Monthly Archives:septembre 2023

Fabriquez votre panneau solaire avec des canettes

23 Sep 23
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Fabriquez votre panneau solaire avec des canettes
Fabriquez votre panneau solaire avec des canettes

(Crédit photo: Mladen)

Un panneau solaire coûte souvent cher. Pour éviter de l’acheter, découvrez ici comment le construire par vous-même… avec des canettes de soda !

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Mladen, qui avait besoin d’un chauffage d’appoint pour sa maison, a décidé de construire son propre panneau solaire. L’idée ? Des canettes, assemblées en longs tubes, accumulent de l’air qui se réchauffe quand le soleil brille puis est insufflé dans la maison (voici un schéma pour mieux comprendre le processus).

Terra eco : Comment avez-vous eu l’idée de construire un panneau solaire avec des canettes ?

Mladen : J’ai trouvé l’idée sur Internet. Au début, je n’arrivais pas à croire qu’un panneau de ce type puisse réchauffer l’air aussi efficacement, même quand la température extérieure avoisinait les 0°C. Alors il fallait que j’essaye et que je vérifie par moi-même. 

Est-ce difficile à construire ?

Non, tout le monde peut le faire en ayant sous la main des outils basiques. Vous pouvez construire ce panneau solaire en 4 ou 5 jours, en y passant seulement 2 heures par jour. Par contre, une fois collées, les canettes ont besoin d’un peu de temps pour sécher. Moi, j’ai fabriqué mon panneau solaire en 3 ou 4 week-ends, comme un simple passe-temps. 

Quelle est la puissance du panneau solaire en canettes ?

Cela dépend de sa taille. Pour un panneau de 2 m2, vous pouvez avoir une puissance maximum de 2 kilowatts quand il est exposé à une lumière du soleil claire. C’est bien pour faire un chauffage d’appoint dans une pièce de 20 ou 30 m2. 

Si, vous aussi, vous voulez fabriquer votre panneau solaire à base de canettes, la notice ci-dessous est faite pour vous.

Matériel : 

- Des canettes de soda et/ou de bière (225 environ) 
- De la colle résistante aux hautes températures 
- Plusieurs planches de bois ou de contre-plaqué (15 mm) 
- Une plaque de Plexiglas (3 mm) 
- De la laine de roche (20 mm) 
- De la peinture noire résistante à la chaleur 
- Un ventilateur (ventilateur d’ordinateur, pour commencer) 
- Deux tuyaux en aluminium ou en pvc

Nb : Les dimensions des planches de bois (ou de contre-plaqué), de la plaque de plexiglas et de la laine de roche dépendent de la taille de votre futur panneau solaire. Pour être performant, comptez par exemple un panneau de 2 x 1 m, soit au moins 15 colonnes de 15 de canettes.

