Mois : janvier 2024

 

 Une fortune bâtie sur l’argent public et les licenciements. 

Bernard Arnault, un prédateur discret

Le patron de LVMH veut utiliser les milliards dégagés par son groupe pour investir.

«C’est un homme extrêmement secret, timide, introverti», explique une personne qui l’a fréquenté dans des dîners parisiens. Ses «communicants» de l’agence DGM passent leur temps à refuser des interviews. Le Financial Times a mis deux ans à obtenir un entretien où Bernard Arnault commente ses goûts vestimentaires – sans surprise, il s’habille en Dior, fleuron historique du groupe LVMH.

«Il ne se livre pas, il garde toujours ses distances», commente Yves Messarovitch, qui l’a rencontré longuement pour une biographie*. Les rendez-vous se déroulaient dans la résidence du milliardaire à Saint-Tropez, une maison provençale «simple, chic et de bon goût». Selon le biographe, Bernard Arnault est toujours «sobre dans ses apparitions, presque minimaliste». Mais son «regard au laser» marque durablement ceux qui réussissent à l’approcher.

Promoteur dans les années 80

Car derrière la façade discrète se cache un redoutable prédateur des affaires. Né dans le nord de la France, Bernard Arnault n’est au début des années 1980 qu’un jeune promoteur immobilier ambitieux. Le groupe Férinel, issu de l’entreprise de travaux publics de son père, construit des maisons de vacances bon marché. C’est en 1984 que survient le coup de chance, ou de génie: le gouvernement socialiste de Laurent Fabius lui cède l’entreprise textile Boussac pour un franc (français) symbolique.

«Il s’est engagé à relancer Boussac, puis il l’a démantelé», rappelle Olivier Toscer, auteur d’un livre** qui relate cet épisode. Du groupe en perdition, Bernard Arnault ne garde que le joyau, la maison Dior, et le magasin Le Bon Marché. «Il a compris très vite qu’il pourrait bâtir un empire cohérent dans le domaine du luxe, mais il ne l’a dit à personne pour ne pas donner des idées», note Yves Messarovitch.

Le jeune millionnaire récupère alors le groupe pour un franc symbolique et en investit 40 millions, promettant qu’il ne démantèlera aucune entreprise. L’État lui offre par ailleurs pas moins de 750 millions de francs de subventions et les banques abandonnent 1 milliard de francs de créance. Hélas, Bernard Arnault a menti. Il n’a jamais eu l’intention de sauver toutes les sociétés concernées. Une seule l’intéresse vraiment : Dior. Toutes les autres seront rapidement vendues ou démantelées, mettant ainsi des milliers de salariés sur le carreau. Presque 8000 postes sont donc supprimés, décimant des bassins d’emploi entiers.

Mais peu importe, en quelques années, avec ce faible investissement, le jeune homme d’affaires se retrouve à la tête d’un pactole de 8 milliards de francs. Un immense capital de départ qui lui servira à mener le projet qu’il a toujours eu à l’esprit : bâtir un empire du luxe. C’est ainsi qu’il met la main sur LVMH à la fin des années 80, profitant des difficultés de la compagnie pour lancer une OPA sur elle. Petit à petit, l’appétit vorace de l’homme d’affaires le conduira à racheter une multitude d’entreprises pour asseoir définitivement sa position d’individu le plus riche de France, voire du monde.

Construire un autre récit de l’histoire

Évidemment, la réalité n’est en rien reluisante pour le milliardaire et la mauvaise publicité n’est jamais bonne pour le business. Bernard Arnault va donc s’affairer très vite à réécrire son histoire pour passer pour « self-made man »dont la réussite ne serait que le fruit du travail et de l’ingéniosité.

Pour redorer son image, mais aussi pour défendre ses intérêts, il décide donc d’acheter quelques médiasIl prend alors possession des journaux Le Parisien, Aujourd’hui en France, et Les Échos, ainsi que de Radio classique.Mais il place également des billes à Challenges, le magazine français qui réalise le classement des plus grandes fortunes au monde (et qui se charge de chanter leurs louanges par la même occasion).

