuvent vraiment peser sur le marché : l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et le Koweït. Peut-être que l’Arabie Saoudite demandera aux autres de partager un petit peu le poids de ces réductions de productions. Mais là aussi, ce n’est pas tout à fait évident.

Ces Nouveaux radars…

Ces radars de plus en plus intelligents vont repérer de nouvelles infractions, voici lesquelles

Ces radars marrons flambant neufs installés cet été sur le périphérique au niveau des portes de Montreuil et de Saint-Ouen serviront à flasher les véhicules non autorisés sur la voie réservée durant les Jeux olympiques.

Distances de sécurité, téléphone portable, poids du véhicule, circulation sur les bandes d’arrêt d’urgence… Les radars automatiques pourront sanctionner bien plus que la limite de vitesse. Plus la technologie se développe, plus la liste des infractions s’allonge. Voici les quinze infractions à avoir en tête.

Un radar à l’horizon et toutes les voitures décélèrent. Plus la technologie des appareils de contrôle automatiques se développe, plus la liste des infractions détectables par ces derniers s’allonge. En juillet 2023, la liste des infractions duCode de la route a été mise à jour par décret (article R130-11). La loi fixe à présent quinze types d’infractions que pourront sanctionner les radars automatiques homologués.

Sans surprise, en tête de liste : le port (obligatoire) de la ceinture de sécurité, l’interdiction d’utiliser son téléphone au volant et de dépasser la vitesse autorisée. Dans la liste, le dépassement des feux rouges et des stops pourront aussi se faire pénaliser par contrôles automatiques. Mais ce n’est pas tout.

Lire aussi : Vous avez été flashé par un radar mais vous n’avez pas reçu votre PV ? Voici l’explication

Des distances de sécurité aux bruits du véhicule

Plus question de coller la voiture devant vous en espérant qu’elle aille plus vite : les radars pourront aussi vous pénaliser si les distances de sécurité ne sont pas respectées.

Côté positionnement sur la voie, les appareils homologués pourront détecter si vous circulez sur les bandes d’arrêt d’urgence, utilisez des voies réservées à une autre catégorie de véhicule, dépassez mal une voiture, n’êtes pas dans le bon sens de circulation, ou si vous vous êtes engagés dans une intersection qui pourrait bloquer d’autres usagers…

Côté deux roues, les radars homologués pourront sanctionner le non port du casque ainsi que… le niveau sonore du véhicule. Les radars les plus à la pointe de la technologie pourront aussi contrôler le poids limite et la validité de l’assurance des véhicules.

Les radars tourelles, les plus à la pointe

La liste peut effrayer certains conducteurs, mais dans les faits, en France, les radars sont loin de pouvoir détecter toutes ces contraventions au Code de la route. Les plus à la pointe de la technologie sont les radars tourelles, ces grandes tours mises en place progressivement depuis 2018. Ces derniers peuvent, selon Automobile magazine, contrôler « plus de 126 véhicules en simultané […] et dans les deux sens de circulation ».

S’ils peuvent détecter les limitations de vitesse et les mouvements des véhicules grâce à un flash infrarouge, « le développement d’un module d’extension vidéo susceptible de permettre éventuellement, à terme, la verbalisation d’infraction par l’analyse d’images enregistrées (tels que le non-port de la ceinture de sécurité, téléphone au volant […]) n’a été à ce jour ni commandé par l’État, ni développé par la société [qui gère ces radars] […] », expliquait le député Pierre Morel-À-L’Huissier à nos confrères de la Voix du Nord .

En revanche, nos voisins britanniques ont fait l’essai : en mêlant images de caméras de vidéosurveillance et intelligence artificielle, des radars ont pu recenser 297 infractions en 72 heures. Une technologie qui pourrait s’exporter rapidement sur nos routes.

Un virus Nipah se propage en Asie

Faut-il s’inquiéter du virus Nipah qui se propage en Asie ?

Le virus Nipah est surveillé de près par les autorités sanitaires indiennes.
Le virus Nipah est surveillé de près par les autorités sanitaires indiennes. © Getty

Un virus circule en ce moment en Asie, avec des symptômes inquiétants. Deux personnes sont mortes en Inde. Les autorités sanitaires surveillent de près cette épidémie. Des vaccins sont en cours d’évaluation.

De nombreuses questions circulent sur Instagram et Tiktok depuis quelques jours. Faut-il s’inquiéter du virus Nipah ?L’Inde, où une épidémie est en cours (avec déjà deux décès), a pris des mesures drastiques pour limiter la diffusion du virus. Des écoles ont ainsi été fermées. Le pays n’est pas le seul à être touché puisque d’autres cas sont aussi apparus en Malaisie et au Bangladesh.