  • 1) Nettoyer les canettes, à l’intérieur comme à l’extérieur.
  • 2) Agrandir le trou du haut de la canette (celui par lequel on boit) en découpant l’aluminium du centre vers les côtés. Rabattre les parties coupées vers l’intérieur. Utiliser des gants pour éviter de se couper.
  • 3) Percer trois gros trous sur le fond de chaque canette à l’aide d’un pointeau. 
  • 4) Coller les canettes ensemble avec la colle résistante aux hautes températures. Le haut et le bas de chaque canette s’emboîtent (illustration en vidéo).
  • 5) Assembler les canettes en plusieurs colonnes. Laisser sécher chaque colonne en la maintenant contre un support fixe pour qu’elle reste bien droite. 
  • 6) Découper 4 planches de bois/contre-plaqué pour créer le châssis du panneau solaire (dans lequel seront placées les canettes). Les assembler en formant un cadre. Largeur du cadre : elle doit correspondre à celle de l’ensemble des colonnes de canettes. Longueur : elle doit être supérieure à celle des colonnes de canettes. D’autres planches viendront ensuite « caler » les canettes à l’intérieur du châssis. (cf étape 11)
  • 7) Découper une planche de bois/contre-plaqué qui formera la partie arrière du châssis. Elle doit s’appliquer parfaitement au cadre créé dans l’étape précédente. Vous obtenez une « boîte » sans couvercle.
  • 8) Pour plus d’étanchéité, siliconer (avec la colle résistante à la chaleur) les bords du châssis.
  • 9) Percer deux larges trous dans le fond du châssis. Un premier dans le coin en haut à droite, un second en bas à gauche. Ce sont les deux entrées d’air. Nb : la taille des trous doit correspondre à celle des deux tuyaux demandés dans la liste du matériel. Les tuyaux viendront s’emboîter dans les trous.
  • 10) Découper deux planches de bois : elles seront positionnées à l’intérieur du châssis, dans la largeur, de part et d’autre des canettes. Puis les perforer d’autant de trous que vous avez de colonnes de canettes. Attention aux dimensions et à l’espacement des trous. Percer des trous d’environ 55 mm de diamètre (selon le diamètre des canettes). L’espacement entre deux trous correspond à l’espace entre deux colonnes de canettes.
  • 11) Fixer les deux planches perforées à l’intérieur du châssis. Elles devront maintenir les colonnes de canettes.
  • 12) Ajouter la laine de roche dans le fond de la « boîte », en laissant libres les deux entrées d’air.
  • 13) Fixer des crochets au dos du châssis qui permettront d’accrocher le panneau solaire au mur. 
  • 14) Peindre les canettes en noir, puis les positionner dans le châssis. 
  • 15) Il reste deux espaces vides dans le châssis, de part et d’autre des colonnes de canettes. Recouvrir chacun d’une plaque de bois/contre-plaqué peinte en noir. 
  • 16) Fixer la plaque de Plexiglas sur l’avant du châssis, avec un maximum d’étanchéité.
  • 17) Votre panneau solaire est presque terminé. Vérifier son bon fonctionnement avant de le fixer au mur en mesurant la température à l’entrée et à la sortie de l’air du panneau.
  • 18) Fixer le panneau au mur.
  • 19) Percer deux trous dans le mur correspondant aux entrée et sortie d’air du panneau.
  • 20) Placer les tuyaux en aluminium/pvc dans les trous. Ils permettent à l’air de circuler entre le panneau solaire et la maison. Nb : Pour améliorer la diffusion de l’air, vous pouvez également ajouter des filtres sur les deux trous et un clapet anti-retour sur celui consacré à l’entrée d’air.

Votre panneau solaire est désormais prêt à fonctionner ! Et si vous avez besoin de plus de détails, vous pouvez également voir les explications de Mladen ici et ici (en anglais).

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Une maison à monter en seulement 4 jours À MOINS DE 30 000 EUROS ! 

23 Sep 23
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Pop-Up House, une maison à monter en seulement 4 jours ! 

© PopUp-House

Pop-Up House, une maison à monter en seulement 4 jours ! 

Une maison passive, à moins de 200€/m², et à construire en seulement 4 jours, vous y croyez ? C’est pourtant en train de devenir une réalité grâce au projet fou d’un cabinet d’architecture marseillais, Multipod Studio La Pop-Up House est une maison entièrement constituée de blocs isolants et de lames de bois, qui s’assemblent comme un jeu de Lego. Tous les éléments de la structure, blocs et planches, sont livrés aux bonnes dimensions. Ensuite, il faut simplement les assembler à l’aide d’une visseuse . La maison peut être montée soit sur un plancher en bois sur micro-pieux, soit sur une dalle de béton isolée. L’alliance des blocs et du bois garantit la solidité du bâtiment. 

D’une superficie de 150 m², la Pop-UP House comporte trois chambres, deux salles de bain, un grand espace cuisine salon, et une terrasse de 35 m². Mais cette répartition de l’espace sera à terme modulable, notamment via une application web dédiée permettant de définir le nombre et la taille des différentes pièces. Côté budget, ce prototype coûte 30 000€ (second oeuvre non compris). Soit un coût de 200€/m², bien inférieur aux devis de construction classique les plus low coast (1000€/m² pour l’entrée de gamme). 