Comment remplacer les Agriculteurs

Vidéo : La viande imprimée en 3D est arrivée pour changer l’industrie alimentaire ! 

Végétarienne ou avec des cellules animales, vous pouvez désormais déguster la viande imprimée 3D ! 

À l’image d’une imprimante qui fonctionne avec de l’encre, cette machine utilise des ingrédients d’origine végétale comme les pois chiches, des pois, de la noix de coco, le soja ou la betterave. Pour la viande imprimée en 3D d’origine animale, l’imprimante utilise, à son tour, des cellules animales. Celles-ci proviennent des cellules souches d’un œuf de vache ou de poule qui sont cultivés dans un bioréacteur. Hamburgers, brochettes, bœuf haché, saucisses, agneau… Tout est possible

Avec une augmentation de la demande des substituts de viande et une inflation en hausse, la viande 3D est une technologie qui pourrait révolutionner l’industrie alimentaire. Les avantages de la viande imprimée en 3D sont nombreux !

1. Viande imprimée en 3D : plus besoin d’abattre du bétail

L’élevage d’animaux en masse pour parvenir à la demande mondiale a comme conséquence une utilisation excessive d’eau et de terres. La consommation de viande est ainsi l’une des industries produisant le plus d’émissions de gaz à effet de serre et l’un des contributeurs majeurs contributeurs au changement climatique, selon l’ONU. 

2. Son apport nutritionnel est meilleur que celui de la viande animale

Les plantes fournissent des protéines, vitamines et d’autres suppléments nutritifs sans des composants nocifs et des mauvaises graisses, présentes dans la viande ordinaire.

3. Réduction du gaspillage alimentaire

Plus de 1,3 milliard de tonnes de déchets alimentaires sont générés chaque année. L’imprimante de viande 3D peut être alimentée de fruits et d’autres restes alimentaires pour réduire le gaspillage. 

4. Une meilleure conservation

La viande imprimée 3D a une conservation plus longue que la viande traditionnelle, ce qui permet encore un autre avantage : elle pourrait être utilisée également pour les astronautes !

Actuellement, on peut déjà trouver la viande 3D dans un millier de restaurants au Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Allemagne et en Israël, mais bientôt aussi en France et en Espagne !

Pour le moment, les producteurs de l’imprimante de viande 3D travaillent pour réduire les coûts de fabrication et des imprimantes pour qu’elle puisse être plus accessible. Aujourd’hui, son coût est aux alentours de 40 € pour 1 kg de viande. Êtes-vous prêts à déguster une viande imprimée en 3D ?

Une Batterie autonome 7 jours pour la Maison

Cette batterie révolutionnaire dure 50 ans et fait fonctionner votre maison pendant 7 jours 

La société néerlandaise Borg Energy Storage se prépare à lancer sa batterie domestique. Elle sera livrée à partir de l’année prochaine aux premiers clients. 

C’est une batterie révolutionnaire qui a été conçue par l’entreprise néerlandaise Borg Energy Storage. Ce n’est pas une batterie traditionnelle. C’est une batterie thermique. Une batterie thermique est un dispositif de stockage d’énergie qui utilise la chaleur pour stocker et libérer de l’énergie. Contrairement aux batteries traditionnelles qui stockent de l’énergie chimique, une batterie thermique accumule de l’énergie sous forme de chaleur, souvent en chauffant un matériau comme le sel fondu. Lorsqu’il est nécessaire de libérer de l’énergie, la chaleur stockée est convertie en électricité, généralement via un moteur thermodynamique.