Des symptômes préoccupants

A l’origine, le virus Nipah se transmet par les chauves-souris. Ces animaux diffusent le virus aux fruits dont elles se nourrissent. Les humains mangent ensuite ces fruits, et se retrouvent contaminés. Ensuite, ils peuvent se transmettre le virus entre eux, en cas de contact.

Les symptômes de ce virus sont variés. « Fièvre, maux de tête, altération de l’état mental, vertiges avec de la toux, vomissements » décrit le Docteur Fromenty, de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève. Et dans les cas les plus graves, ce virus peut provoquer des inflammations du cerveau. « Cette inflammation peut être fatale », insiste le scientifique auprès de Mouv’.

Un virus surveillé de près par les scientifiques

Mais ce virus n’est pas nouveau. Il est apparu il y a 25 ans, en Malaisie, dans le Sud-est de l’Asie. A l’époque, plus de trois cents personnes ont été touchées par la maladie. 200 sont décédées. Depuis, tous les ans, quelques cas apparaissent en Asie.

L’OMS a classé ce virus comme « capable de déclencher une pandémie mondiale », comme le Covid-19 ou Ebola. Pour le moment, il n’existe pas de médicament capable de soigner la maladie. Une vingtaine de vaccins sont en cours d’évaluation pour tenter de stopper la propagation de Nipah.

On a le droit d’arroser son potager avec de l’eau de pluie et de rouler avec

Finalement, on a le droit d’arroser son potager avec de l’eau de pluie ou pas?

Sur les réseaux sociaux, plusieurs publications affirment qu’il est désormais interdit d’arroser son potager avec de pluie.

Photo Thierry Thorel
Photo Thierry Thorel

SUITE à cette cette vidéo YouTube de Pierre Lécoleau et Benjamin Vialan, vue près de 300 000 fois et qui dénonce un décret qui, d’après leur interprétation, interdirait « bientôt » l’eau de pluie « dans les habitations et au potager ». Une pétition, qui a récolté près de 10 000 signatures, a également été lancée contre ce décret qui « anéantit les usages domestiques de l’eau de pluie en France ».

Rarement une interprétation politique d’un texte officiel aura été si contraire au texte lui-même. L’utilisation de l’eau de pluie à des fins domestiques et d’arrosage est plus que jamais encouragée par la loi. Reconnectez vos récupérateurs d’eau de pluie, c’est une « fake alert ».

En cause ? La publication d’un décret le 29 août, dont deux articles – les R. 211-126 et 127 – inquiètent. Il est indiqué que l’utilisation des eaux de pluie et des eaux usées traitées « n’est pas possible » dans « les locaux à usage d’hab itation », ni pour « l’arrosage des espaces verts des bâtiments ». En fait ce nouvel article ne réglemente « que » les usages de l’eau de pluie et des eaux usées traitées non domestiques. On parle des bâtiments professionnels ou publics donc.

Autrement dit, l’utilisation d’eau de pluie domestique pour les jardins reste tout à fait possibleLe nouvel article R. 211-123 du Code de l’environnement issu de ce décret ne réglemente « que » les usages de l’eau de pluie et des eaux usées traitées non domestiques. Ce décret visait en fait principalement à assouplir les procédures pour pouvoir réutiliser davantage les eaux usées traitées (REUT), explique dans un communiqué du 30 août le ministère de la Transition écologique et ne s’intéresse pas aux usages domestiques. C’est aussi ce que confirme maître Marius Combe, avocat en droit de l’environnement à nos confrères de 20 Minutes après lecture du texte.

L’utilisation des eaux de pluie pour les usages domestiques, comme l’arrosage des potagers, reste « pour l’instant encadrée par l’arrêté du 21 août 2008 », précise le ministère de la Transition écologique. Et est donc permis.

Il est amené à évoluer « dans les mois qui viennent » via la publication d’un décret et d’un arrêté, précise encore le Ministère. Qui devraient cette fois clarifier cette autorisation pour tout le monde !

Ce n’est pas la première fois qu’une fausse info sur une limitation de l’usage de l’eau de pluie à des fins domestiques circule : en mars 2023 déjà, une fausse info affirmait qu’il était illégal d’utiliser de l’eau de récupération dans ses toilettes. Ce qui est faux.

Pour éliminer les punaises de lit

Mélange puissant avec des clous de girofle pour éliminer les punaises de lit

Jolie Lopez | 19:47 – 3 July 2022

Si vous cherchez une solution naturelle pour vous débarrasser des punaises de lit, alors les clous de girofle sont votre meilleure option. Cette huile puissante a des propriétés insecticides qui aideront à tuer les punaises de lit et à prévenir leur retour. Dans cet article, nous allons vous apprendre à préparer un mélange avec des clous de girofle pour éliminer efficacement les punaises de lit. Ne le manquez pas!

Pourquoi les punaises de lit sortent-elles ?