Côté écologique , la Pop-Up House est passive (ses besoins en chauffage son inférieur à 15 kWh/m² par an) et toute la structure est démontable, pour que les constituants soient recyclés ou réutilisés ! Les designers veulent également créer plusieurs lieux de fabrication des matériaux, pour limiter l’impact environnemental de la production. 

Modulable et imaginatif, le concept s’adapte à tous les projets : architecture classique, contemporaine, extensions de maison ou installations temporaires. Convaincus ? Pour construire votre propre Pop-Up House, il faudra quand même être un peu patient, le concept ne sera disponible qu’en 2015 dans certains pays.

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le plan de la dernière chance

21 Sep 23
admin
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Hopium : le plan de la dernière chance de la start-up qui se rêvait en « Tesla de l’hydrogène » 

En redressement judiciaire, la jeune pousse qui ambitionnait de commercialiser une voiture à hydrogène a annoncé jeudi le départ du fondateur Olivier Lombard et de nouvelles suppressions de postes

Olivier Lombard avec le prototype de sa berline à hydrogène, la Machina, pendant le Mondial de l'auto à Paris l'an dernier.
Olivier Lombard avec le prototype de sa berline à hydrogène, la Machina, pendant le Mondial de l’auto à Paris l’an dernier. (Romuald Meigneux/SIPA)

Un fondateur qui s’éclipse, une direction resserrée, et de nouvelles suppressions de postes : Hopium, la jeune pousse qui ambitionnait de lancer une berline carburant à l’hydrogène, poursuit son combat pour la survie après son placement en redressement judiciaire en juillet dernier.

Dans un communiqué publié ce jeudi, la société a indiqué qu’Olivier Lombard, le pilote de course qui l’avait créée en 2019, a quitté l’entreprise « pour se consacrer à d’autres activités ». Ses responsabilités avaient été réduites à celles de directeur général adjoint chargé du produit lorsque les premières difficultés étaient apparues fin 2022. Il demeure néanmoins « le premier actionnaire de référence d’Hopium », précise le texte.

Participation à la 43e édition du GITEX

Du 16 au 20 octobre 2023, Hopium participera au GITEX, l’un des plus grands salon dédié aux nouvelles technologies, qui se tient à Dubaï. Sur deux sites couvrant un espace d’exposition de 41 halls, ce salon accueille aussi bien des géants technologiques que des startups révolutionnaires dans les domaines de l’IA, de la cybersécurité, de la mobilité, de la technologie durable et bien plus encore, aux côtés d’investisseurs et d’institutions gouvernementales.

Hopium présentera son système de pile à combustible dernière génération dont le développement a été initié avec le projet Machina, ainsi que ses différentes applications potentielles à destination des marchés de la mobilité, qu’elle soit stationnaire, maritime ou aéronautique.

Pour rappel, Hopium finalise actuellement le développement de ce système de pile à combustible jusqu’au niveau de prototype TRL 6 qui permettra, avant sa commercialisation, de démontrer sa maturité technologique dans un environnement représentatif.

Quand les rois Arrosent leurs invités avec des Mets somptueux, le peuple crève de Faim… Sur le Dos des Misérables, l’histoire se répète…

21 Sep 23
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Anne-Sophie Pic : homard, melon, amande… Son entrée pour le roi Charles III à Versailles

Si le plat principal et le dessert ont fuité ces derniers jours, il manquait le nom de l’entrée. La cheffe nous le révèle : « Tourteau de casier et homard bleu, voile d’amandes fraîches. Un intitulé volontairement succinct. C’est moi qui ai proposé cette recette, validée après des allers-retours entre Buckingham et l’Élysée.  » Dans le détail, le voile d’amande dissimulera une panna cotta à l’amande et au saké surmontée d’un crémeux de tourteau et d’un salpicon de homard.