Si bien que la batterie de Borg Energy Storage est en fait un réservoir thermique d’un volume de quatre mètres cubes, que vous enterrez sous terre. La batterie a une capacité de stockage d’environ 200 kilowattheures. Une maison moyenne consomme environ 30 kWh par jour, donc 200 kWh pourraient la faire fonctionner pendant environ 6 à 7 jours. Une machine à laver utilise environ 0,3 à 1 kWh par charge donc avec 200 kWh, vous pourriez faire entre 200 et 600 lessives.

Vous chargez la batterie avec de l’énergie thermique provenant de panneaux solaires, de pompes à chaleur ou d’autres sources d’énergie. Selon Borg, la batterie ne perd que 1 pour cent de sa charge par jour lorsqu’elle n’est pas utilisée. La batterie ‘durera au moins 50 ans’, a déclaré le co-fondateur Joost Spanjer à Solar Magazine. « Le stockage thermique est beaucoup plus efficace que le stockage électrique. C’est pourquoi nous avons développé une batterie thermique, suffisante pour fournir des jours d’eau chaude aux maisons. »

Selon Spanjer, la batterie sera principalement chargée pendant les moments où les prix de l’électricité sont bas ou négatifs, par exemple lorsqu’il y a une surproduction d’énergie solaire ou éolienne. Lorsqu’il y a un excès de soleil, l’eau sera également chauffée. Finalement, l’idée est aussi d’utiliser un grand nombre de ces batteries pour équilibrer le réseau électrique, mais ‘c’est encore des idées futuristes’, dit Spanjer.

Entre-temps, environ 7000 personnes ont déjà manifesté leur intérêt pour la batterie. Parmi elles, environ 60 ont signé une intention d’achat, selon Spanjer. Avec l’argent de leurs acomptes, l’entreprise a investi pour augmenter la production. Les premiers exemplaires seront livrés au printemps.

La batterie domestique de Borg coûte 15 000 euros, TVA incluse. Cela ne comprend pas les coûts des travaux de terrassement et de l’installation. Selon Spanjer, les clients pourront récupérer ces coûts en environ 5 à 15 ans, en fonction de leur consommation d’énergie et des prix.

Monsanto condamné à payer 2,25 milliards de dollars

Justice

Roundup : aux Etats-Unis, Monsanto condamné à payer 2,25 milliards de dollars de dommages

Le jury d’un tribunal de Philadelphie a condamné vendredi 26 janvier le géant américain Monsanto à verser 2,25 milliards de dollars de dommages et intérêts à un homme affirmant que le Roundup est à l’origine de son cancer.

Dans un magasin américain de la ville d’Encinitas, en Californie, en juin 2017. (Mike Blake/Reuters)

Une grosse somme pour un immense préjudice. Le groupe Monsanto, filiale du géant allemand Bayer, a été condamné vendredi 26 janvier par le jury d’un tribunal de Philadelphie (nord-est) à verser 2,25 milliards de dollars de dommages et intérêts à un homme qui accusait le désherbant Roundup d’être à l’origine de son cancer. L’avocat du plaignant John McKivison, Ron Miller a confirmé que les jurés de ce tribunal civil de l’Etat de Pennsylvanie avaient bien attribué à leur client une telle somme d’indemnité compensatoire. Selon lui, Bayer a fait de «mauvais choix dans ce dossier». «Le fait qu’ils n’aient pas cherché davantage à trouver un accord amiable est un mystère», estime-t-il.

Le demandeur affirmait que son lymphome non-hodgkinien, un cancer du système lymphatique, était lié à l’utilisation du Roundup, dont le principe actif est le glyphosate. Le groupe a indiqué son intention de faire appel de la décision et conteste la nocivité du produit incriminé. Pourtant, ce même glyphosate a été classé, en 2015, «cancérogène probable» par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De son côté, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a, elle, indiqué n’avoir pas identifié de «domaine de préoccupation critique» chez les humains, les animaux et dans l’environnement de nature à empêcher l’autorisation de l’herbicide. Tout en reconnaissant un manque de données.