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles vous pouvez avoir des punaises de lit dans votre maison. Ils peuvent entrer dans votre maison par les vêtements, une mauvaise hygiène ou même les animaux domestiques. Ce qui est certain, c’est que ces insectes sont extrêmement difficiles à éliminer une fois qu’ils sont établis, il est donc préférable de prévenir leur infestation avant qu’elle ne se produise.

Quelle est la taille des punaises de lit ?

Les punaises de lit sont de très petits insectes, d’environ un demi-centimètre de long. Ils sont de couleur brun foncé et ont une forme ovale. Bien qu’elles soient petites, ces punaises de lit peuvent causer beaucoup de dégâts. Ils se nourrissent de sang humain et peuvent piquer jusqu’à 500 fois en une seule nuit. Cela peut provoquer des démangeaisons, un gonflement et même des infections chez les personnes qui en souffrent.

Comment fonctionne le clou de girofle pour les punaises de lit?

Le clou de girofle est une épice très puissante utilisée depuis des siècles comme remède naturel. Il a des propriétés insecticides et répulsives qui aident à tuer les punaises de lit et à prévenir leur retour. Le clou de girofle est également efficace contre d’autres insectes, tels que les moustiques, les papillons de nuit et les cafards.

Comment tuer les punaises de lit avec des clous de girofle ?

Pour faire un mélange avec des clous de girofle pour éliminer les punaises de lit, vous n’avez besoin que de quelques ingrédients.

  • Une tasse d’eau
  • Une cuillère à soupe d’huile essentielle de clou de girofle (si vous n’obtenez pas l’huile, vous pouvez écraser des clous de girofle et cela fonctionne aussi pour cette astuce maison)
  • Un flacon atomiseur (spray)

Traiter

  1. Dans le flacon pulvérisateur, nous plaçons la tasse d’eau.
  2. Ajouter l’huile ou les clous de girofle écrasés.
  3. On se secoue bien.

C’est fait, il ne reste plus qu’à pulvériser sur les zones où nous pensons que les punaises de lit peuvent habiter. Assurez-vous de bien pulvériser et si nécessaire passez-y les temps précis jusqu’à ce que vous les ayez finis.

Un Ukrainien appelle le sav Russe pour des problèmes sur son Char

Un soldat ukrainien a appelé le SAV russe parce que son char capturé ne démarrait pas

La guerre n’empêche pas les canulars téléphoniques.

Repéré par Clément Poursain sur Forbes

Que feriez-vous si vous capturiez un blindé ennemi, mais qu’il ne démarrait pas? Un officier ukrainien, répondant au nom de guerre de «Kochevnik», ne s’est pas trop longtemps posé la question: il a décidé d’appeler le support technique russe pour obtenir de l’aide. C’est en tout cas l’histoire qu’il raconte.

D’humeur taquine, Kochevnik s’est filmé pendant son appel au fabricant russe de chars, Uralvagonzavod, détaille Forbes. La vidéo a ensuite été publiée sur la chaîne YouTube d’un média ukrainien couvrant le conflit, Militarnyi.

Celle-ci ne précise pas quand ni où ledit char –un T-72B3, modèle très répandu au sein de l’armée russe– a été capturé, mais ce dernier avait visiblement subi plusieurs avaries et les techniciens ukrainiens n’étaient pas parvenus à le remettre sur chenilles.

Kochevnik, en bon client mécontent, s’est donc entretenu avec un employé d’Uralvagonzavod, Alexander Anatolevitch, pour se plaindre de son blindé. Fuite d’huile, compresseurs défectueux, mécanisme de la tourelle en rade… La liste des complaintes était longue.

Appelez-moi le directeur

«Je suis le commandant d’un groupe blindé et le problème, c’est que nous ne pouvons tout simplement pas faire fonctionner [le char]», a-t-il affirmé au téléphone. Alexander Anatolevitch, ne soupçonnant pas que son interlocuteur était ukrainien, l’a alors assuré qu’il ferait remonter ses plaintes auprès du constructeur du moteur. Un employé modèle.

Dans la seconde moitié de la vidéo, Kochevnik dit avoir directement contacté un cadre d’Uralvagonzavod, Andreï Abakoumov. Selon la traduction fournie par Forbes, on pourrait entendre ce dernier demander au soldat ukrainien de lui faire envoyer, sur WhatsApp, la liste des problèmes rencontrés.

À lire aussi : il roule à l’eau

Kochevnik, visiblement amateur de canulars téléphoniques, a ensuite révélé sa véritable identité aux deux hommes. «Écoutez, je suis le commandant du groupe blindé K-2. Il s’agit du deuxième bataillon mécanisé de la 54e brigade mécanisée ukrainienne», a-t-il révélé, selon une traduction fournie par le média américain Insider. Avant de conclure: «Essayez de les améliorer pour que les prochaines fois que nous capturerons ces chars, il soit plus facile pour nous de les utiliser. D’accord? Merci beaucoup. Prenez soin de vous. Gloire à l’Ukraine!»