Le tout sera assaisonné d’un trait de gel de menthe chartreuse, une variété au goût légèrement poivré, et d’une sauce froide façon beurre blanc, elle aussi aromatisée au saké et à l’alcool d’amande. Sur le voile seront déposés une brunoise de melon et un médaillon de homard.

Après la réception du roi Charles III à Versailles, le député LFI Antoine Léaument dénonce « l’indécence » de ce dîner dans « Charles Matin » ce jeudi sur RMC.

Un décor somptueux, des étoiles autour des tables et dans les assiettes… Comme sa mère, la reine Elizabeth II, le roi Charles III a été reçu en grande pompe au château de Versailles ce mercredi soir, avecun dîner et des invités de prestige. Une soirée qui est jugée « indécente » ce jeudi matin par le député LFI Antoine Léaument. « Ce n’est pas indécent de recevoir le roi, c’est indécent sur la forme, juge l’élu de l’Essonne dans ‘Charles Matin’ sur RMC et RMC Story. C’est une réunion qui se fait à Versailles, sur un jour symbolique, avec hier la date anniversaire de la bataille de Valmy et aujourd’hui celle de la Première République, issue de la Révolution française, née avec le drapeau tricolore et la Marseillaise. Cette Première République, elle se construit contre la monarchie française. »

« Il y a aussi une partie indécence quand on apprend qu’ils ouvrent des bouteilles à 2.772 euros, ce qui représente deux Smic, ajoute Antoine Léaument. Dans un moment où les gens galèrent à remplir le caddie, où les gens ont faim, où les Restos du Cœur n’ont pas les moyens de faire face aux besoins des gens, qu’on apprend en même temps que les riches et les puissants, l’aristocratie de ce pays, sont en train de se réunir à Versailles, de manger du homard et de boire des bouteilles à 2.700 euros pièce, ça a quelque chose d’indécent. »

6:23

Comment fallait-il alors recevoir Charles III? « Il y a bien sûr une question d’image, admet le député LFI. Mais pour une personne comme moi, tous les signaux qui sont envoyés par cette fiesta de l’aristocratie sont des mauvais signaux. Le peuple britannique choisit le mode de souveraineté qu’il veut. Nous, les Français, on a un petit problème avec les têtes couronnées dans notre pays et on en a dégagé un certain nombre au cours de notre histoire. Oui, on doit recevoir le roi Charles III, ce n’est pas ça le souci. Mais on n’est pas obligé d’inviter Bernard Arnault au repas. On envoie le signal qu’on ouvre des bouteilles payées par le peuple français, à 2.700 euros, et que la personne la plus riche de France va en profiter. »Play Video

L’autocollant « S » va faire son apparition ?

21 Sep 23
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Qu’est-ce que l’autocollant « S » destiné à être apposé par les seniors sur leur voiture ?

  • L'idée de soumettre les personnes âgées à un test d'aptitude à la conduite revient régulièrement dans la sociétéL’idée de soumettre les personnes âgées à un test d’aptitude à la conduite revient régulièrement dans la société PIXABAY – JONATHANJUDMAIER

Dernièrement, une rumeur a émergé sur les réseaux sociaux selon laquelle un autocollant « S » allait devenir obligatoire pour les conducteurs de plus de 70 ans. S’il n’en est rien, cet autocollant pour les seniors existe bien et peut être utilisé.

Un autocollant S pour les seniors au volant bientôt obligatoire, vraiment ? Une rumeur circulant sur les réseaux sociaux avance que les plus de 70 ans seront bientôt obligés de coller une vignette « S » au dos de leur voiture pour informer les autres conducteurs de leur âge.