165 000 procédures entamées contre Monsanto

Monsanto a en tout cas réaffirmé son intention d’aller au procès à chaque fois qu’il est attaqué au sujet des effets supposés du Roundup. Il a souligné avoir obtenu gain de cause dans plusieurs procédures récentes liées au Roundup, s’appuyant sur «des évaluations de régulateurs et de scientifiques qui continuent à considérer ce produit comme sûr». Selon Bayer, 113 000 des quelque 165 000 procédures entamées contre Monsanto et liées au désherbant ont été résolues ou déclarées irrecevables, à ce jour. Dans la plupart des cas, c’est parce que l’entreprise a dépensé plusieurs millions de dollars pour aboutir à un accord avec les plaignants pour empêcher la procédure d’aller à son terme. Malgré tout, mi-novembre, le jury d’un tribunal du Missouri (centre des Etats-Unis), a infligé à Monsanto 1,5 milliard de dollars de dommages et intérêts au bénéfice de trois Américains qui avaient, eux aussi, imputé leur lymphome non-hodgkinien à des années d’utilisation du Roundup. Le groupe a également fait appel de cette condamnation.

En juin 2020, le géant pharmaceutique et biotechnologique a conclu un accord amiable couvrant, selon l’entreprise, environ 75 % des 125 000 actions alors en cours. La transaction prévoyait le versement d’une somme totale comprise entre 10,1 et 10,9 milliards de dollars. Bayer a aussi consacré 400 millions de dollars à l’indemnisation de personnes exposées à un autre herbicide, le dicamba, et 820 millions pour des contentieux liés aux PCB (polychlorobiphényles), polluants dits éternels. En 2021, l’entreprise a alloué 4,5 milliards de dollars supplémentaires à la gestion de ces procédures, portant le total de l’enveloppe à plus de 16 milliards. De sacrées sommes pour des produits soi-disant «non nocifs».

Le Fluor contient des polluants éternels

Le fluor utilisé pour cirer les skis contient des polluants éternels qui se répandent sur les pistes et se diffusent dans l’environnement à chaque glissade.

Les skis qui ont été cirés laissent derrière eux une trainée de produits chimiques toxiques pour l’environnement et la santé humaine, selon une récente étude qui a analysé la neige sur des pistes autrichiennes.

Certains skieurs pourrissent littéralement la neige pour des centaines d’années. Selon une nouvelle étude, la cire pour skis contient des polluants éternels qui se répandent sur les pistes et y restent pour de bon. À chaque glissade, ce sont donc des particules chimiques et potentiellement perturbatrices pour l’environnement qui s’immiscent dans la neige, puis dans le sol, et les cours d’eau.

Le ski, mauvais pour notre santé ?

Les chercheurs de l’Institut James Hutton d’Aberdeen (États-Unis) et de l’Université de Graz en Autriche qui ont publié ces travaux dans la revue Environnemental Science ont commencé par analyser des échantillons de neige déposée au sol dans plusieurs pistes et spots de glisse de stations de ski autrichiennes. Ils ont évalué les niveaux d’une trentaine de PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) contenues dans ces échantillons, et ont comparé le profil de ces produits chimiques à la composition des cires pour ski achetée dans le commerce, dans lesquelles on trouve du fluor. La moitié de ces polluants, dits « éternels » ou « persistants » car il leur faudrait des centaines d’années pour se décomposer, ont été retrouvés dans la neige sur laquelle des skieurs sont passés. Tout comme ceux que l’on retrouve dans les poêles anti-adhésives, les mousses anti-incendie, ou les tissus imperméables, ces produits sont conçus pour ne pas se dégrader, et c’est là tout le problème.

<p>Un skieur qui fait des galipettes sur les pistes. | Loïc Ansermoz <a href="https://unsplash.com/fr/photos/homme-en-veste-noire-et-pantalon-noir-equipant-jaune-snowboard-sur-une-montagne-enneigee-pendant-la-journee-IDm336QxooI">via Unsplash</a></p>
Un skieur qui fait des galipettes sur les pistes. | Loïc Ansermoz via Unsplash

Avant d’aller sur les pistes, les skieurs ont pour habitude d’appliquer sur la semelle de leurs skis ce qu’on appelle du fart, un genre de cirage permettant d’améliorer le glissement ou l’adhérence sur la neige.

Or dans ce produit, on dénombre pas moins de quatorze types différents de produits chimiques PFAS (pour «substances per- et polyfluoroalkylées»), des composants particulièrement polluants réputés «produits chimiques éternels», en raison de leur persistance dans l’environnement.

«Ces produits chimiques sont appelés « produits chimiques éternels » parce qu’il leur faudra des centaines d’années pour se décomposer. Ils pourraient donc s’accumuler ou se répandre dans l’environnement au sens large, y compris dans les nappes phréatiques, ce qui est le principal sujet de préoccupation», explique Viktoria Müller, chercheuse au The James Hutton Institute, à Abderdeen, et co-autrice d’une récente étude sur le sujet menée sur les pistes des stations de ski autrichiennes.

Des pistes saturées de polluants

Les PFAS, que l’on retrouve aussi bien dans des produits industriels que dans des produits de consommation, peuvent pour certains être en partie responsables de cancers, de maladies thyroïdiennes, de problèmes du système immunitaire ou encore d’infertilité.

Dans les stations de ski autrichiennes, où ont été prélevés des échantillons des sols pour les besoins de l’étude, un niveau de concentration de quatorze PFAS différents bien plus élevé que dans les zones qui ne sont pas utilisées pour skier a été relevé.

Même sur les zones non-skiables, Viktoria Müller note que leurs relevés témoignent malgré tout de la présence de PFAS «en raison de l’ampleur de la propagation de ce produit chimique dans l’environnement».

En mars 2023, la Fédération internationale de ski et de snowboard a décidé d’interdire l’utilisation du fluor pour le fartage des skis dans les courses professionnelles en raison du risque de toxicité qui lui est attaché.

Des grandes camionnettes à hydrogène en Pologne, mais pas que…

Stellantis lance la production de grandes camionnettes à hydrogène en Pologne

Stellantis lance la production de grandes camionnettes à hydrogène en Pologne

Stellantis a déclaré lundi qu’elle commençait la production en volume en Europe de fourgonnettes à pile à hydrogène de grande et moyenne taille, élargissant ainsi sa gamme de véhicules commerciaux à émission zéro.

Le constructeur automobile franco-italien a indiqué dans un communiqué qu’il produirait les fourgonnettes de grande taille dans son usine de Gliwice, dans le sud de la Pologne, et les fourgonnettes de taille moyenne à Hordain, dans le nord de la France.

Le groupe, qui propose également des véhicules utilitaires électriques à batterie (BEV), a déjà vendu des fourgonnettes moyennes à hydrogène, mais jusqu’à présent uniquement dans le cadre de lots destinés à des clients importants spécifiques.

Stellantis exploite la plus grande usine de véhicules utilitaires d’Europe, située dans la ville d’Atessa, dans le centre de l’Italie, qui a une capacité de production allant jusqu’à 1 200 grands fourgons par jour pour les marques Fiat Professional, Peugeot, Citroën, Opel et Vauxhall, ainsi que pour Toyota.

Cette annonce intervient alors que le gouvernement italien a croisé le fer avec Stellantis et son principal investisseur, Exor, la société d’investissement de la famille Agnelli.

Rome reproche au constructeur automobile d’avoir parfois fait des choix contraires aux intérêts du pays, ce qui a entraîné une baisse de la production en Italie.

L’année dernière, Stellantis a produit environ 230 000 véhicules à Atessa, contre environ 100 000 à Gliwice. Dans son plan d’entreprise à long terme, Stellantis prévoit que les ventes de camionnettes à hydrogène atteindront 10 000 unités par an à partir de 2025.