Pour les concernés, rassurez-vous, il s’agit d’une infox. Le gouvernement explique sur le site sécurité routière « qu’il n’est pas envisagé de rendre obligatoire l’apposition d’un macaron ‘S’ à l’arrière des voitures conduites par des personnes de plus de 70 ans. »

Une vignette créée en 2016

Cependant, la vignette S existe réellement et il est possible pour les seniors de s’en procurer une. « Les personnes qui estiment utile d’afficher un tel macaron sur leur véhicule sont tout à fait libres de le faire mais il n’y a aucun projet visant à rendre cet affichage obligatoire », peut-on lire sur le site de la sécurité routière. Cette vignette a été créée par un particulier en 2016.

Depuis 2004, il est obligatoire pour les conducteurs novices d’arborer la lettre « A » à l’arrière de leur véhicule pendant trois ans (ou deux s’ils ont fait la conduite accompagnée). Mais il n’a jamais été question de rendre le « S » obligatoire, même si la question du permis des personnes âgées est souvent au cœur des débats.

Les seniors ne créent pas plus d’accidents que les autres

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les personnes âgées ne provoquent pas plus d’accidents que les autres d’après les statistiques. Ils sont même ceux qui en provoquent le moins. 

Ces derniers sont responsables de 10 % des incidents enregistrés (près de 20 % pour les 18-24 ans), d’après les chiffres de l’Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR). Cependant, 69 personnes supplémentaires âgées de 65 à 74 ans sont décédées en 2022 par rapport à 2021.

L’étudiant Alexander Burton crée un kit REVR pour répondre à la tendance du rétrofit . Le kit REVR permet d’atteindre une autonomie de 150 km

21 Sep 23
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Alexander Burton, étudiant au RMIT en Australie, avance à grands pas dans le monde de l’électrification des véhicules. À 21 ans, le jeune homme, qui se considère comme un passionné d’ingénierie durable, s’est fait connaître pour son invention baptisée REVR, un kit économique et rapide qui transforme les voitures thermiques en hybrides, qui lui a valu le prix James Dyson.

Aujourd’hui, la tendance à l’électrification, au “retrofit”, et maintenant au REVR, va dans le sens d’une conversion de la mobilité, en raison du niveau élevé des émissions et du prix élevé des véhicules électriques (malgré les aides apportées par les gouvernements pour accéder à ce type de marché automobile).

Kit REVR

Kit REVR sur une Toyota 2003

Ainsi, pour tenter de réduire les émissions et de “démocratiser” l’accès aux véhicules électriques, Burton a conçu un kit qu’il a adapté à une Toyota Corolla de 20 ans, ce qui, en plus de s’inscrire dans la “tendance verte”, permet à la voiture d’avoir une autonomie électrique allant jusqu’à 150 kilomètres.

“Je voulais convertir ma voiture, une Toyota de 20 ans, depuis longtemps, simplement parce que je pense que c’est une bonne idée d’avoir un véhicule électrique, mais ils sont encore chers pour le moment”, a-t-il déclaré lors de la remise du prix, comme le rapporte The Driven.

En ce qui concerne le “rétrofit”, le jeune homme a souligné que “la conversion des voitures à essence en moteurs électriques est souvent un processus long et coûteux, qui implique le remplacement des pièces existantes par des pièces mécaniques sur mesure”.

Hydrogéne, Véto de Bosch

20 Sep 23
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Bosch «met au placard» son projet sur l’hydrogène : quel avenir pour le site de Vénissieux ?

Coup dur pour la quarantaine de salariés du bureau d’études Bosch à Vénissieux. Cet été, le groupe allemand a annoncé la suspension du projet hydrogène Fresh2. De quoi compromettre l’avenir du site : « La fermeture nous pend au nez », craint le délégué syndical Choukri Errachidi.