Le groupe a déclaré lundi que ses fourgonnettes à pile à hydrogène offraient une autonomie allant jusqu’à 400 kilomètres (250 miles) dans leur version de taille moyenne et jusqu’à 500 kilomètres pour la version de grande taille. Le temps de ravitaillement est de 4 à 5 minutes.

« Pour moi, ce choix est évident »

Guerre en Ukraine : la maman devenue le symbole du bombardement de la maternité de Marioupol appelle à voter pour Vladimir Poutine

« Pour moi, ce choix est évident », explique Mariana Vyshegirskaya, surnommée la « madone de Marioupol », sur Instagram.

Mariana Vyshegirskaya évacuée de la maternité de Marioupol (Ukraine), après une frappe russe, le 9 mars 2022. (MSTYSLAV CHERNOV / SIPA)
Mariana Vyshegirskaya évacuée de la maternité de Marioupol (Ukraine), après une frappe russe, le 9 mars 2022. (MSTYSLAV CHERNOV / SIPA)

La photo, diffusée par l’agence américaine Associated Press, avait fait le tour du monde. Une jeune femme enceinte, ensanglantée et le regard hagard, se tient devant les ruines d’une maternité de Marioupol, dans le sud de l’Ukraine, bombardée le 9 mars 2022 par les forces russes. 

Elle s’appelle Marianna Vyshemirskaya, mais les médias qui racontent son histoire la rebaptisent « la Madone de Marioupol ». Un peu moins de deux ans plus tard, elle s’exprime à nouveau, mais cette fois pour témoigner de son soutien à la Russie et à son président, Vladimir Poutine, candidat à sa réélection.

Sur Instagram, l’Ukrainienne a annoncé lui avoir apporté sa signature dans le cadre de la collecte préalable à la présidentielle. « Pour moi, ce choix est évident », a-t-elle écrit le 21 janvier, louant la politique et les décisions du président russe sortant, grâce à qui « malgré les sanctions et tous les problèmes, la Russie se développe de manière dynamique »,selon elle. 

Une découverte majeure a été faite

Le plus grand récif corallien d’eau profonde au monde découvert au large des côtes américaines 

Le plus grand récif corallien d’eau profonde au monde découvert au large des côtes américaines

Une découverte majeure a été faite dans les profondeurs de l’océan Atlantique. Un immense récif corallien, s’étendant sur une superficie équivalente à celle du Vermont, a été révélé au large de la côte sud-est des États-Unis. Il remet en question nos connaissances sur les écosystèmes marins profonds. 

La découverte d’un récif corallien profond, d’une ampleur sans précédent, au large de la côte sud-est des États-Unis, marque un tournant dans notre compréhension des écosystèmes marins. Révélé par une étude collaborative impliquant des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), de l’Université du New Hampshire et de l’Ocean Exploration Trust, ce récif s’étend sur une superficie comparable à celle du Vermont. Publiée dans la revue scientifique Geomatics, cette découverte met en lumière un habitat sous-marin complexe et largement inexploré, offrant de nouvelles perspectives sur la biodiversité marine. Mais surtout elle souligne l’urgence de protéger ces écosystèmes précieux.

Des Industriels comme Nestlé a ainsi caché la contamination de son eau.

Nestlé et d’autres industriels ont purifié illégalement de l’eau contaminée pour continuer de la vendre

Un employé inspecte la ligne de production de bouteilles de l'usine d'eau Nestlé à Contrexéville, dans l'Est de la France, le 23 mai 2017.
Un employé inspecte la ligne de production de bouteilles de l’usine d’eau Nestlé à Contrexéville, dans l’Est de la France, le 23 mai 2017. © AFP – Sébastien Bozon

Le journal Le Monde et la cellule investigation de Radio France ont découvert que plusieurs industriels du secteur agroalimentaire appliquaient à leurs eaux en bouteille des traitements interdits. Parmi eux, Nestlé qui a ainsi caché la contamination de son eau.

Lorsqu’une information nous indispose, feignons d’en être les organisateurs. Dans un article intitulé “Perrier, Vittel, Contrex : Nestlé fait son mea culpa”, le journal Les Échos révélait le lundi 29 janvier 2023 que “pendant des années, Nestlé avait enfreint la réglementation pour maintenir la sécurité de ses eaux”. Cette opération “mea culpa” de la part de la multinationale a en réalité été orchestrée par ses équipes de communication.

Nestlé a feint de jouer le jeu de la transparence médiatique parce qu’elle savait, à travers les questions que nous lui avions envoyées, que Le Monde et la cellule investigation de Radio France s’apprêtaient à publier une enquête embarrassante révélant la nature de ses pratiques.

Une étrange réunion

Le point de départ de cette enquête est une réunion interministérielle qui a eu lieu en février 2023, sous la houlette de Matignon, et des ministères de l’Économie et de la Santé. Au menu des discussions : l’entreprise Nestlé et ses sites français de production d’eaux en bouteille. Dans le compte-rendu de cette réunion, que Le Monde et la cellule investigation de Radio France se sont procuré, il est question de plans “d’actions” et de “transformation” des usines de conditionnement d’eau de Nestlé, et de “surveillance renforcée bactériologique et virologique de la qualité de l’eau”.

Désinfection interdite

Issue d’une directive européenne, la réglementation interdit toute désinfection des eaux minérales qui doivent être naturellement de haute qualité microbiologique, contrairement à l’eau du robinet qui est, elle, désinfectée avant de devenir potable.

Une réglementation dont l’interprétation exclut les traitements ultraviolets et les filtres au charbon actif auxquels a eu recours Nestlé Waters. Mais l’entreprise justifie le recours à ces techniques par les « évolutions de l’environnement autour de ses sources, qui peuvent parfois rendre difficile le maintien de la stabilité des caractéristiques essentielles » de ses eaux, autrement dit leur absence de pollution.

Depuis Mérens-les-Vals en Ariège, Eau Neuve est la première entreprise à proposer des bouteilles d’eau recyclées, recyclables et bio-sourcées en carton. L’eau est aussi disponible en canette, en bouteille alu ou verre. Un succès commercial mais surtout un pari philosophique réussi

« Différents éléments chimiques ou microbiologiques », qui s’amoncellent au « passage de l’eau dans les nappes souterraines ou à travers son cheminement dans les tuyaux de l’usine », ont exigé l’usage de ces filtres, avance Muriel Lienau, présidente de Nestlé France, dans un entretien avec l’AFP. Ces pratiques étaient un « héritage du passé », juge Muriel Lienau, qui affirme ne pas pouvoir dater précisément leur introduction.

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Des puits sensibles aux aléas climatiques

Nestlé Waters a décidé en 2021 d’informer les autorités sanitaires de leur recours à ces techniques de filtration. Les autorités lui ont confirmé que les ultraviolets et le charbon actif pouvaient être interprétés comme de la désinfection, contrairement aux microfiltrations que Nestlé continue d’utiliser.

En accord avec les autorités, l’entreprise met fin à ces traitements, l’obligeant à fermer quatre de ses puits dans les Vosges qui ne pouvaient « garantir les caractéristiques essentielles de l’eau minérale ». Les puits fermés, rattachés aux marques Hépar et Contrex, étaient particulièrement sensibles aux aléas climatiques – « après de grandes sécheresses, de fortes pluies les perturbaient » -, explique ainsi Muriel Lienau. Ces fermetures ont entraîné une division de la production d’Hépar par deux.