Solen Wackenheim – Aujourd’hui à 06:00 | mis à jour aujourd’hui à 13:25 – Temps de lecture : 3 min

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Une quarantaine de salariés travaillent au bureau d’études Bosch de Vénissieux. Parmi eux, une vingtaine planchait sur le projet Fresh2.  Photo Solen Wackenheim
Une quarantaine de salariés travaillent au bureau d’études Bosch de Vénissieux. Parmi eux, une vingtaine planchait sur le projet Fresh2.  Photo Solen Wackenheim

Convoqués par la direction du groupe Bosch à Stuttgart, en Allemagne, les représentants du personnel des sites de Vénissieux et de Rodez ont appris la mauvaise nouvelle le 21 juin. La division “Power Solutions” du géant industriel, spécialisée dans la motorisation, « met au placard son projet Fresh2 ». Projet qui consiste à développer une pile à combustion à hydrogène pour alimenter les camions frigorifiques, et sur lequel les salariés du bureau d’études de Parilly travaillent depuis 2020.

>> La nouvelle vie de l’historique friche Bosch devenue lieu totem de l’industrie de pointe

« On manque de visibilité »

« Il a été suspendu car on manque de visibilité, indique le groupe Bosch au Progrès. Le marché de l’hydrogène…

L’Etat Va t-il baisser les taxes ?

20 Sep 23
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La proposition du gouvernement de pouvoir vendre à perte leur carburant est unanimement rejetée par les distributeurs.Y a-t-il un autre moyen de faire baisser les prix de l’essence et du gazole ?Alors que des voix s’élèvent pour réclamer une diminution des taxes de l’État, TF1 fait le point.

« Il faut baisser les taxes », affirme un automobiliste devant le panneau d’affichage d’une station-service, dont les prix n’ont cessé d’augmenter ces dernières semaines. Mardi, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a convoqué à Bercy les dirigeants de Leclerc, Carrefour, Intermarché, Système U, Casino et Auchan. Une réunion durant laquelle les distributeurs ont exprimé leur opposition unanime à la revente à perte du carburant sur les parkings de leur hypermarché. Samedi soir, la Première ministre, Elisabeth Borne, avait créé la surprise en annonçant une loi permettant aux distributeurs de revendre le carburant à perte pendant six mois à partir de décembre. Un « nouvel outil », expliquait-on alors à Bercy, dont le but est de faire baisser les prix sans reconduire la très coûteuse remise sur le carburant financée par l’État l’an dernier. 

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  • VIDÉO – « Un gâchis » : des routiers mettent la clé sous la porte, étranglés par les prix du carburant

Mais alors, sans remise sur le carburant ni vente à la perte, quelle option reste-t-il ? Les automobilistes interrogés par TF1 dans le reportage en tête de cet article sont nombreux à le dire : à leurs yeux,  la solution serait de baisser les taxes. « Elles atteignent en France 60% du prix au litre. Sans taxes, un litre à 2 euros serait vendu 80 centimes. Ce niveau de taxe est particulièrement élevé au sein de l’Union européenne, mais il n’y a pas d’exception française, il est comparable à celui de l’Italie ou de l’Allemagne », rappelait dans son éditorial du 13 septembre sur RTL François Lenglet, par ailleurs spécialiste économie de TF1. Comme le montre l’image ci-dessous, sur un litre de sans-plomb vendu 1,96 euro, un client paie systématiquement le carburant, sa distribution, mais surtout plus d’un euro de taxes. Plus le prix du carburant est élevé, plus la TVA qui s’applique augmente, et plus l’État gagne de l’argent.

TF1

« La France agrémente la taxation des carburants d’une bizarrerie. L’essence est d’abord frappée par la TICPE, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques. Puis par la TVA, à 20%, qui s’applique aussi sur la TICPE. Il s’agit d’un impôt sur un impôt, qui représente 14 centimes par litre », ajoutait François Lenglet sur RTL. 

Comment faire baisser la facture ?