Dans chaque litre d’eau en bouteille, on retrouve entre 110 000 et 370 000 particules de plastique, alerte une nouvelle étude

Concernant Perrier, Nestlé a dû réallouer certains des puits dans le Gard vers la production d’une nouvelle marque d’eaux aromatisées et de boissons énergisantes, Maison Perrier, qui n’est donc pas soumise à la réglementation sur les eaux minérales.

Manque de transparence et plan social

Dans un communiqué, le syndicat CGT du groupe explique n’avoir jamais été informé « du procédé de traitement de l’eau ». Les élus CGT « vont regarder les différentes possibilités qu’ils ont juridiquement par rapport à d’éventuelles actions sur ce manque de transparence évident vis-à-vis des CSE ». Le comité social et économique est l’instance de représentation du personnel dans l’entreprise.

Olivier Alméras, secrétaire général du syndicat CGT à la source Perrier de Vergèze (Gard), se satisfait toutefois de la stratégie de réallocation de puits aux boissons vendues sous la marque Maison Perrier : « Ces puits utilisés ne peuvent que rassurer les salariés puisqu’ils permettent de produire davantage. Maison Perrier reste, pour nous, une marque Perrier, qui rajeunit, travaille son marketing, et donc assure nos emplois », explique le délégué.

« Cela ne nous étonne pas qu’ils aient été contraints de filtrer cette eau pour garder sa composition (minérale) qui doit être stable », a réagi Bernard Schmitt, un ancien médecin, membre du collectif « Eau 88 », qui ferraille contre ce que ses membres estiment être une surexploitation par Nestlé des nappes locales. « C’est une entreprise qui fait ce qu’elle veut et personne n’a les moyens de contrôler ce qu’elle réalise », a-t-il critiqué. « Pour moi, il y a plus qu’une défaillance des contrôles, il y a un abandon […] de l’État, des pouvoirs successifs » depuis des années, a-t-il encore estimé.

A330, Il remarque qu’il manque quatre fixations sur l’aile.

Photo d’illustration.
Photo d’illustration. – AFP.

L’avionneur européen a affirmé que les vis manquantes étaient liées à un panneau d’une structure secondaire et n’avaient aucun impact sur la sécurité du vol de Virgin Atlantic, qui partait de Manchester. Cependant, suite à l’incident récent impliquant un Boeing 737 Max d’Alaskan Airlines où une porte s’est détachée en plein vol le 5 janvier, une vague inquiétude s’est installée parmi les passagers concernant la maintenance des avions.

Certains passagers, préoccupés par la question des vis manquantes, scrutent attentivement l’appareil avant d’embarquer, comme en témoigne un voyageur à bord d’un vol Virgin Atlantic reliant Manchester à New York le 15 janvier, qui était opéré par un Airbus A330.

Une fois assis dans son siège avec vue sur l’aile de l’avion, Phil Hardy, un Britannique de 41 ans, remarque qu’il manque quatre fixations sur l’aile. « Ma femme n’aimait pas vraiment ce que je lui disais et commençait à paniquer », confie-t-il au New York Post.

L’équipage a réagi immédiatement en demandant à des techniciens d’effectuer des vérifications. Après avoir confirmé qu’il n’y avait aucun problème de sécurité avec l’aile. Toutefois, par mesure de précaution et vue le contexte anxiogène, le vol a tout de même été annulé.

Plus de peur que de mal…

Interrogé par le New York Post, Neil Firth, ingénieur en chef local chez Airbus pour l’A330, a expliqué en quoi l’absence de ces fixations ne mettait pas en danger l’intégrité de l’appareil. Il explique également que le panneau concerné était une structure secondaire utilisée pour améliorer l’aérodynamisme de l’avion. « Chacun de ces panneaux comporte 119 attaches, il n’y a donc eu aucun impact sur l’intégrité structurelle ou la capacité de charge de l’aile, et l’avion a pu fonctionner en toute sécurité », précise-t-il.

« Par mesure de précaution, l’avion a subi un contrôle de maintenance supplémentaire et les fixations ont été remplacées. »