En 2022, le gouvernement a engrangé deux milliards d’euros de recettes supplémentaires par rapport à l’année précédente. « Pour alléger la facture, il faudrait que l’État renonce à certaines recettes fiscales, en acceptant de toucher moins. Mais ces sommes sont considérables. On estime que la diminution d’un centime de taxe sur les carburants coûte un milliard par an à l’État, alors qu’elle n’est absolument pas perceptible par l’automobiliste. Pour avoir un effet significatif, une baisse de 10 centimes serait nécessaire », détaille également le journaliste économique dans sa chronique. Une position notamment défendue par Arnaud Robinet, maire (Horizons) de Reims, qui a appelé dans une tribune le gouvernement à « oser la baisse des taxes » : « Amenons notre niveau de taxation à celui de nos voisins luxembourgeois ou espagnols (10% de taxes en moins sur 1 litre) »

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Cours de Fraude Sociale

20 Sep 23
admin
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Tout à fait Plausible… Ce mercredi, Charlotte d’Ornellas s’attarde sur le cours de fraude sociale dispensé par un YouTubeur.

«1.800 EUROS PAR MOIS SANS RIEN FAIRE» : UN YOUTUBEUR SE VANTE DE FRAUDER LES AIDES SOCIALES, AURORE BERGÉ ORDONNE UN CONTRÔLE À LA CNAF

Postée lundi soir, la vidéo du Youtubeur Mertel expliquant comment frauder les aides sociales a fait scandale sur les réseaux sociaux. La ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, a annoncé ce mardi 19 septembre avoir diligenté un contrôle auprès de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF).

Un Bad buzz suivi d’une réaction gouvernementale. Le Youtubeur Mertel a créé la polémique en publiant lundi soir une vidéo détaillant comment frauder les aides sociales.

«Si jamais tu as fait une dépression ou une longue dépression, qui t’a conduit à de nombreuses hospitalisations et qui entrave ta vie sociale et ta vie professionnelle, tu peux faire valoir ton burn-out ou ta dépression au titre du handicap psychique auprès de la MDPH (maison départementale pour les personnes handicapés) pour percevoir l’AAH (allocation aux adultes handicapés)», a expliqué ce dernier.

En plus de l’allocation handicapé, le Youtubeur prétend cumuler APL et allocation de solidarité spécifique versées par Pole Emploi pour une somme non négligeable chaque mois : «1.800 euros net qui tombent dans mon compte sans rien foutre, sans bosser», a fanfaronné Mertel. 

«CES CRÉTINS DE SALARIÉS»

Il s’est clairement vanté dans sa vidéo des multiples fraudes réalisées ces dernières années. «Tous ces crétins de salariés qui se lèvent le matin pour travailler, dans leur bulletin de paye, on enlève leur cotisation sociale qui paye mon AAH», a claironné Mertel.

Pour rappel, l’homme au coeur de cette affaire se présente dans ses vidéos comme un expert en drop shipping et en e-commerce. Mertel possède 2.400 abonnés sur sa chaîne Youtube, désormais inaccessible et totalisant 10.000 vues en quatre ans d’existence.

Les distributeurs refusent

20 Sep 23
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Carburant : les distributeurs refusent la vente à perte proposée par l’exécutif

Réunis à Bercy mardi, les acteurs de la grande distribution ont rejeté la solution mise sur la table par l’exécutif afin de pallier la hausse des prix du carburant.Par Joanna Wadel pour Le Point

À l’issue d’un entretien avec Bruno Le Maire à Bercy, ce mardi 19 septembre, les principales enseignes de la grande distribution ont tranché : elles ne revendront pas leur carburant à perte dans les stations essence de leurs magasins. Les géants du secteur préfèrent s’en remettre à la vente au prix coûtant, comme le révèlent nos confrères du Figaro.

Pour justifier leur décision, à rebours du climat économique défavorable aux consommateurs, Carrefour, Système U, Leclerc, Intermarché ou encore Auchan ont estimé que « la possibilité de vente à perte », proposée comme solution par le gouvernement samedi 16 septembre, « ne sera pas suivie car elle n’est économiquement pas tenable ». Ce « nouvel outil », présenté par Élisabeth Borne, devait leur permettre de vendre leur carburant à perte via une loi durant six mois – à compter de décembre –, afin de faire baisser les prix pour les consommateurs et ce, sans nouvelle remise de l’exécutif.